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benoitG80
3 410 abonnés
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3,5
Publiée le 4 décembre 2011
"Les Lyonnais" surprend par ce côté sobre de la mise en scène ! De ce fait, ce film qui aurait pu être un énième opus sur le milieu du banditisme, se révèle une étude soignée et efficace de l'histoire du gang des Lyonnais. Gérard Lanvin avec cette force tranquille est complètement dans le rôle de son personnage, Tchéky Kario l'est tout autant ! Le procédé présent/passé qui rythme le film fonctionne bien et éclaire le spectateur même s'il est utilisé de manière un peu brouillonne... Le tout est bien filmé et les images sont assez belles, en particulier dans la période passée. Un film attachant.
Un excellent polar à l'atmosphère digne de ce genre cinématographique. Certes, un petit abus de flashbacks mais on pardonne cette faute à Olivier Marchal qui est désormais un réalisateur qui compte dans le cinéma français.
le quatrième film d'olivier Marchal "LES LYONNAIS" qui retrace l'histoire du gang des lyonnais qui a sévit dans les années 70/75 ; Ce film noir tout en flash back entre hier et aujourd’hui nous plonge dans l'univers du grand banditisme , en filigrane une histoire d'amitié entre deux hommes qui a traversé les années. des scènes d'actions et de violences, des références code d'honneur , loyauté , des valeurs que l'on retrouve dans les film de Marchal. Du cinéma à l'ancienne (mais ce n'est pas du tout péjoratif) un bon policier les acteurs sont justes Lanvin imposant et charismatique dans le rôle de ce patron du banditisme (edmond VidaL) membre du gang l'un des plus grand rôle de gérard Lanvin. un bon moment de cinéma .
Les Lyonnais : Un drame français certes classique mais d’excellente facture. Vraiment, j’ai était agréable surprit par ce film car je m’attendais pas a grand-chose et au final, ça ma prit aux trips. Car, il possède un codé réaliste que j’apprécie, sans surenchère même si on n’évite pas les clichés avec les thèmes principaux : l’amitié, la loyauté entre gangsters… Mais, il y a un coté humain qui est bien prononcé. Et, le scenario a une narration plutôt intéressante. Car, le film s’intéresse plus au passé des personnages qu’a la situation actuelle et c’est bien ficelé. Car, on voit comment c’est crée le gang des Lyonnais : leur réputation, les coups, comme la loyauté a était mené… donc on travers la jeunesse des personnages principaux qui sont d’ailleurs assez attachants et captivant a suives. De plus, il y a un coté violent et sombre qui surplombe l’ambiance qui est maitrisée. Et pour finir, les acteurs sont jouent avec convictions et justesses, mention au charisme de Gérard Lanvin. Donc voila, un très bon polar français : bonne pioche.
Une des qualités, et pas la moindre, du "Suzanne" de Katel Quillévéré était de montrer des acteurs qui se ressemblent. Le film est censé se dérouler sur 30 ans et on voit bien tout le soin mis par la cinéaste à ce que les enfants qui incarnent Suzanne et sa sœur, petites, ou les différents âges de son fils Charlie, soient crédibles. Ils le sont tous, même la gamine boulotte du début qui a les yeux et le sourire de Sara Forestier. Apparemment, Olivier Marchal est d’un avis contraire. A revoir "Les Lyonnais", je reste frappée par la désinvolture de la distribution : Comment croire que Gérard Lanvin jeune puisse être incarné par un comédien qui n’a ni ses yeux, ni sa bouche, ni son menton, ni la forme de son front, ni son implantation de cheveux ?... Rien, vraiment, pas la plus petite ressemblance. Entendons nous bien, Dimitri Storoge est un acteur magnifique, mais le fait de croire qu’il suffit de lui faire porter le même nom que Lanvin (Momon), comme à ses partenaires leur semblant de postiche, est une des grosses faiblesses du film. Olivier Marchal et ses producteurs ont dû passer outre, se persuadant que tout ceci était de l’ordre de la licence, de la convention. Mais comme justement le récit lui même est très convenu - un hommage pour ne pas dire un pillage (le film aurait pu s’appeler "Il était une fois en région Rhône-Alpes") - on regarde tout ça sans un poil d’identification, juste en spectateurs bonasses saluant le professionnalisme de l’équipe technique et la conviction des comédiens.
J'ai souhaité terminer l'année 2011 en beauté en allant voir "Les Lyonnais" au cinéma. Et bien j'ai été servi ! Mon film préféré de l'année 2011 et mon 5ème film préféré.
Un gros film sur le grand banditisme réalisé par le maître du polar et ex-flic Olivier Marchal, qui mêle avec brio faits réels et fiction. J'ai vraiment adoré les multiples flash-backs très bien mis en scène. En tous cas Gérard Lanvin (qui signe ici son second rôle de vrai gangster après celui de l'anarchiste Charlie Bauer dans l'excellent Mesrine : L'Ennemi public n° 1) est encore méconnaissable et vraiment charismatique dans la peau de Monmon Vidal, et Patrick Catalifo en commissaire Max Brauner fait une sublime copie de Michel Neyret, l'ancien N°2 de la PJ de Lyon.
