Le film Gaza-Strophe a reçu le Grand Prix du Jury ainsi que le Prix du Jury des jeunes journalistes au 21e Festival du Film d'Histoire de Pessac en 2010, catégorie documentaire. Il a aussi reçu le Grand Prix France TV - Enjeux méditérranéens au 21e Festival International du documentaire et du reportage méditérranéen à Marseille. Il a enfin reçu le Prix Ahmed Attia pour le dialogue des cultures au Medimed 2010 à Barcelone et le Prix El Ard au Al Ard Doc Film Festival 2011 à Cagliari.
Samir Abdallah, un des deux réalisateurs est un égyptien installé en France depuis l'âge de six ans. Il réalise des films documentaires depuis 1983. Il anime depuis 1994 le réseau "Cinémétèque", destiné à faire connaître le cinéma des "peuples de trop", films et programmes documentaires exprimant un point de vue critique sur le monde contemporain.
Khéridine Mabrouk se passionne de bd depuis son plus jeune âge et devient vite auteur et illustrateur pour le "Neuvième Art". Mais aussi passionné de cinéma et puisant ses sources en Orient, il met son sens à part du graphisme au service de projets d'animation, avant de participer à ce documentaire. Comme son co-réalisateur Samir Abdallah, il s'est toujours montré engagé, participant à des revues réfléchissant sur la place de la culture musulmane.
Le colonel Desmond Travers, membre de la commission Goldstone (commission fondée afin d'enquêter sur les violences, passées et à venir, imputées aux forces de sécurité et groupes politiques et paramilitaires à Gaza) nous parle de la situation sur les lieux: "Nous avons visité les mêmes endroits. Le film confirme ce que nous avons trouvé plusieurs mois après. Il est important que les gens puissent voir ce film et se fassent leur propre idée sur ce qui s'est passé durant ces trois semaines, lorsque les forces armées israéliennes ont donné l'assaut. En effet, le rapport Goldstone fait près de cinq cents pages et décrit des faits dans un langage technique et juridique qui peut décourager certains de le lire. En regardant le film, j'ai été frappé par le fait que nous ne devons pas oublier que la situation à Gaza s'est dégradée depuis que ces images ont été tournées, il y a un an et demi. »