Cotton Club est un très bon film. Pourtant moi qui ne suis pas un fan de jazz, ou encore même des histoires de mafia à la base, ce n’est vraiment pas un sujet de prédilection sauf quand ça vaut vraiment le coup comme ici. Nous sommes donc plongés dans un fabuleux spectacle sur le jazz et les années folles fin des années 20 et années 30 dans le plus fameux cabaret de Harlem à New-York avec des histoires de mafia. C’est en plus un très bel hommage, rendu d’ailleurs grâce à une reconstitution absolument géniale et grandiose. Une fresque éblouissante où se marient habilement les genres de la comédie musicale et du film noir.
On est constamment pris entre spectacle sur scène et séquences plus dures dans les histoires des mafieux ce qui fait que l’on ne s’ennuie jamais et que les deux univers se mêlent et se confonde extrêmement bien.
Comme je l’ai dit, la musique jazz n’est vraiment pas ma tasse de thé, ça s’écoute et puis voilà, mais ici c’est ce qui règne en maître et on est assez vite pris au jeu car comme le film reste assez visuel, ça passe beaucoup mieux.
Donc venons-en à la bande son très bonne du coup bien dans le style et arrangée par un excellent John Barry où les airs de Cab Calloway et les harmonies soyeuses de Duke Ellington rythment claquettes et mitraillages.
Une belle anthologie du jazz où le cinéaste et maître Francis Ford Coppola y réalise avec maestria avec des plans absolument splendides, tout cela conjugué par un casting exceptionnel où tous jouent extrêmement bien : Richard Gere super, la jolie Diane Lane excelle, Gregory Hines, Lonette McKee, Bob Hoskins excellent, James Rewar, Nicolas Cage énorme, Tom Waits, Julian Beck excellent (le fameux gars de Poltergeist 2 qui fout les jetons), Fred Gwynne excellent, Laurence Fishburne très bon, Jennifer Grey, Joe Dallesandro.
Il faut aller dans ce Cotton Club et voir ce qu’il propose, vous ne serez que très peu déçu du spectacle.
Ma note : 8/10 !