Pour parler de la vie en entreprise, domaine qui n'est pas sa spécialité, Mathias Gokalp n'a rien voulu laisser au hasard et s'est beaucoup documenté. D'abord de manière littéraire. Il s'est notamment appuyé sur La misère du monde de Pierre Bourdieu, Les carnets d'un inspecteur du travail de Gérard Filoche, et le film La Voix de son maitre de Nicolas Philibert et Gérard Mordillat. Puis au moyen de rencontres, avec des représentants syndicaux, des consultants chargés de restructuration, à qui il posait des questions et faisait lire le scénario en préparation.