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Votre avis sur Les Lyonnais ?
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Caine78
Il faut avouer que ces trois étoiles sont assez généreuses tant je ne lui ai rien trouvé d'exceptionnel au nouveau film d'Olivier Marchal. J'ai même trouvé le temps particulièrement long devant une scène d'ouverture interminable essayant de refaire celle du mariage dans « Le Parrain » sans le moindre succès. D'autant qu'on retrouve les défauts habituels du cinéma de Marchal : style visuel assez chargé, musique omniprésente... Malgré tout, j'ai fini par rentrer dans cette histoire de vengeance et d'amitié virile offrant des personnages d'une certaine tenue, correctement joué d'ailleurs par Gérard Lanvin et surtout Tchéky Karyo. De plus, ce procédé habituellement si casse-gueule de filmer à la fois la jeunesse des héros et leur présent s'avère pour une fois plutôt réussi, la reconstitution d'époque et l'évocation de certains faits (l'importance du SAC notamment) offrant une matière plutôt convaincante au réalisateur de « 36, Quai des Orfèvres ». Je n'en suis pas sorti emballé, mais à l'image d'une fin sobre et filmée assez subtilement, « Les Lyonnais » ne démérite pas, à défaut d'être le grand polar que l'on pouvait espérer.
this is my movies
Prévu au départ comme un dyptique, le retrait d'A. Delon du projet a obligé O. Marchal à tailler dans le gras et a fractionné son film, jonglant avec les époques au milieu du film. De la même façon, cela l'a aussi obligé à se recentrer sur l'essentiel ce qui donne un film dense et serré. Les acteurs sont à l'aise et les ont visiblement du plaisir à dire les dialogues comme toujours très fleuris de Marchal et nous offrent des prestations solides et ténébreuses. C'est parfois un peu énervant et grandiloquent mais Marchal est le seul en France à le faire et il le fait plutôt bien. La réalisation est comme toujours très propre, avec une découpage nerveux et une abondance de gros plans sur les visages burinés et marqués de ses interprètes. Un polar français classique, au sens noble du terme, le plus grand public de Marchal (rythme soutenu, intrigue lisible, thèmes universels) malgré une forte dose de violence qui choquera la bourgeoise. D'autres critiques sur
Un très bon film de gangster d'Olivier Marchal avec Gérard Lanvin , Tcheky Karyo, Daniel Duval et Patrick Catalifo.
Olivier Marchal signe un polar efficace et violent sur le « gang des Lyonnais », un groupe de sérial-braqueurs qui commettaient leurs larcins dans la capitale des Gaules comme partout en France au cours des années 70. En choisissant de centrer son intrigue sur ses membres devenus sexagénaires et rangés des voitures, il nous montrait avec malice que le passé se rappelait toujours à nous, et de manière encore plus frontale lorsque l’on mène une paisible retraite de truand. Une belle brochette de gueules du cinéma français (Gérard Lanvin, Tchéky Karyo, Lionnel Astier, Daniel Duval, Étienne Chicot,...) pour ce récit très masculin qui mêle faits réels et fiction.
Et c'est reparti pour le cinéma "flics et gangsters" à la française d'Olivier Marchal qui n'imagine pas tout ce petit monde sans caïds qui roulent des mécaniques ou sans flics fumeurs mal léchés. Une compilation de clichés et stéréotypes du pauvre sans aucune classe. Gérard Lanvin pense que le cinéma de papa, c'est le vrai cinéma. C'est juste daté et ringard. A trop critiquer le cinéma américain il devrait au contraire agiter ses a priori et regarder n'importe quel Scorcese. Parce que là il est tout juste bon à tourner ce genre de téléfilm "haut de gamme" aussi passionnant qu'une saga de l'été sur France 2.
Même si le film ne révolutionne pas le genre, Olivier Marchal a le mérite de ne pas tricher avec le spectateur, et l'ensemble est relativement classe et plaisant à regarder.
Il nous transmet sa passion pour les polars, ceux où les gangsters n'ont qu'une "parole" et où l'amitié est plus forte que tout.
L'histoire, qui n'offre pas réellement de surprise, est compensée par des dialogues bien sentis et des fusillades qui nous collent à notre siège. Certaines scènes sont brutes de décoffrage et nous jettent quelques frissons dans le dos (notamment la scène de l'hôpital).
