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soniadidierkmurgia
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3,5
Publiée le 4 août 2012
Tout le monde a entendu parler du "syndrome de Stockholm" qui amène les victimes d'enlèvement à partager l a cause de leur agresseur, L'expression inventée par le psychiatre américain Frank Ochberg en 1973 a été employée depuis à tort et à raison. Mais l'empathie du ravisseur envers sa victime nommée le syndrome de Lima est quasiment inconnue du grand public. C'est la confrontation de ces deux phénomènes complexes que Lola Doillon parvient admirablement à nous décrire dans son film troublant de vérité et porté par une Kristin Scott-Thomas de plus en plus émouvante de sincérité à chacune de ses apparitions à l'écran. Le drame qui unit ces deux êtres se transforme en une histoire d'amour forcément impossible. Lola Doillon réussit le plus difficile qui est de rendre crédible la lente mutation des sentiments des protagonistes qui conduira à la libération d'Anna et à leur volonté farouche de se revoir pour concrétiser leur attirance mutuelle. Mais cette histoire est mal née et après que les deux corps se soient épuisés d'amour, Anna qui a pris conscience de l'indécence de cette relation qui placera toujours entre eux le fantôme de l’épouse défunte, choisit la solution la plus raisonnable pour tous les deux afin qu’ils ne s'abiment davantage pas l’un et l’autre . Un très beau film sur un thème très fort pouvant vite conduire à la caricature entre des mains maladroites , obstacle très adroitement évité par Lola Doillon digne fille de son père.
Cinéma de papa, cinéma de fille à papa! On a eu droit à Attal dans Rapt, Léa Seydoux dans A moi seue, à chaque fois des séquestrés. C'est sûr sur le papier ça coute pas cher, ça rassure du producteur dont c'est pas l'argent. "Quoi une des filles Doillon fait un film? Un huis-clos? J'achéte il se passe forcément quelque chose, on va bouffer du festivals mon ami...." Et ils auront beau bouffer du festivals, le film est une escroquerie intellectuelle... C'est mise en scéne de façon amateur, dans le sens prétentieux du terme, c'est donc insupportable...C'est joué avec intention, donc nul... C'est écrit sans conviction , ni nécessité.... Ce qu'il y a de pire dans le cinéma français, des pistonnés qui s'ignorent...Rien à dire, rien à voir. Mob de gâchis!
Passé la déception d'un scénario beaucoup trop téléphoné pour nous éblouir, Contre-toi apparaît comme un exercice de style haut de gamme dans lequel le duo d'acteurs brillamment dirigé excelle.
Outre le fait que Kristin Scott Thomas livre comme à son habitude une éminente prestation, le film souffre avant tout d'un tangible manque de dialogue ! Le spectateur s'ennuie plus qu'il n'est captivé à cause de la mise en scène inconsistante où les personnages sont superficiels et dont le pseudo fil scénaristique amoureux se révèle plus drôle que touchant ! Une idée de départ insolite certes mais finalement un film fadasse, sans dialogues passionnants et où toutes les situations sont attendues !
Daube à l’état pur, rien ne se dégage de ce film qui ne montre ni ne démontre rien Les acteurs doivent payer leurs impôts, certes, mais pourquoi les réalisateurs perdent leur temps et surtout le nôtre à amorcer des navets
Un film moyen le scénario prend une tournure intéressante mais le traitement reste trop superficiel, la mise en scène est plate, le rythme trop lent malgré que les 2 acteurs sont plutôt bon.
Deuxième film de Lola Doillon (Et toi, t'es sur qui ?). Après les jeunes de banlieue, changement de quartier et d'ambiance pour ce huit-clos plus ou moins étouffant. Cela fonctionne bien tant que l'on reste dans la cave et que l'affrontement est là. Une certaine tension et une ambiance assez étouffantes. Mais le tout s'en va, et notre intérêt aussi, dès que l'on sort de la cave et que le récit glisse vers le romantisme. La mise en simple est simple voir sobre. Ce fameux syndrome de Stockholm est bien là mais au final le tout manque un peu de force et de puissance. Même si la fin est assez inattendue, elle n'arrive pas à rattraper tout cela. Kristin Scott Thomas est comme d'habitude parfaite même si moins impliquée peut être que dans ses précédents films. Pio Marmaï s'en sort moyennement, parfois assez juste parfois pas du tout. Un deuxième film assez bancal donc pour miss Doillon. On lui pardonnera ces quelques erreurs de jeunesse en attendant le suivant...
