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Alolfer
127 abonnés
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4,0
Publiée le 20 septembre 2024
La decennie 1980 de Francis Ford Coppola est tellement sous coté ! la decennie 70 a été la consécration. Celle des années 80, devient innovante et apporte une touche singulière. Pour ce film, on suit une intrigue mafieuse, mêlé à une touche musicale, avec un mélange de genre et de culture bien réussi ! Le tout en montrant un racisme présent, durant cette époque ! Un film sous coté, qui mérite une meilleure visibilité
Peinant cruellement à s'adapter financièrement aux nouveaux standards établis par la chute du Nouvel Hollywood, Francis Ford Coppola dut retourner vers le dénominateur commun capable de lui garantir la liberté et le succès des débuts : son ancien producteur Robert Evans. Tous les ingrédients étaient réunis pour obtenir une fresque historique digne d'égaler celle du Parrain, mais les conflits incessants entre les deux géants auront eu raison d'un film qui ne manque pas de faire se demander au spectateur qui se cache derrière la caméra. Les problèmes de Cotton Club peuvent se résumer en deux mots : déni structurel. Pas moins de trois sous-intrigues ne mènent nulle part dans ce qui se révèle être un fouillis de clinquants et de superflus, comme si ces dernières n'étaient qu'une excuse pour donner forme à l'environnement du récit. Résultat, la moitié des personnages est inutile, l'autre à peine exploitée, et les connexions inexistantes. Trop pressé (ou fatigué) pour remplir les fondamentaux, Coppola survole des rapports irréalistes qui vont du coq à l'âne en un claquement de doigts, ne donne aucun repère temporel qui puisse localiser l'action à l'échelle nécessaire, accumule les ellipses intrusives, ne définit jamais les enjeux des conflits tant humains que criminels et ne va pas au bout de ses idées. Deux qualités empêchent le film d'être une perte de temps, son montage bien que mal géré, couplé à de jolis shows de cabaret, ne laisse aucune place à l'ennui, et la direction artistique ne manque pas de charme. Nous aurions pu avoir un nouveau chef-d'oeuvre mais nous avons juste un film agréable à suivre.
Un classieux film-hommage aux années 30, à la naissance du jazz et aux premiers films de gangsters. La bonne idée du film consiste à ne pas tout faire reposer sur une seule histoire mais à tracer les deux destins parallèles d'un musicien blanc et d'un danseur noir confrontés à la gangrène de la mafia, incarnée ici par de multiples acteurs au premier rang desquels Bob Hoskins et James Remar se taillent la part du lion. Coppola trouve en Richard Gere et Gregory Hines deux interprètes impeccables, et multiplie les scènes virtuoses dans sa mise en images des spectacles de cabaret: les numéros de danse sont très justement chorégraphiés, le soin apporté à la reconstitution est quasi maniaque, l'atmosphère musicale parfaitement retranscrite. Certes, le scénario est assez ordinaire dans ses développements, et quelques longueurs apparaissent ici ou là, mais l'on ne boude pas son plaisir devant ce film noir distingué et stylé.
J'ai vraiment eu du mal à voir ce film car il a quelque chose de dérrangeant au niveau de l'ambiance et du jeu des acteurs. En revanche l'histoire est très bien orchestré mais de la part de Coppola, j'en suis déçu.
Avec ce film Coppola semble vouloir revenir à une fresque historique plus proche de "Le Parrain" avec notamment un casting impressionnant. Le "Cotton Club" est un club de Jazz qui a vraiment existé, haut lieu de Harlem. Historiquement on est un peu déçu, on aurait aimé un parallèle plus fort avec la réalité des faits. Un film au potentiel énorme qui aurait pu faire écho au "Parrain" malheureusement le réalisateur ne s'est pas donné les moyens, ou peut-être s'est-il lancé au mauvais moment dans ce projet. Un bon film, mais certainement un des films mineurs de FF Coppola.
Cotton Club réalisé par Francis Ford Coppola en 1984. *Les points que j'ai appréciés → • Le bon mixage entre mafia et comédie musicale • L'histoire intéressante • Le casting (Nicolas Cage notamment pour un de ses premiers rôles
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Le manque de scènes marquantes
*Conclusion → J'ai aimé, c'est une très bonne idée d'avoir mixé deux genres pourtant opposés. 8/10.
La prohibition, certainement une des parties de l'histoire américaines que j'aime beaucoup. Cependant j'ai été étonnée de voir Francis Ford Coppola à l'origine de ce film, ainsi que par le casting. Je ne m'attendais pas à autant de visage connu, pour un film que je pensais sans grande prétention. Et pourtant, le film nous plonge dans le début des années 20, à l'époque où les mafias et les gangster font leur loi. On suit l'histoire d'un jeune trompettiste qui rêve de percer dans ce domaine, sans prétendre à un certain talent. Il tombe bien malgré lui dans le milieu de la pègre, tous possédant un club et souhaitant l'y faire jouer. En parallèle, on suit également le quotidien des artistes de couleurs, dans un pays où la ségrégation fait rage. Tout cela agrémenté par des numéros de danse et des prestations de jazz. Les décors sont superbes, la mise en scène réussi et on a ainsi droit à deux spectacles en un. La réalisation est très sympathique et réussi. Le scénario plutôt bon, même si j'ai eu le sentiment qu'il y avait des trous scénariste qu'est rendant l'analyse des personnages difficiles. Et donc le casting qui nous offre quelques grands noms, qui en sont pour certains à leur début. Et du coup, j'ai remarqué que Laurence Fishburne se faisait appelé Larry Fishburne, cela m'a fait sourire. En résume, Cotton Club est un très bon film, on y passe un très bon, et rien que pour la scène finale, il vaut le détour, même si le happy end n'est pas ce que je préfère, il clos le côté comédie musicale du film. Attention toutefois à la violence des scènes, le premier meurtre est assez marquant.
