Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tuco-ramirez
134 abonnés
1 625 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 22 novembre 2010
1968 dans une banlieue glauque, on entre dans la pathétique vie d’une famille de marginaux composée d’un père alcoolique (Victor Lanoux), une mère au foyer, deux frères arnaqueurs (Thierry Frémont & Patrick Bouchitey), un frère intello, un quatrième se demandant pourquoi il va à l’école ; et une sœur super canon (Nadia Farès). Bernie Bonvoisin, leader de Trust, connaît très bien l’ambiance de la banlieue. La reconstitution de la zone, de ses codes sociaux, de son langage et de ses luttes de pouvoir sont bien restituée. L’atout majeur du film réside dans des dialogues écrits sans concession ; no limit dans le trash, le vulgaire et l’argot. Perso, de nombreuses répliques m’ont fait beaucoup rire ; c’est un peu « les tontons flingueurs » 30 ans après. Mais la grande faiblesse du film est qu’il hésite perpétuellement entre satire sociale et comédie trash. Ajouter à cela un scénario quelque peu décousu et un final happy end qui dénote avec le discours général du film. A voir pour la truculence des dialogues.
Il était une fois dans l’ouest, enfin, la banlieue ouest. Ainsi démarre le premier long métrage de Bernie Bonvoisin, sans doute en grande part autobiographique. L’histoire de Jésus et ses compagnons, entourage, famille, amis, ennemis, tous à surnager de petites combines et d’emplois minables dans la jungle de la périphérie parisienne. Le père râleur et pinté au Ricard du matin au soir, les fils bagarreurs, insoumis et complices, la fille éprise de liberté, la mère qui a fait une croix dessus. Et autour, la pépée bourgeoise, les voisins ritals, les piliers de comptoir, les flics bonnes poires. On est en 1968, la jeunesse se révolte, les jupes raccourcissent et les anciens sont largués. Le film tire sa force de ses acteurs à gueules et de ses dialogues, conçus pour être cultes dans un style très Audiard. Derrière, la bande-son se pare de rock rebelle et entrainant, et la fibre nostalgique tourne à plein. L’ex-leader de Trust démontre une étonnante maitrise de la caméra et de son script, sans pour autant négliger sa distribution, de premier choix. L’académie des Césars s’est bien fourvoyée en préférant le très quelconque Didier d’Alain Chabat comme première œuvre. Encore qu’à l’époque ils avaient également élu Besson meilleur réalisateur. Tout s’explique.
Si l'humour trasho-régressif vous dérange, Les démons de Jésus ne vous plaira pas:le film est un concours d'insultes non-stop...et un refuge à clichés. Heureusement que l'énergie des comédiens compense le peu de finesse du scénario et la réalisation globale peu attrayante. Le film doit par ailleurs beaucoup aux courtes(mais jouissives) interventions de Victor Lanoux,impayable en patriarche alcolique au caractére destestable. Un curieux mélange des genres au final,bancal mais singulier...à voir.
Une excellente comédie française, acide, avec des dialogues pour le moins percutants. Les acteurs sont extrêmement convaincants, Thierry Frémont en tête. L'originalité du film réside dans le fait de placer comme héros de l'histoire une famille de bohémiens, magouilleurs et malpolis, aux manières aussi rustres que déjantées. La sympathie pour les protagonistes reste néanmoins très grande. Une comédie atypique de la part d'un Bernie Bonvoison très inspiré.
Une famille de loosers vit de vols et d'escroquerie. Le film est réjouissant, on y trouve des dialogues proches d'audiard et une vision de la pauvreté non misérabiliste. Les acteurs sont tous parfaits. Malgré tous leurs défauts Bonvoisin arrivent à rendre ses personnages attachants. Le côté anarchisant et les pauvres voleurs ne sont pas méchants pourra énerver certains. Le film fait partie des meilleurs comédies des années 1990s.
Bernie Bonvoisin, chanteur du mythique groupe de Hard francais "Trust", fait ici sa premiere experience dans le cinéma, c'est un réussite ! Une satyre sociale aux dialogues saisissants, marqué par un casting de qualité avec entre-autres Thierry Frémont, Nadia Fares, Elie Semoun (qui est tres bon, ca surprend) et bien sur Patrick Bouchitey, connu pour son interpretation du pasteur dans "la vie est un long fleuve tranquille", autre film comique de référence sur la précarité. On est plongé du début a la fin dans une ambiance de misere, la réalisation est bonne, on rigole beaucoup de cet humour tres noir et déplacé, avec bien sur le coté tragique du film qui est tres marquant. Et tout ca sans parler de la bande son qui est franchement extra !
