Le réalisateur, Marat Sarulu, a voulu faire de son film un hymne à la tolérance : "Cette histoire s'inspire des problèmes liés aux sentiments d'appartenance culturelle ou ethnique. Chaque tentative de classification est une dangereuse illusion qui génère la peur, l'hostilité et l'oppression. Durant la dremière vague d'émigration de kazakhs et de russes d'Asie Centrale, beaucoup ont quitté leur région, oubliant leur culture basée sur les liens, l'intégration et des traditions communes vieilles de plusieurs siècles. J'ai grandi dans une culture multiethnique, avec ses qualités et ses défauts, ses excès et ses bonheurs. Je crois que les idées qui traversent ce film sont des remèdes contre la peur. Nous appartenons tous à la même race, à la même famille."
Chant des mers du sud a remporté le Prix du Public au Festival des 3 Continents à Nantes en 2008 ainsi qu'au Festival Asiatica de Rome, la même année.
Le film a également été sélectionné aux Festivals de Pusan et Cottbus en 2008. L'année suivante, il a été présenté à Rotterdam, Göteborg, Vesoul, Mons, Deauville, Hong Kong, Granada, Innsbruck et Sarajevo.