Immersion dans les cabarets new yorkais de la fin des années 20 au début des années 30. Le jazz et les claquettes y côtoient aussi bien la pègre et la prohibition que les intrigues amoureuses et les exécutions sommaires. Une mise en scène très, voire trop académique de Francis Ford Coppola pour un film qui vaut surtout pour son atmosphère parfaitement retranscrite (décors, costumes, musique) plutôt que par son histoire peu prenante et une interprétation de qualité variable du casting.
4 546 abonnés
18 103 critiques
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4,0
Publiée le 21 avril 2021
La première fois que j'ai vu ce film j'ai aimé la musique et la danse et j'ai apprécié le décor. Je l'ai trouvé étrange et je n'arrivais pas à le suivre correctement. Je l'ai regardé une deuxième et une troisième fois en partie pour revoir les danses et écouter la musique et l'intrigue m'a complètement séduit. J'aime Cotton Club car il est complexe et extrêmement précis dans sa description de l'époque où les gangsters étaient des stars. Si vous aimez la musique jazz et connaissez un peu son histoire vous serez enchanté par ce film. Les acteurs sont incroyables et mettent magnifiquement en valeur les subtils rebondissements de l'intrigue. Richard Gere et Gregory Hines sont absolument charmants et Diane Lane est parfaite dans le rôle de Vera Cicero. Lonette McKee possède l'une des plus belles voix que l'on puisse entendre il n'est pas étonnant qu'elle ait reçu un Tony Award. Tout spectateur sera surpris par les apparitions de Nicholas Cage, Bob Hoskins, Lawrence Fishburne et Maurice Hines le frère de Gregory à l'écran et dans la vie réelle. Non seulement c'est l'un des meilleurs films de Coppola mais aussi l'un des meilleurs de tous les temps...
Ce film est un habile mélange entre "le Parrain" et une comédie musicale. Outre son habilité technique, ce film séduit par ses personnages et son histoire même si elle est parfois un peu trop décousue. New York. La Grande Guerre est finie. La prohibition de l'alcool déclenche de violents affrontements entre bandits et forces de l'ordre. Au Cotton Club, célèbre cabaret, le trompettiste Dixie Dwyer sauve la vie du baron du crime Dutch Schultz qui le prend sous son aile. Mais Dixie va tomber amoureux de la femme de Dutch... La réalisation est très bonne: les prises de vues sont très belles, la mise en scène de grande qualité, la profondeur de champ très agréable, le cadrage est propre et les mouvements soignés. Le scénario est bon, on suit les péripéties de personnages hauts en couleur, il y a de bons rebondissements, des scènes musicales très entraînantes quoique parfois trop longues. Outre cette histoire amoureuse dans la mafia, on suit également la discrimination raciale d'une manière certes conventionnelle mais pas déplaisante. Le film est parfois trop lent, a du mal à avancer, on évite cependant certains clichés. Le rythme est agréable et le climax bon. Les acteurs s'investissent beaucoup et sont crédibles. On regrettera une performance de Richard Gere un peu faible. Les personnages sont bien écrits et très attachants. Les dialogues sont bons et parfaitement adaptés au film. La photographie est très belle; la lumière est magnifique et les couleurs très bien travaillées. Le montage est très bon, il offre un rythme fort et subtil. Les décors sont plutôt bons, les costumes excellents et la musique très bonne. "Cotton Club" est un film musical très entraînant.
Le film est loooong, il perd énormément de temps dans des extraits de spectacles de Cabaret, mais du coup l'histoire n'avance pas... D'ailleurs l'histoire est assez peu originale, et la fin est assez évidente. Évidente et en plus décevante parce que bâclée. En effet le long métrage se clôture de manière très bousculée, sans grand soin. Ce qui reste, ce sont des acteurs justes et attachants, ainsi qu'une réalisation maîtrisée. J'ai malgré tout voulu aller jusqu'au bout, signe que le film a tout de même quelque chose !
Un très bel hommage au jazz et à l'époque des Années folles dans lequel si il est inconstestable que le réalisateur Francis Ford Coppola fait souvent preuve de virtuosité notamment dans la mise en scène des numéros musicaux, «Cotton Club» est pourtant une oeuvre peu passionnante. Ceci à cause de la minceur du scénario et de personnages peu consistants pourtant interprétés par un casting formidable. Si l'ensemble ne manque tout de même pas de vigueur, on est quand même loin des grands «Coppola»