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rogerwaters
141 abonnés
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3,5
Publiée le 4 novembre 2015
Après de nombreuses œuvres démesurées, Coppola a retrouvé le goût de l’intimisme avec Outsiders et Rusty James. Pourtant, comme on ne se refait pas, il se lance à nouveau dans une entreprise pharaonique avec ce Cotton Club qui, à l’époque, fut considéré comme un des films les plus chers de l’histoire du cinéma. Il est évident que les moyens se voient à l’écran et que Coppola a soigné le moindre détail de sa reconstitution d’époque. Il rend ainsi un vibrant hommage aux jazzmen des origines, ainsi qu’aux premiers artisans du Hollywood des années 20-30. Il aurait toutefois été davantage inspiré en ne bâclant pas son scénario, vraiment très scolaire et recyclant des clichés, ainsi qu’en soignant son casting car Richard Gere ne semble guère à son aise et les autres personnages sont peu charismatiques, hormis un saisissant Bob Hoskins. Heureusement, la maestria de la réalisation parvient souvent à compenser ces faiblesses, notamment lorsque l’auteur se remémore qu’il fut celui du Parrain. Les scènes de fusillade et de règlements de comptes sont calquées sur celle de son film séminal, avec un montage alterné particulièrement efficace. Au final, Cotton Club est une œuvre impressionnante, mais peut-être trop consciente d’elle-même pour fonctionner à plein régime.
j'ai vu ce film lors de sa sortie sur grand écran en 1985, et je dois dire que je n'ai pas aimé, je m'attendais à quelque chose de plus fort, plus profond, genre Le Parrain, de la part de Coppola, même si ici aussi, il y a des maffieux, c'est la musique qui est le véritable héros du film, Richard Gere n'est pas excellent dans ce film, on se souvient du film, mais pas forcément de l'acteur principal, je l'ai revu il y a quelques jours, ert là j'ai adoré, comme toujours c'est la bande-son qui m'a le plus interessé, il faut dire que j'écoute régulièrement cette musique sur cd que je trouve géniale
Cotton Club au cœur de la prohibition au États-Unis, engendre violence et illégalités, une plongé au cœur de cette période trouble des années 20 avec notamment deux personnages centrales : Un trompettiste blanc et un danseur noir. Violence, amour, sexe, gangster, ce film possède tous ces ingrédients et se rapproche de tant de film de l’époque tel que le Parrain. Une histoire intéressante, l'ambiance sombre est présente et des acteurs remarquable cependant le film m'a pas totalement captivé durant ces deux heures et j'ai trouvé cela par moment quelque peu long. Ce n'est pas le meilleur film de Francis Ford Coppola mais cela reste plaisant à découvrir par l'univers musicale du Jazz et surtout pour la prohibition à l'époque des années folles
Film exceptionnel!! Les acteurs sont excellents, mais surtout la musique est exceptionnelle, on est emporté par un rythme ennivrant avec un final éblouissant!!!!
Que dire d'un film dont le tournage s'avère être catastrophique,qu'il peut être bon?ou que ses chances d'être lui aussi une catastrophe sont très grandes? Le Film aurait certes pu être un triomphe,avec la fine equipe : Coppola/Evans/Puzo;Des fonds considérables (budget avoisinnant les 60 000 000 de $),de la musique,danse,du cinema,des stars,de la violence et du sexe.Malheureusement,le film est à l'image de la production,un beau Bordel inorganisé(avez-vous déjà vu un producteur viré de sa propre production?).On peine à suivre l'intrigue à tiroirs que nous sert Mario Puzo.C'est surtout de ce coté là que le Spectateur reste sur sa faim,il est un peu comme Robert Evans,le producteur: la personne la plus importante pour la réussite du film,mais ici totalement paumé,sans arret transporté du crime à la danse,du conflit amoureux au racisme. Mais le Film s'en sort quand même,grace à une importante quantité de second rôles comme Bob Hoskins,Laurence Fishburne ou même Tom Waits.La Réalisation,les éclairages et les costumes sont géniaux et donnent une certaine grandeur au lieu mythique du COTTON CLUB.Les Danseurs font un travail terrible(gregory hines est grandiose),impressionant de voir un tel spectacle dans un film des années 80. Un Film qui rate ce qu'il visait:faire une sorte de Parrain en comédie Musicale,mais bien que l'on se perde dans les méandres d'un scenario un peu sans interêt,on en prend plein la gueule vu le spectacle que le film est. Trop méconnu,encore un film de Coppola qui aurait mérité plus de succès et de considération.Loin d'être un chef-d'oeuvre,mais pas non plus un bide,un divertissement qui se doit tout de même d'être rehabilité,ne serait-ce que pour Robert Evans qui perdit à peu près tout dans ce projet.
Avant de regarder Cotton Club, j'étais extrêmement perplexe. Je pensais que ce film aurai mal vieilli, qu'il serai peut être ennuyeux comme j'ai pu le ressentir avec d'autre film (dits cultes) de cette époque, c'est triste à dire mais s'il n'avait pas était réalisé par Coppola je ne l'aurai sans doute jamais regardé. Dès le début j'ai bien compris qu'il n'était rien de tout mes préjugé, le film est efficacement rythmé, la musique excellentes et le jeu de Richard Gere est vraiment très agréable. Je conseil vivement aux amateurs de film sur la pègre ou sur la période la prohibition de regarder Cotton Club.
Nicolas Cage dans ses débuts, dans un bon rôle de faux mafieux. Une référence pour qui aime les films des années 30 ! Un savant mélange action / musique / histoire(s) d'amour.
La force du film est sa partie visuelle avec les spectacles de cabaret filmés d'une main de maître et la bande-son jazz parfaite pour l'ambiance du film. Coppola soigne l'esthétique comme à son habitude mais le scénario a vieilli et l'on est loin du parrain au niveau de l'atmosphère. Le jeu des acteurs principaux est faible et Richard Gere ennuyeux. Reste la scène du meurtre dans la salle du restaurant qui ne manque pas d'humour.