Apparaissant pour la première fois en 1959 dans le comics "The Brave and the Bold #25", c'est en 1987 que la Suicide Squad possède sa propre bande dessinée. L'équipe, de son vraie nom "Task Force X" est créée ou plutôt recréer en 1987 par John Ostrander. Composée de bien des personnages, elle aura sans cesse été renouvelée jusqu'à ce que la Warner et DC adaptent leurs aventures, mais avec la version 2016 : Rick Flag, Deadshot, Harley Quinn, El Diablo, Killer Croc, Captain Boomerang, Katana, Enchanteresse et Slipknot.
Personnellement, je ne m'attarderais pas sur le dernier étant donner qu'il à eu une espérance de vie express dans le film. Quand aux autres, ils ont plutôt été très bien penser et chacun à eu droit à plusieurs instants pour que nous puissions parfaitement bien les connaîtrez. Rick en militaire et quasi bras droit d'Amanda Waller qui elle est la meneuse de troupe sans foi ni loin, n'hésitant pas à parfaitement bien montrer les cros si besoin. Une femme prenant clairement les gens pour des choses et ne pensant qu'à elle. Rick donc en bras droit, étant le second de l'équipe et en couple avec celle se changeant en Enchanteresse, un couple plutôt original surtout que celui-ci est constamment manipulé par cette créature qui, une fois partie, redonne vie à l'amour de sa jeune vie. Deadshot lui est le meneur des super-vilains, criminel sans aucun super pouvoir comme les autres, simplement mercenaire à la grosse artillerie, ses visions sur sa fille lui font constamment comprendre qu'il n'est pas le père idéal, mais la fin nous prouvera qu'il souhaite le meilleur pour elle. Harley Quinn, à la batte de base-ball, au maquillage moitié psychopathe moitié rebelle font d'elle une vilaine ultra sexy et qui ne se fait pas marcher dessus, son amour pour le super instable Joker est au-dessus de tous, formant ensemble le couple nommé "Le Prince et la Princesse de Gotham", en raison de leur méga influence criminelle sur les autres vilains de la ville du chevalier noir. Même s'il n'est pas de l'équipe, le Joker est ici représenté pour la première fois en criminel riche, bling bling mais toujours aussi fou allié. El Diablo ou le pyromane de l'équipe, tourmenté par l'assassinat non voulu de sa famille, hyper tatouer et refusant d'utiliser ses flammes en raison de ce traumatisme personnel, jusqu'à l'instant voulu et provoquer par Deadshot. Killer, le croco ou reptile humain de la bande, très frimeur, très bagarreur, il est le seul dont on ne sera qu'une chose partielle, "l'évolution à été dans le mauvais sens avec lui", comme le dit si bien Waller. Captain et ses joujous d'acier, braqueur de banque jusqu'à ce qu'il se fasse prendre par Le Flash, légèrement allumer dans sa tête, il est bel et bien le plus disperser de tous. Katana en super samouraï moderne, ne combattant que pour l'honneur, on pourra découvrir son passé grâce à Rick. Enchenteresse, sombre, exotique et manipulatrice, sa version humaine est donc l'amour de Rick mais lorsqu'elle est dans sa version finale, elle est une vraie machine de guerre.
Sur le film désormais, la qualité visuelle est enfin presque bonne par rapport à ce que la Warner à toujours eu pour habitude de montrer, si les effets sont moyens par moments, ils restent prenant sur d'autres. Décors et costumes sont hyper bons, les tenues de Deadshot sont bien comme celles des récentes BD et films animés, une scène nous offre un court instant avec Harley en Arlequin rouge et noir avec son homme, sa toute nouvelle tenue est elle, radicalement opposée. Short hyper court ressemblant plus à une culotte, pull léger très reconnaissable et donc, maquillage et coiffure ultra caractéristique du personnage. Son look "sexualisé" est juste respecter sans pour autant être vulgaire. Pour les autres, Killer est très classe et réaliste, les tatouages d'El Diablo typique des anciens prisonniers et habitants des cités de L.A. Niveau jeu, rien à dire pour Harley qui, dans la peau de l’iconique Margot Robbie, s'offre le rôle parfait, la voix parfaite et la gestuelle ou encore le caractère parfait, la scène très colorée du club le prouve à 100%. Will Smith s'offre également à bon rôle mis loin du mercenaire qu'on s'imaginerait, pas vulgaire, pas violent, mais un tireur d'élite restant un père avant tout. Les autres jeux seront aussi très bon, dont celui de Jared Leto en fou furieux richissime mais bien violent pour certains passage. Son jeu prouve que s'il l'on prend sa personne ou sa copine pour des moins que rien, on en paye le prix fort. Niveau action, tout est bien présent et la mise en scène l'est également. Celle qui reste la meilleur est la naissance d'Harleen Quinzel en Harley Quinn, la musique, le jeu et la mise en boîte est parfaitement théâtrale. Déjà lorsque l'on voit Harley pour la première fois, le ton est donné. La bande son aussi est très bien choisie, pop, rap et un soupçon d'RNB pour pimenter et modernisé cette escadron de la mort vieux de quelques belles années. Le combat final est très bien gérer, un ensemble visuel très bon et une chorégraphie rondement menée. La Suicid Squad est clairement la version criminelle des Avengers ou de la Justice League. Une sorte de premier cross-over des super-vilains de DC. Globalement donc, un très bon film avec un jeu hyper bon pour l'une, plutôt gentil pour l'autre, psychologique pour le légendaire prince, et respecter pour les suivant. Les fans de toujours auront bien bouder celui-ci par son manque de violence visuelle et verbale, ayant fait le succès de l'équipe, mais étant tous public, tous n'est pas permis. Personnellement, j'aurais eu l'immense plaisir de découvrir Harley, et Margot en Harley, toutes 2 ultra pétillantes pour un personnage provocateur mais tellement badass. Suicid Squad, ou plutôt Dead Squad.