Un grand film français qui traite de la vengeance et des grands bandits rangés et à la retraite (ou pas). Bravo Mr Marchal pour cette merveilleuse surprise, et ce délicieux chef-d'oeuvre. ♥
Les Etats-Unis ont Brian De Palma. La France a Olivier Marchal.
Un policier français fort intéressant. Un casting au poil mis en valeur par une mise en scène implacable. Le scénario inspiré d'une histoire vraie tient en haleine jusqu'au dénouement final inattendu. Un divertissement à voir sans hésiter pour les amateurs du genre. On sent bien la patte de olivier Marchal.
Le gros problème des "Lyonnais" d'Olivier Marchal est facilement identifiable.Il veut rendre hommage au polar mythologique des années 70 made in France(ceux de Lautner,Verneuil ou Melville),mais il ne fait que répéter les poncifs les plus éculés.La nostalgie de Marchal aveugle sa potentielle crédibilité.De plus,son gangster movie se révèle trop gentillet,et pâtit surtout d'une musique trop envahissante.En gros,l'ex-policier ne fait pas dans la dentelle.Par contre,il n'a pas son pareil pour filmer des braquages enlevés,pour orchestrer des morts violentes et pour trouver un casting de gueules cassés.En chef de meute de gitans rangé des voitures,Gérard Lanvin est à domicile.Machoires serrées et code de l'honneur en bandoulière,il est imperturbable.L'histoire repose surtout autour de cette loyauté entre les ex-complices.Une loyauté admirable,mais pesante,qui l'emmène droit dans le mur.Les scènes de flash-backs sont ratées,expédiées et avec des acteurs hors-sujet.La partie contemporaine en revanche est crépusculaire ce qu'il faut,et Lanvin porte le film à bout de bras,secondé honorablement par Tcheky Karyo.On pense pas mal au "Grand Pardon".
Avec Les Lyonnais, Olivier Marshall renoue avec les codes des vieux polars français à la Verneuil et à la Lautner, ma foi le résultat est très intéressant. Cette intrigue assez classique, basée sur des faits réels, nous invite à suivre le parcours de deux gangsters sur 40 ans, il s'agit avant tout d'une histoire d'amitié virile très bien tournée. Le choix de suivre le fil de l'histoire en mélangeant flash-back et scènes contemporaines apparaît très judicieux et permet de moduler le rythme. Quant au casting, on sent la complicité entre des acteurs qui déploient tout leur savoir- faire, Tchéky Karyo y est fidèle à lui-même, Gérard Lanvin impressionne par une grande sobriété, une puissance fragile inédite. Enfin la gueule des seconds couteaux comme le regretté Daniel Duval demeure très sympathique, Patrick Catalifo se révèle surprenant de justesse et Dimitri Storoge tend revisite avec plaisir le style Mesrine / Cassel. Le scénario flamboyant se révèle au final très habile et tient le spectateur en haleine jusqu'aux toutes dernières ois, on ne saurait ignorer quelques similitudes (et pas les meilleurs) avec l'ambiance Le Grand pardon, on peut ne peut au final regretter qu'un petit manque d'ambition sur certaines séquences. L'ensemble se laisse voir avec un plaisir très certain, mais dans un autre style, avec un scénario probablement remanié, on aurait aussi bien voulu voir à l'oeuvre cette fameuse collaboration Marshal / Delon tant espérée.
Marchal laisse un peu tomber ses flics dépressifs, carburant au whisky et fumant comme des pompiers pour s'attarder sur le groupe des Lyonnais, un gang de braqueurs sévissant dans la région lyonnaise dans les années 70. Le chef de ce groupe, Edmond Vidal, devait être incarné au cinéma au départ par Alain Delon avant que des divergences artistiques ne le fassent renoncer au projet. C'est Lanvin finalement qui le remplacera. Alors, je n'ai rien contre Lanvin, bien au contraire, il fait le taf comme on dit. Mais j'aurais vraiment aimé revoir Delon une dernière fois dans un bon polar et puis surtout que signifie avoir des divergences artistiques ? Sur le piteux Astérix aux Jeux Olympiques, il n'y en avait pas. Ce serait encore une histoire de gros sous que ça ne m'étonnerait pas. Pour en revenir aux Lyonnais, il y a deux films dans le film. La jeunesse de "Momond" et par extension le grand banditisme durant les années 70 qui avait comme caractéristiques : le sens de l'honneur, le sens de la famille, l'amitié virile, les jolies femmes, les belles voitures, les belles montres. Sujet évidemment cinématographique et déjà traité ces dernières années par Richet dans son diptyque sur Mesrine. Autant de notions qui ont aujourd'hui disparu. Cela va de soi. D'ailleurs, le Edmon Vidal d'aujourd'hui se débat dans un monde qu'il ne comprend plus et qui ne partage pas les mêmes valeurs. Lorsqu'il veut faire évader son ami d'enfance, Serge Suttel, par des voyous, ces derniers tuent un policier. Lorsqu'il est traqué par Zerbib, ce dernier s'en prend à son chien. Il n'y a que le commissaire Brauner qui semble encore avoir du respect pour lui. Peut-être est-ce l'alter égo de Olivier Marchal nostalgique de cette période ? Les Lyonnais n'atteint évidemment pas le souffle du Grand Pardon, du Parrain, de certains films de Scorsese ou de Leone auxquels il fait référence ("un homme qui bat sa femme n'est pas un homme", la scène du chien rappelle celle du cheval du Parrain) mais c'est un excellent polar avec d'excellents acteurs, tous très attachants, viril et sincère, à l'image de son réalisateur Olivier Marchal.
