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    Casanova
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    Président Bird
    Président Bird

    4 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2024
    Dérive sans but à travers une Europe du 18e siècle de carton-pâte, ton et rythme pensifs, oniriques, brumeux, musique magnifique de Nino Rota, fesses de femmes… “Venise ! Retournerai-je à Venise?”. Difficile à regarder de par sa nature de long voyage dans le vide, mais film fascinant.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Adaptation très libre de l'« Histoire de ma vie » écrite par Giacomo Casanova, aventurier séducteur transformé ici en fornicateur compulsif, excellemment interprété par Donald Sutherland. C'est donc typiquement un film d'auteur, - trop long comme beaucoup de films d'auteur - non dénué de qualités de mise en scène, mais avec d'épaisses lourdeurs et de bonnes scènes comme celles du spoiler: libertinage d'ouverture et de la déchéance au Wurtemberg
    .
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2023
    Je ne suis pas du tout fan du cinéma de Fellini sauf quelques opus. On ne peut pas dire que celui-ci m'ait déplu. J'ai aimé ce côté amoureux plutôt poète et inventif contrairement à l'idée qu'on peut penser d'un homme orgueil et détestable.
    Mais comme toujours avec Fellini, il y a cette foire à l'outrance qui est assez pathétique le plus souvent, quelque soit le sens qu'on lui attribue. Je parle visuellement, c'est toujours bouffi. Comme si on arrêtait jamais d'en rajouter.
    Donc la moyenne pour moi
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 735 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2021
    Quiconque entreprend de voir "Il Casanova di Federico Fellini" pour la première fois recevra un choc cinèmatographique sans prècèdent! il ne faut pas chercher dans cette version dètonante l'illustration des mèmoires du cèlèbre Don Juan! Le cinèphile doit se prèparer à connaître aux moins trois divinitès : la saignèe, les formes fèminines gigantesques...et le parmigiano reggiano! Un univers fascinant recrèè par un cinèaste au sommet de son art, portè ici à la perfection, qui rèinvente le Carnaval de Venise, la cour de Saxe ou la ville de Dresde! Voyageant à travers le corps des femmes, Donald Sutherland prouve une fois de plus la gamme de son immense talent! il faut le voir pèrir dans les eaux froides d'un fleuve, en pleine joute sexuelle ou en malheureux vieillard en train de rèciter un sonnet du Tasse! Quelle performance extraordinaire! Mourir d'amour sans images! Mais le jeu en vaut la chandelle car c'est la dècouverte d'un Casanova insolite, ètourdissant et passionnant que Fellini nous sert sur un plateau...dans les studios mythiques de Cinecittà! Merveilleuse folie...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2021
    Fellini n'a pas besoin de recommandations. Le Casanova de Fellini est quelque chose de plus. Comme Fellini éprouve de l'admiration (peur et adoration en même temps) pour les femmes il dégrade les hommes. Du Satiricon à la Cité des femmes les hommes semblent se rendre abandonner leur rôle et la force qu'ils exerçaient autrefois sur l'autre sexe. En traitant l'histoire de son compatriote Giacomo Casanova l'emblématique coureur de jupons il laisse émerger une figure tragique. Un homme prisonnier de sa réputation douteuse une créature solitaire qui rampe sur les patios et les salons de l'Europe prérévolutionnaire parmi les monarques et les nobles dégénérés qui ne comprennent pas ce qui va arriver et s'amusent jusqu'à l'ennui. Le héros misérable de Fellini tente de survivre tantôt comme étalon tantôt comme gourou métaphysique. En essayant de s'élever socialement il ne cesse de tomber finissant ses jours dans la cuisine d'un seigneur allemand en train de dîner avec les domestiques qui le raillent. Lui le plus grand amoureux finit par faire l'amour avec une poupée russe. Fellini reste fidèle au texte loin de l'embellissement de ceux qui se sont attaqués à cette histoire et Sutherland interprète l'un des héros les plus tragiques du cinéma du XXe siècle...
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2021
    Un film portant le titre de Casanova pourrait laisser supposer un enchaînement de scènes à fortes teneurs érotiques. Le spectateur s’attendant à cela sera fortement déçu par Le Casanova de Fellini. En effet, ce dernier présente de nombreuses scènes d’amour physique mais celles-ci ne sont pas du tout excitantes mais plutôt humoristiques et grotesques. Cet aspect est d’ailleurs renforcé par la musique de Nino Rota d’inspiration circassienne et foraine et par certains choix visuels soulignant l’artificialité de sa production (la mer est tout sauf réaliste et crédible). Federico Fellini n’aimait pas Casanova et le présente donc comme un personnage ridicule évoluant dans des situations qui le sont tout autant. Toutefois, malgré de beaux décors, de magnifiques costumes et d’excellentes séquences (celles avec l’automate sont superbes et assez poétiques), on peut facilement trouver l’ensemble un peu long si on n’est pas vraiment adepte du cinéaste. Si Fellini estimait que c’était son film le plus achevé (bien qu’il reconnaisse ne pas être le meilleur juge vu qu’il ne revoyait jamais ses œuvres), on peut malgré tout lui préférer certains de ses autres longs métrages comme La Dolce Vita.
    Henrico
    Henrico