Le réalisateur a un sens du rythme qui est impeccable, ce qui fait qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer, à l'image de ces allers-retours dans le temps qui nous offrent deux fils rouges (années 70/aujourd'hui). On ne perd jamais le fil, même si certaines transitions sont un peu trop directes.
Côté acteurs, Gérard Lanvin a la gueule de l'emploi et joue juste, mais ce sont les deux jeunes Olivier Chantreau/Dimitri Storoge qui retiennent notre attention. Les seconds rôles ne sont pas non plus oubliés et ont chacun leur importance dans le cours de l'histoire. Un casting bien équilibré en somme, qui permet de découvrir de belles gueules.
Dommage que la fin soit ratée : trop directe et cousue de fil blanc, elle déséquilibre le reste du film ce qui fait qu'on reste sur notre faim. Deux heures de film n'auraient pas été de refus, les 1h30 (sans compter le générique) sont un peu justes.
Les Lyonnais n'en reste pas moins un bon polar, dans la veine des précédents films d'Olivier Marchal, à savoir MR 73 et 36 Quai des Orfèvres.
Il nous transmet sa passion pour les polars, ceux où les gangsters n'ont qu'une "parole" et où l'amitié est plus forte que tout.
L'histoire, qui n'offre pas réellement de surprise, est compensée par des dialogues bien sentis et des fusillades qui nous collent à notre siège. Certaines scènes sont brutes de décoffrage et nous jettent quelques frissons dans le dos (notamment la scène de l'hôpital).
Le réalisateur a un sens du rythme qui est impeccable, ce qui fait qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer, à l'image de ces allers-retours dans le temps qui nous offrent deux fils rouges (années 70/aujourd'hui). On ne perd jamais le fil, même si certaines transitions sont un peu trop directes.
Côté acteurs, Gérard Lanvin a la gueule de l'emploi et joue juste, mais ce sont les deux jeunes Olivier Chantreau/Dimitri Storoge qui retiennent notre attention. Les seconds rôles ne sont pas non plus oubliés et ont chacun leur importance dans le cours de l'histoire. Un casting bien équilibré en somme, qui permet de découvrir de belles gueules.
Dommage que la fin soit ratée : trop directe et cousue de fil blanc, elle déséquilibre le reste du film ce qui fait qu'on reste sur notre faim. Deux heures de film n'auraient pas été de refus, les 1h30 (sans compter le générique) sont un peu justes.
Les Lyonnais n'en reste pas moins un bon polar, dans la veine des précédents films d'Olivier Marchal, à savoir MR 73 et 36 Quai des Orfèvres.
Les lyonnais est une merveille! Olivier Marchal nous a encore gaté. Un scénario très bien construit, une très belle réalisation avec les scènes du passé et celle du présent, des acteurs extraordinaire (Gérard Lanvin, Tchéky Karyo surtout), et une bande son excellente. Les dialogues également excellents. Les lyonnais est un superbe polar qui, à l'inverse de 36 quai des orfèvres, se situe du côté des gangsters.
D'habitude je n'aime pas les films à la gloire des malfrats, mais là je fais une exception. Lanvin magistral, magnifique, un grand acteur, et quelle présence !
Une fresque haletante sur le gang des Lyonnais, groupe de criminels sévissant dans les années 1970 en France. Le film n'est pas d'une grande originalité mais Olivier Marchal dépeint avec brio les us et coutumes des gangsters de l'époque, qui malgré leurs activités criminelles avaient bien plus de valeurs que les malfrats d'aujourd'hui. Le film à le mérite de ne pas être manichéen, les Lyonnais ne sont heureusement pas glorifiés, ce qui aurait été malhonnête et dommageable. Une réalisation simple mais réussie, un casting de gueules cassées haut en couleur, pour un film intéressant et efficace. Une réussite.
Très agréablement surpris par cette histoire de gangsters basée sur l’histoire vraie du gang des lyonnais. Film très prenant, dur parfois, très bien interprété, avec un excellent Gérard Lanvin comme à son habitude, et surtout, un film que je n’ai vraiment trouvé à aucun moment ennuyeux ou trop long. J'ai juste relevé un petit problème de casting avec Momon jeune, qui est très bien interprété mais pas du tout raccord avec Lanvin adulte, mais cela reste un détail.
