Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Gonnard
241 abonnés
1 930 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 13 janvier 2008
Quelques bonnes répliques noyées dans un flot de vulgarité et de violence. Quand je dis "quelques", c'est parce que l'on ne comprend que la moitié des dialogues, réalisme OK mais il faut rester raisonnable. Il y a beaucoup trop de blabla inintéressant sur la vie et ses finalités, à chaque fois on doit traverser des tunnels de 5 mn, merci à celui qui a créé le magnétoscope et donc l'avance rapide. La critique politique est survolée à la superman, du coup on reste sur notre fin.
Film complètement loufoque que j'avais vu à plusieurs reprises sur M6. Et pour un film français, "Les démons de Jésus" est un film qui a de la gueule. Et il en a une grande ! Ce film est une perle rare dans le cinéma français, il n'y a qu'à voir et lire les critiques de ceux qui ont noté ce film pour se convaincre de sa rareté. "Les démons de Jésus" est un film qui respire la rareté par sa folie ambiante et permanente tout au long du film. C'est simple, ici, il n'y a pas de place pour la raison, et pour le raisonnement. Descartes en serait horrifié. Et pour cause, ce film est barge, complètement dingue, fou, et les adjectifs manquent pour décrire un tel ovni. En effet, ce film a été fait par un extraterrestre, et non par un être humain. Bernie Bonvoisin, l'auteur de cet étrangeté, a fait très fort en réalisant pareil film sorti effectivement tout droit du cerveau d'un alien. Les dialogues, les décors et les attitudes et caractéristiques des personnages de ce film font un peu penser à Michel Audiard et à ses "Tontons flingueurs", mais en pire ! Rien de plus, sinon rien de moins. Et c'est déjà énorme. Malgré tout, "Les démons de Jésus" reste un film sous-estimé par beaucoup, et beaucoup n'ont sans doute encore jamais entendu parlé d'un tel film qu'il faut absolument avoir chez soi. L'une des meilleurs comédies françaises pour moi et pour certains. Et il y a de quoi !
Les démêlés internes d’une famille de paumés en 1968, et leurs relations houleuses avec un clan d’italiens voisin. Tout d’abord la langue : sans CAP d’argot, vous n’entraverez que couic. Si vous aimez le langage soutenu, passez votre chemin, il n’y a ici que vulgarités, et par wagons. Plus ennuyeux : la plupart des personnages utilisent le ton et les expressions de 1996, rien à voir avec ceux de 1968, la palme revenant au plus jeune qui a ce déplaisant accent hargneux des cités, bien sûr totalement anachronique. Question scénario, c’est le minimum syndical, il ne se passe presque rien. Côté acteurs, Thierry Frémont (Jésus) est excellent, ainsi que sa sœur (Nadia Farès). Patrick Bouchitey (frère de Jésus) joue faux, et semble se demander s’il avait vraiment besoin d’accepter ce rôle pour boucler ses fins de mois, idem pour Marie Trintignant. Côté voitures c’est une révélation : celles de l’époque (DS, 404, Floride, etc.) pouvaient rouler dans les chemins boueux à loisir sans qu’il y ait la moindre salissure sur leurs carrosseries. Bien sûr il y a un effort côté décor, une recherche dans les prises de vues nocturnes et les couleurs, bien sûr il émane par moments de la production une certaine poésie, bien sûr deux ou trois répliques font mouche, bien sûr, bien sûr… Mais mieux vaut éviter ce pensum dont on sent qu’il a en plus la prétention de jouer au film culte.
Le chanteur de Trust derrière la caméra, c'est la chose la plus surprenante depuis que l'homme est allé sur la lune. On sait juste au départ qu'il s'agit d'une chronique sur la vie d'une communauté de gitans et que Bernie s'est largement inspiré de ses souvenirs personnels. Dés les premières images, on est frappé par l'originalité des costumes et des maquillages et on se rendra compte par la suite que les décors sont de la même facture. Le réalisateur a voulu typer au maximum les personnages et les a affublés de costume bigarés et, plus génant, d'un langage argotique qu'il nous prie de déchiffrer en passant. Ce soin apporté à l'ésthétique du film est renforcé par le jeu des acteurs principaux qui arrivent a donner une vraie épaisseur à leur personnages. On s'attache parfois à cette famille de gitans. Mais les acteurs secondaires, en roue libre, sont caricaturaux et le réalisateur les abandonne dans des numéros qui ne sont pas toujours très légers. Parmi eux, seul Elie Sémoun arrive véritablement à se mettre en valeur. De plus, la mise en scène pêche par le souci d'éblouir le spectateur. Les contreplongées sur les personnages qui entrent dans le pub sont gênantes et les clips qui parsèment le film, accompagnés d'images au ralenti, franchement lourdingues (même si les musiques sont bonnes). Bien que le film soit avant tout une comédie, le rire est parfois bloqué par la dureté de certaines scènes dont on ne sait pas trop si elles sont réalistes ou parodiques. Peut être Bernie aurait il été plus à l'aise dans le drame pur car il faut reconnaître que les scènes comiques, limitées à des joutes verbales dans un processus de surenchère de vulgarité, manquent de finesse. De lidée mais pas suffisemment de doigté.
Une bonne comédie assez vulgaire ou on retrouve une famille de groseilles dont deux frères qui s'attirent facilement des emmerdes... Les acteurs sont a fond dans leurs rôles, je regrette juste qu'on ne vois pas beaucoup Elie Semoun car je l'ai trouvé hilarant dans son personnage.
Génialissime ! A pisser de rires ! Les dialogues sont vraiment géants ! Des situations cocaces, un humour omniprésent. Le film fait penser à Bernie dans le genre déjanté.
Je n'ai pas aimé le sujet, les décors, la musique et je n'ai pas compris l'intéret du film je ne me le retaperais surement pas une deuxieme fois. Un film qui frise le zéro étoile mais quelques passages amusants grace à élie sémoune (qui n'apparait que 5 min). ----décembre 2010----- J'avais complètement oublié avoir déjà vu ce film qui ne m'a pas du tout plu. ----Août 2013---- , et de même (mais à moitié tant que c'est nul) en ... ----Août 2023---
Je suis pas rentré dans ce film, vulgaire et le scénario est mal construit. La mise en scène est prometteuse et la bande originale emballante. Les dialogues rarement drôles recèle pourtant deux ou trois perles.
A la réalisation désastreuse (contre-plongées ridicules et ralenties dans les scènes de bar, scènes lorgnant sur la pub sur la frangine), cette comédie se veut sociale... Mazette ! En plus de l'handicap de la réalisation, le jeu des acteurs est navrant (Patrick Bouchitey dans toute son oeuvre...) voir complètement à la masse pour incarner l'esprit des années soixante et si certains dialogues sont incisifs la philosophie sous-entendue (ou mal maîtrisée) est assez gerbos. Sur la condition de classe et sur l'enfermement dans son milieu, on a vu mille fois plus pertinent (La merditude des choses par exemple) que dans ces Démons de Jésus souvent bavard, parfois ridicule (la caricature des rôles secondaires - les ritals, la classe moyenne - qui ne peut passer en l'absence de légèreté du projet qui est d'une lourdeur digne d'un drame dans ses scènes les plus réussies), toujours ennuyeux. Pour couronner le tout, Bonvoisin arrive même a massacrer sa BO dans le rendu d'image.