    165 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2020
    Quelques lenteurs et lourdeurs ici et là... Mais peut on s'attacher à ces détails lorsqu'une oeuvre est aussi maîtrisée. Ce regard sarcastique et attendri de Fellini pour son personnage de Casanova dans une atmosphère alliant baroque, merveilleux, absurde, surréalisme et Commedia Del Arte, constitue l'analyse la plus subtile et la plus complexe jamais réalisée au cinéma et en littérature sur Casanova, l’homme de lettres raté, et sa légende, née de ses écrits de rêveur frustré. Carrément génial!
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mars 2020
    J'ai regardé Satyricon il y a quelques jours, j'ai adoré. Mais ce Casanova est une farce. Musique sans âme, jeu des acteurs insupportable, beaucoup de costumes affreux et de décors moches, scènes d'amour outrancières, vulgarité, réalisation à l'avenant. Réveillez-moi, c'était un cauchemar ?
    Alain D.
    Alain D.

    589 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2020
    Sur de très belles images de Venise, de fabuleux décors et de merveilleux costumes, Federico Fellini nous offre des saynètes grandioses aux détails fantastiques, des scènes d'un érotisme torride frôlant les limites de l'impudeur. Le réalisateur néoréaliste Italien trouble délibérément le spectateur avec bon nombre de scènes aussi fantastiques que délirantes. Lors des voyages du grand séducteur Vénitien à Paris, Rome ou Berne, le scénario nous prodigue des rituels à l'Amour, des séquences "dantesques" (le salon à Paris) aux personnages étonnants, (coiffures et chapeaux inclus), des êtres aux faciès improbables comme le docteur, ou le bossu Dubois joué par Daniel Emilfork ...
    Donald Sutherland se révèle fabuleux dans le rôle de Giacomo, l'homme qui aimait et comprenait les femmes, l'écrivain diplomate et espion, condamné par l'inquisition Vénitienne du XVIIIème siècle.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 février 2020
    Je révisionnise si je dis qu’il était inévitable que Fellini touchât un jour à Casanova ? La folie des hommes, la débauche d’un monde, l’hypersexualité mondaine : après avoir déterminé avec Roma où se situait son opinion définitive de la Ville & dans Amarcord celle de la Famille, il n’était qu’une question de temps avant qu’il ne fît de même avec l’Homme à travers celui-ci qui l’est trop, dans une forme de triptyque à moitié “travail-famille-patrie” ultramature.

    Qu’on soit bien d’accord, j’ai presque autant abhorré son Casanova que son Satyricon. Les âmes maladives, figures quasi-mythologiques viciées qui se tortillent dans leurs tourments littéralement dantesques, ça n’a jamais été pour moi & ce n’est pas l’habitude fellinienne de concocter les doublages les plus abominables qui me réconciliera avec le concept (en plus, c’est difficile d’apprécier Sutherland sous ce maquillage sonore minable).

    Mais il y a du grotesque, aussi, & une certaine dissolution de son arrogance dans le peu de sérieux que le réalisateur accorde à sa propre œuvre : la mer ne cherche pas le moins du monde à cacher qu’elle est faite de sacs en plastique, & le médecin surgit à la demande, comme au théâtre où la bouffonnerie remplace la transition procédurale.

    Fellini devient Casanova peut-être plus que Sutherland lui-même, car les deux hommes ont en commun un caractère obsessionnel & de vouloir trouver le juste milieu entre poésie & vulgarité, à désirer devenir des êtres d’air, d’eau, de terre & de feu à la fois (quoique surtout de feu, hein), qui fassent naître l’inattendu du compromis.

    Mais Fellini me perd quand il cesse d’être élémentaire pour se faire élémental : des ellipses énormes, quoiqu’elles achèvent de rendre futiles toutes les femmes que le grand séducteur connaîtra (puisque c’est le but), hachent menu le personnage, lui faisant porter le fardeau d’une vie vide, entrecoupée de scènes supposément significatives en roue libre comme par des rêves érotiques qui ne collent pas ensemble.

