Des années que j'attendais de visionner l'oeuvre, et enfin je le découvre dans toute sa splendeur. C'est pour moi, un des meilleurs films.
Adapté du roman de Patrick Senecal (qui pour moi est le meilleur de l'histoire) paru dans les années 90. 51 50 rue des Ormes est un film choc où théories sur la justice le bien le mal sont évoqués en permanence, et utilise le moyen de l'allégorie à pour les illustrer, notamment et principalement, avec les parties d'échecs. Celui qui met en avant ces évocations de la justice et ces parties d'échecs, c'est Jacques Beaulieu, le grand psychopathe du film, que l'on ne pourrait pas qualifier de manière convaincu, de méchant.
des interprétations bluffantes notamment celle de Marc André Grondin qui est une des meilleures
Pour résumer en 2-3 mots, un jeune étudiant en audiovisuel, Yannick Bérubé, fait une chute à vélo, dans une rue de sa ville qui lui est inconnue, il demande du secours à un homme habitant dans cette rue, Jacques Beaulieu, mais l'homme retient quelqu'un en captivité et Yannick va s'en rendre compte, Jacques va donc l'enfermer. Ensuite l'histoire se complique, et je pense que de tous les films un peu névrotiques (et y'en a beaucoup) qui parlent de la justice, c'est dans celui ci que l'on a le plus de difficultés à se faire sa propre opinion sur la situation.
Absolument incroyable pour son angoisse permanente procurée.
Des décors splendides et très perfectionnés.
Le langage québécois est de temps à autres difficilement cernable mais est compréhensible pour nous autres français avec de légers efforts. Je trouve que le scénario est légèrement meilleur dans le roman que dans le film, de même pour la présentation plus intense de l'histoire, (c'est comme ça dans tous les romans, c'est toujours présentée d'une manière plus précise, et souvent meilleure). Je le déconseille aux moins de 16 ans. 4/5