Même si c’est évidement son seul domaine de prédilection, Olivier Marchal prouve une fois de plus que l’on est parfaitement capable de faire du bon polar à la française, captivant et très bien réalisé, et n'écoutez pas les grincheux qui boudent leur plaisir sous le seul prétexte que c'est un policier "made in France". Je le recommande et me laisse même aller à un... 4 étoiles !
Même si c’est évidement son seul domaine de prédilection, Olivier Marchal prouve une fois de plus que l’on est parfaitement capable de faire du bon polar à la française, captivant et très bien réalisé, et n'écoutez pas les grincheux qui boudent leur plaisir sous le seul prétexte que c'est un policier "made in France". Je le recommande et me laisse même aller à un... 4 étoiles !
TTNOUGAT
Le prototype du film policier des années 2010 mis en scène pour les jeunes avec des successions de plans si rapides, se passant à 40 ans d'écart, que l'esprit ne suit pas toujours surtout au début. Cela ne contrarie pas le jeune public actuel qui n'est jamais gêné de ne pas tout comprendre du moment qu'il a de la violence plein les yeux et des propos appuyés plein les oreilles. C'est fait selon la mode américaine; Scorsese, de Palma ou Coppola ne désavoueraient pas. L'histoire est classique et a deux grands mérites: le premier étant de montrer que c'est en prison qu'on devient un super voyou, le second étant de prouver que c'est un choix qui ne devrait faire envie à personne. Lanvin y est magnifique de tenue, mais il est vraiment trop peu ressemblant avec le personnage de sa jeunesse, c'est gênant. Olivier Marchal sait de quoi il parle, il aurait pu s'engager un peu plus encore sur le versant politique, sa réalisation est bonne mais il oublie de rendre ses personnages plus attachants ou plus détestables à moins qu'il tienne à les mettre tous dans le même sac: malfrats et policiers. La musique n'est pas le point fort du film.
Félix F
Un polar efficace, sur la vie d'un ancien truand français. C'est Violent, souvent noir, mais plutôt prenant. Les acteurs sont correct, même si certain ne sont pas très convainquant (Notamment Nick le Grec vers la fin du film) Un bon film à voir au moins une fois, pour ce faire une idée de qui était Edmond Vidal.
"Les Lyonnais" - Un polar français assez basique, pas mon genre du tout. Avis très subjectif. Un rythme faussement efficace, les séquences de flashback s'intègrent maladroitement au récit. L'interprétation est poussive avec des acteurs qui surjouent. Une ambiance de gangsters mortuaire qui m'a donné envie de dormir.
Retrouvez mes critiques sur: http://cineglobe.canalblog.com/
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On reconnaît la touche Olivier Marchal : Le banditisme, la violence, les flics et surtout toujours une fin inattendue et surprenante.
soniadidierkmurgia
Olivier Marchal a réalisé quatre films qui sont autant de tentatives louables de réhabiliter un genre dans lequel le cinéma français a brillé tout au long des années 60 à 80. Ses films sont imparfaits et souvent manichéens mais ils sont tous parfaitement sincères et s'appuient sur la parfaite connaissance du milieu de Marchal, lui-même ancien flic. Le gang des Lyonnais avaient défrayé la chronique dans les années 70, Marchal a eu la bonne idée d'imaginer le devenir des anciens malfrats une fois leur peine de prison purgées. Ces hommes devenus quinquagénaires n'en n'auront jamais fini avec leurs vieux démons comme Tcheky Karyo ou avec leur attachement à un sens de l'honneur en train de disparaître comme Gérard Lanvin. Adroitement et de manière équilibrée, le scénario alterne les scènes d'actualité avec les flashbacks qui expliquent pourquoi les deux hommes en sont arrivées à cette relation fusionnelle qui oblige Lanvin à venir au secours de son ami d'enfance au risque de sa vie. Le thème du passé qui remonte à la surface est récurrent dans le genre policier et Marchal s'en saisit très bien pour nous livrer un film captivant même si non dénué de clichés. La fin nous livre une version qui peut être lue de différentes manières si on se réfère à une scène du début du film. Notons au passage la fidélité de Marchal à une bande d'acteurs qui le suivent depuis ses débuts comme Gérald Laroche ou François Levantal.
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