    Heureusement, on est amené à réfléchir un peu sur la place du Casanova fellinien fornicateur & détaché, androgyne gentilhomme & amant méchant, emporté par la déliquescence de ses passions, laissé avec quelques souvenirs creux & le réflexe mécanique d’un onanisme désolant. C’est vraiment le moins que Fellini pouvait faire.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Le Casanova de Fellini. Si le nom du réalisateur est repris dans le titre (original, français ou international) du film, c’est pour Federico Fellini un moyen de marquer la vision personnelle du personnage-titre qu’il soumet dans son film. A l’écran, le rôle-titre, un temps promis à Robert Redford et Marcello Mastroianni, est endossé par Donald Sutherland. Le cinéaste s’approprie le personnage de Casanova de façon même très personnelle puisque toutes les scènes du film sont issues de l’imagination du cinéaste. Aucune n’est tirée des écrits dudit Casanova. Il parait plus judicieux de parler de variation que d’adaptation cinématographique. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/
    DaftCold
    DaftCold

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juillet 2019
    J'ai du mal à penser que c'est un chef-d'œuvre, mais j'ai également du mal à penser que c'est un mauvais film. Il est assez ennuyant, mais on trouve une esthétique globale très onirique et assez unique. J'ai juste trouvé ça beaucoup trop long...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Le mythe littéraire du séducteur revisité dans cette étrangeté du cinéma, un style de réalisation particulière, je ne connais pas trop les cinéastes italiens, plutôt les anglo-saxons et vieux français me disent quelque chose. Le libertinage au temps des aristocrates italiens du 18ème siècle, chevauchant les sectes confréries pyramidales adorateurs d’icône blasphématoire, le contemporain des lettres de noblesse « les liaisons dangereuses ». L’homme possède un appétit libido effrénée, entouré de nymphomanes, son estomac bien rempli, ça saute sur tout ce qui bouge y compris les poupées de cire. J’ai pensé à « Barry Lyndon » dans la même trempe, ça peut être bien et peut mieux faire, la mise en scène musicale rythmée sans temps mort. Un peu long sur la durée, une drôlerie de machin chouette, pas d’émotion transcendante ni de psychologie dans ce délire d’orgie femme homme Casanovien sans intérêt à intrigue, montrer une scène de théâtre jouant le jeu qui choqua le plus sa société de phallocrate d’époque. Les effets spéciaux rendus maritimes sont très bien comme ambiance bruitage, la mer est une poubelle sac plastique ventilée, une métaphore physique dans un unique décor spécial.
    Estonius
    Estonius

    3 359 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 août 2018
    Premier constat : Donald Sutherland est bon (ce qui n'est pas toujours le cas). Deuxième constat : c'est trop long, bavard, sentencieux, boursouflé et ennuyeux, c'est souvent laid, et l'érotisme est quasiment absent ce qui est un comble avec un tel sujet, Fellini a truffé son film de scènes baroques qui ne réussissent qu'à être ridicules comme l'opéra avec Daniel Emilfork ou la scène chez les Wurtenberg. Faut-il parler aussi de ces morceaux d'histoires dont on ne saura jamais la fin ou des bâches en plastiques en guise d'océan ? Troisième constat : C'est un film à message, alors je vais vous dire : que Fellini ait un compte à régler avec le personnage de Casanova, je m'en tape, mais à un point que vous ne pouvez même pas imaginer !
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 août 2017
    C'est en plein XVIIIème que Federico Fellini nous envoie une fois le remarquable Amarcord terminé, pour mettre en scène l'histoire de Casanova et ses diverses aventures, oscillant entre glamours et sombres.

    Si l'immense Federico Fellini m'a déjà déçu une fois, je ne pensais pas que la seconde serait avec Casanova, et pourtant... il propose là trois heures d'ennuie où il nous invite dans un immense foutoir baroque pour y suivre un dragueur en collant plus énervant et inintéressant qu'autres choses. Fellini propose là son Casanova, mettant en avant une sexualité qui relève plus de la pathologie que du vrai désir, livrant un discours contre la séduction à travers un personnage machiste cachant son homosexualité et la peur de cette dernière, ainsi que des femmes.

    Tout n'est pas à jeter non plus, notamment la partition de Nino Rota, comme toujours, ainsi qu'un soupçon d'ambiance crasse par moment, servant le propos mais retombant toujours trop vite dans la caricature et l'inintérêt. Fellini enchaîne les choix douteux et étranges, ainsi que les fautes de goûts, tandis que l'oeuvre est affreusement lente, et surtout hystérique et très fatigante, en voulant ridiculiser le fameux séducteur, le pourtant brillant cinéaste italien se ridiculise lui-même.

    Côté casting, le pourtant remarquable Donald Sutherland a rarement été aussi mauvais, guère aidé par l'écriture de son rôle, tandis que Daniel Emilfork est insupportable. L'oeuvre est vide, et plusieurs séquences en sont symptomatiques, tombant régulièrement dans le médiocre à l'image des scènes amoureuses tandis que Casanova est souvent brouillon, à l'image des décors. Même la photographie est dégueulasse, à l'image du reste, pour une oeuvre qui ne raconte finalement pas grand chose...

    Federico Fellini propose avec Casanova deux heures trente de badinages et de vide articulés autour d'un machiste peureux bien souvent ridicule, à l'image du travail du cinéaste italien pour cette oeuvre, qui contraste tellement avec les longs-métrages si remarquables, riches et puissants qu'il a su faire...
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