Bonne comédie dramatique qui donne idée de comment était la jeunesse avant Mai 68. C'est parfois drôle, parfois triste, jamais ennuyeux. A voir pour comprendre un peu mieux les causes des raison qui ont porté la jeunes à se révolter en Mai 68.
Bonne comédie, où les répliques font mouches. Bernie Bonvoisin relève un pari difficile : celui de baser essentiellement son film sur la qualité des dialogues. Ce genre de film ne plait en général qu'aux initiés. Mais le contexte, la vie dans une banlieue en 1968 où les différentes communautés s'affrontent, donne du relief à cette comédie. A voir pour tous les amateurs de répliques en tous genres.
Du vecu mon pote!!Voilà ce que j'en dis.Les demons de jesus est une reussite totale tant la justesse de cette population decalée et bien réelle est parfaitement retranscrite dans ce film aux allures de cartes postales des années soixante!Que ce soit la bande son,les acteurs ou les repliques dignent d'un tarantino made in france,le film de bernie bonvoisin est bien plus encore qu'un vibrant hommage à un époque ou l'authenticité etait encore de mise,c'est un veritable voyage dans le temps,une pure declaration d'amour à une epoque,que des entreprises de BTP modernes s'evertuent à faire disparaitre un peu plus chaque jour.On vibre litteralement pour cette bande de joyeux lurons et leurs histoires rocambolesques,au point que sitot le film terminé,on s'rait presque chaud pour une nouvelle tournée!!!
Ah, que j'adore Bernie Bonvoisin ! Déjà je suis fan de sa musique, et maintenant je suis fan de son film ! Il reconstitue superbement bien la banlieue des années 60, mais aussi la vie des manouches à cette époque ( et aujourd'hui encore d'ailleurs ). Thierry Frémont est excellent, tout comme Patrick Bouchitey, qui donnent un certain charisme à leur personnages. Quant à Élie Semoun, on à envie de le baffer ( comme toujours ), et l'on ne peut s'empêcher de sourire lorsqu'il se fait avoir par les deux frères. L'histoire quant à elle est géniale, les dialogues irrésistibles et la réalisation soigné. Un super film à voir absolument et à garder comme référence.
Un bon film qui peut déranger certaines personnes en raison des dialogues qui sont presque constamment vulgaires (on y retrouve parfois des tournures façon Audiard) et pourtant on y retrouve des personnages qui ne laissent pas indifférents (la famille Jacob, des gitans sédentarisés ou encore Elie Semoun dans la peau de Gérard, le frère de Mathilde). Un film à voir.
Le film est pas mal dommage que l'histoire ne soit pas meilleur car j'ai bien rigolé, il y a de très bonnes répliques et le casting est quand même très bon.
Un film qui ne se raconte pas mais qui se voit, pour que chacun se fasse son avis. Les acteurs se donnent à cœur joie, ils ont des répliques qui tuent, des rôles comme ils ne s'en présentent pas souvent. En plus, on a droit a une reconstitution France 68 (caisses, fringues, musique). A ranger dans la catégorie "culte" et "à avoir vu"
13 735 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 27 septembre 2023
Ce premier film de Bernie Bonvoisin a marquè les esprits à sa sortie durant l'hiver 1997! Pas totalement culte, mais des acteurs difficilement oubliables (Frèmont, Bouchitey, Lanoux...) et des dialogues façon « Audiard » qui fusent de partout! Poivrasses, flemmards, bas du front, beau parleur, il faut aimer le bèton et la ferraille pour se risquer à voir « les dèmons de Jèsus » qui ont une bien ètrange façon d'aborder la vie, mais ne reniant jamais leurs racines et la famille! Si vous êtes OK pour la poiscaille, le jaune à volontè et la tripote alors foncez sans vous retourner! Les autres trouveront que ces gens du voyage sont souvent vulgaires et que l'histoire aurait mèritè d'être mieux exploitèe, en particulier la fin! Mention : Fabienne Babe (sublime) qui s'introduit avec aisance chez les Jacob sans y être attendue! Blâme : Elie Semoun qui joue avec excès les Joe Pesci du pauvre...