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L'homme le plus classe du monde
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4,0
Publiée le 9 avril 2013
Les démons de Jésus est une sorte de "Affreux, sales et méchants", versions banlieue parisienne. Le film se regarde surtout pour les seconds rôles (Victor Lanoux et Elie Semoun en tête) et les dialogues, entièrement écrit en argo parisien. On est entre du Audiard et une chanson de Renaud (avec un surplus "d'enculés"). Autrement dit, c'est pas toujours très fin, mais c'est fendart. Et puis ça peut faire son impression de sortir une répliques "des démons de jésus" lors d'un dîner mondain.
Ce film est un vrai bonheur pour les dialogues, l'histoire, l'ode à Nadia Farès sur une musique de Janis Joplin et la prestation inégalée de Thierry Frémont. A ne rater sous aucun prétexte.
Transfuge de Trust, Bernie Bonvoisin passe ici avec brio à la mise en scène, signant un pur western moderne infiniment rock'n roll et empreint d'une véritable tendresse envers ses personnages, transposant l'ouest américain dans... la banlieue ouest de Rouen à l'aube de mai 68. Décalé, jouissif, culte à plus d'un titre, rythmé par un sens du dialogue incroyable et par une bande son du tonnerre de dieu, "Les démons de Jésus" est également une chronique douce-amère sur une époque en plein bouleversement, où la légèreté des débuts va petit à petit laisser la place à un ton beaucoup plus dramatique, sans toutefois perdre tout espoir. Bien aidé par un casting parfait (Patrick Bouchitey, Victor Lanoux, Marie Trintignant, Martin Lamotte, Elie Semoun mais surtout Thierry Fremont et Nadia Fares, révélations du film, sans oublier un José Garcia surprenant), Bernie Bonvoisin, malgré quelques gros défauts techniques (on aperçoit plus d'une fois le micro dans le champ), apporte sa modeste contribution à un cinéma qui a du coeur et des couilles, mais n'arrivera malheureusement jamais à transformer l'essai.
Sans réelle histoire, le film de Bonvoisin se mène sur deux genres; la comédie et le drame social. Le rythme du film mou ne dérange qu'au départ puisque l'on s'attache très rapidement aux protagonistes attachant. On est entre du Audiard et une chanson de Renaud (avec un surplus "d'enculés"). Autrement dit, c'est pas toujours très fin, mais c'est fendart. Et puis ça peut faire son impression de sortir une répliques "des démons de jésus" lors d'un dîner mondain. Mention spéciale à Thierry Frémont pour le larfeuille dans le slibard à la piscaille.
Un film que je trouve méconnu par rapport à ses qualités. Les dialogues sont tout simplement cultes: "Si tu veux que ton courrier arrive il faut coller un timbre" "il est hors de question que je lèche le cul de la république"!!! L'intérêt du film est ici des dialogues fournis et imagés dans une ambiance rock anar' jouissive. Tous les acteurs s'éclatent dans cette ambiance du premier au plus petit rôle. Pour moi un film culte!!!
Un film ultra-barré et plutôt fendard, avec des interprètes a fond dans leurs rôles : Les Démons de Jésus valent le coup pour l'univers crasseux très réussi, et pour les répliques d'une vulgarité (et d'une qualité) confondante. Un délire un peu spécial mais assez accrocheur !
Un grand bravo à Bernie Bonvoisin, film déjenté, à l'époque des groupes de hard rock comme Trust (Bernie Bonvoisin) et AC/DC, humour gitan et décalé. A voir et à revoir, ce film ne prendra pas une ride !!
Thierry fremont est enorme dans son role,mais aussi tous les personnages de lanoux en passant a bouchitey....tous tiennent leurs roles a merveilles....des dialogues et des repliques.....cultes
Une comédie crue et graveleuse, appuyée par des dialogues croustillants et percutants, mais aussi interprété avec brio par l’ensemble des acteurs. A consommer sans modération.
Ça se regarde, mais arrêtons de dire que c'est un film culte. Les dialogues dont tout le monde se gausse sont parfois à la limite du compréhensible, trop écrits genre "attention je sors encore un bon mot", trop coupés de la réalité (A la fille a qui il dit qu'il se prénomme Jésus, elle répond "mais c'est le prénom du Christ !" qui parle comme ça ? On peut aussi citer la tirade de l'exécrable gamin à table). Le casting n'est pas sans défaut avec un Thierry Fremont qui surjoue de façon éhonté et un Patrick Bouchitey trop vieux pour son rôle. La réalisation est peu maîtrisée et souvent lourde. Maintenant il faut parler de l'histoire, or là il y a un problème, c'est une comédie ou c'est une satire sociale ? On finit par ne plus savoir parce qu'on veut nous montrer quoi au juste ? Des personnages attachants ? Non, à part la mère et Maria, ils sont tous cons ou tarés (ou victimes de leurs environnement si on veut parler en politiquement correct). Les rapports à la Roméo et Juliette entre Jésus et Mathilde sont complètement improbables. La référence au cinéma italien (Affreux sales et méchants) est inopportune dans ce film sans véritable férocité. Quant à la scène finale, on nous le fait dans le genre "Travail, Famille, Tribu", le coup de grâce, quoi ! Quelques points positifs : l'ambiance du bistrot, le rôle de beauf de Victor Lanoux, partiellement celui de Nadia Farès. Quant à ceux qui ont cru voir naître un auteur ils ont vite déchanté, 5 ans plus tard, il réalisait "Blanche" l'un des pires films jamais tournés.
Un film qui divise, culte pour les uns, navet crasseux pour les autres. J'ai voulu me faire mon opinion, et je me suis plutôt régalé. Le film baigne dans une ambiance sale, où une famille de 'plouc, beauf et voleur' mène sa petite vie faite de magouilles. Le casting est haut en couleur et les dialogues savoureux! Une petite pépite.