Les lyonnais est le meilleur film d'Olivier Marchal !Ce réalisateur, ancien policier, est très à l'aise avec les polars et les films sombres et durs, mais pour une fois, il ne nous parle pas de policiers et donc de son passé mais de ceux qui se retrouvent de l'autre coté, les méchants, les braqueurs de banques, les gitans et leurs codes. L'histoire nous parlent de gens qui ont réellement existé dans les années 70 et le film nous parle de leurs aventures à l'époque et ce que pourrait être leurs vies aujourd'hui. Le casting avec Gerard Lanvin et Tcheeky Kario est excellent et ces gueules cassées sont très crédibles ! La réalisation est soignée, il n'y a rien à redire, on reconnait la patte d'Olivier Marchal.
Après un "36 Quai des Orfèvres" excellent et un "MR 73" très décevant, j'ai visionné le dernier film d'Olivier Marchal avec beaucoup d'intérêt. Et le réalisateur est revenu en force avec "Les Lyonnais". C'est un bon film avec un casting efficace, une mise en scène travaillée et un scénario bien ficelé. La spécialité d'Olivier Marchal est de dénoncer la corruption, la manipulation et la trahison tant au niveau des organisations mafieuses que des autorités policières qui normalement doivent montrer l'exemple. Avec ce film, Olivier Marchal démontre bien les vices de la société dans laquelle on vit et se rapproche indéniablement en ce sens de son premier film "36 Quai des Orfèvres" sans tomber dans l'excès et le pathos comme il a malheureusement fait dans "MR 73". Quand aux acteurs, ils excellent dans l'interprétation, à l'image d'un Gérard Lanvin et d'un Tchéky Karyo au top de leur forme. Ce film est à voir et redonne un élan positif à son réalisateur Olivier Marchal.
Cette évocation du fameux gang ayant sévi dans les années 70 repose sur la psychologie des deux cerveaux, amis depuis l'enfance, et non sur leurs "faits d'arme". Un pamphlet sur l'amitié et ses trahisons rendent cette oeuvre de ce fait quelque peu limitée. On sent chez l'auteur une certaine admiration pour le "héros" de la bande, inflexible dans sa ligne de conduite et toujours vivant à ce jour. C'est pas mal fait, la mise en avant du code de l'honneur permanente et Gérard Lanvin est impeccable. Mais il manque quelque chose pour avoir envie de revoir un jour ce film.
Autour d’un Gérard Lanvin impérial dans un rôle de truand très charismatique, on trouve un vrai casting de sacrés «gueules» du cinéma français avec, entre autre, Tchéky Karyo, Daniel Duval et Lionnel Astier. Olivier Marchal, en expert es-polar, nous plonge avec «Les Lyonnais» dans l’univers du banditisme, des amitiés et des trahisons entre criminels. Des scènes d'actions et violentes bien réalisées et un montage maîtrisé en forme de flashback pour un film efficacement bien ficelé.
Je ne fais pas partie des (nombreux) détracteurs d'Olivier Marchal, mais j'avoue que je commence à saturer de cet univers qui fait en permanence la part belle aux mêmes thématiques : l'amitié virile, la fragile ligne de démarcation entre flics et voyous, les hommes d'honneur confrontés à la trahison... Du coup on a droit à des répliques grandiloquentes débitées avec un sérieux papal, et à des scènes cliché comme c'est pas permis. D'autre part la photographie brunâtre utilisée lors des flashbacks est assez immonde. En plus Gérard Lanvin avec ce bouc blanc c'est juste pas possible! (pour les connaisseurs de sa filmo, je pense que Marchal a récupéré les restes de la couleur hideuse d'Olivia Bonamy dans "MR13"!) Bref, "Les Lyonnais" reste un divertissement regardable, mais je pense qu'il y avait vraiment mieux à faire avec l'histoire extraordinaire de ce fameux gang.