Film assez pénible ! Il hésite entre le huis clos, le conte moral, le portrait de deux solitudes, à moins que ce ne soit une analyse du syndrome de Stockholm. En tout cas, c’est raté, ennuyeux, sans suspense, avec une mise en scène plate, des dialogues plats, bref tout plat ! Une seule réussite dans ce face à face, le jeu remarquable des deux acteurs : la confirmation de la formidable Kristin Scott Thomas, tout en finesse, élégante même vêtue « en sac à patates », et Piuo Marmaï, un jeune talent qui se révèle.
Pas inintéressant ce huis-clos où les choses ne sont pas si simples qu'elles en ont l'air et où Lola Doillon cède rarement à la facilité pour son premier film. Reste que le malaise, le vertige espéré par un tel sujet n'est que très rarement présent, si ce n'est à travers quelques scènes éparses. On retiendra alors l'évolution intéressante de personnages évitant le manichéisme et plutôt bien joué par Kristin Scott Thomas et Pio Marmaï, qui compensent ainsi un manque de rythme parfois criant. Honorable donc, et plutôt bien tenté, mais qu'à moitié réussi ce « Contre toi ».
Second long-métrage pour Lola Doillon, après son très remarqué Et toi, t'es sur qui ? (2007), chroniques adolescentes empreint d'humour et d'originalité. Cette fois-ci, elle change violemment de registre en s'attaquant à un thriller psychologique centré sur le fameux Syndrome de Stockholm. Contre toi (2011) a deux atouts, d'un côté une distribution originale qui réunit Kristin Scott Thomas & Pio Marmai et d'un autre, un scénario intéressant qui traite d'un phénomène psychique rarement adapté sur grand écran. Mais hélas, la réalité est tout autre, pas une seule fois son thriller ne parvient à nous captiver, on ne ressent aucune tension, l'alchimie entre les acteurs est quasi inexistante, le scénario est absent, le film tourne rapidement en rond puisqu'il ne se passe pas grand chose. Malgré la présence (tout en finesse) de Kristin Scott Thomas dans le rôle de la séquestrée, il n'y a pas grand chose à retenir de ce film.
Le deuxième film de Lola Doillon (le premier étant "Et toi, t'es sur qui ?", comédie sans remous) s'atèle à un sujet délicat, autant du côté de l'interprétation que de la représentation. Changement de registre donc pour la réalisatrice qui a décidé de croire en la richesse de jeu de Kristin Scott Thomas (qu'on voit un peu trop souvent à mon goût en ce moment) dont le talent certain donne une impression de "trop joué", et Pio Marmaï n'a pas vraiment la tête de l'emploi (trop gentil selon moi) et de ce fait s'en sort moyennement bien. Mais le duo étant le centre du film, leurs scènes sont assez tendues et violentes. Le rendu de ce huis-clos est étouffant mais pas trop car la tension redescend très vite. Certes, on raconte une histoire spéciale confondant étrangement haine profonde et désir incontrôlable et imprévu; mais il manque une tension permanente, ce sentiment d'incompréhension et de subi n'est pas assez mis en valeur. Les acteurs défendent comme ils peuvent le propos, malgré une mise en scène incertaine et neuve pour la réalisatrice. Le montage, quant à lui, est intéressant et propose un chemin original tandis que le final est assez attendu. Je tiens à noter la présence d'une masse noire dérangeante, celle d'un micro provocateur et pendant dans plus d'une scène (je pensais être seul à l'avoir repéré mais une autre critique le souligne aussi!)... C'est moche!