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soniadidierkmurgia
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4,5
Publiée le 7 janvier 2013
Le malheur de “Dernières heures à Denver” est d’être sorti la même année que « Seven » du surdoué David Fincher qui avait fait un carton en surfant habilement sur la vague des serial killers inventifs lancée quatre ans plus tôt par le sublime « Silence des agneaux » de Jonathan Demme. Gary Fleder qui y démontre des qualités similaires à celle de Fincher était sans aucun doute promis à une carrière prometteuse qui malheureusement n’a jamais vraiment décollé. Ce thriller parfaitement maîtrisé était pourtant un coup de maître pour une première réalisation. Fleder qui utilise adroitement le charme latino d’Andy Garcia, parfait de sobriété lui adjoint un casting « fort en gueules » du meilleur effet. Christopher Walken dans la lignée de ses prestations mythiques chez Abel Ferrara (« The king of New York ») et Tony Scott (« True Romance ») est inquiétant et étrange à souhait, Steve Buscemi en tueur à gages fonctionnarisé assure le service après vente, Christopher Lloyd le docteur fou de la trilogie « Retour vers le futur » est bouleversant dans un rôle à contre-emploi, Jack Warden en conteur désabusé de cette drôle d’histoire de « blé noir » est à son affaire. Mais le clou du film est incontestablement la prestation d’un Treat Williams en vétéran du Vietnam absolument incontrôlable qui est un peu le grand frère en plus déjanté du Walter Sobchak lias John Goodman des frères Coen (« The big Lebowksi »). C’est par lui que l’affaire « foirera » comme il le reprochera à un Andy Garcia qu’il avait lui-même supplié de le mettre dans le coup. Le propos initial est un peu mince mais ce qui intéresse Fleder c’est le dilemme cornélien qui torture Andy Garcia se faisant un devoir de sauver une bande de ringards qu’il est allé sortir bien malencontreusement de leur retraite. La bande son comme la photographie sont à l’avenant du travail de Fleder dont le film avait décroché le prix spécial du jury au festival de Cognac en 1996. A recommander à tous les amateurs de thriller décalés. A noter une appartion de Buddy Guy pour un blues endiablé dans une boîte de nuit.
J'ai bien aimé ce film, qui nous raconte une histoire de gangster, en nous montrant tout ce petit monde mafieux, fait d'utilisation de la force, de la violence, avec un regard un peu désabusé sur tout ça...Il y a aussi tout un tas de codes, de rituels communs un langage commun qu'ils maitrisent. Donc on plonge en quelque sorte dans une sous-culture, celle de la mafia de Denver (mais ça pourrait être n'importe quelle autre grande ville). Le point fort de ce film, à mon avis, est qu'il s'agit pour la bande de cinq hommes que l'on suit, de mafieux plus ou moins repenti et en bout de course, qui ont fait de la prison et qui sont passés à autre chose, à une autre vie, même si le passé finit par les rattraper. Je trouve que le film arrive à très bien les humaniser, à montrer leurs défauts, leurs fêlures, mais aussi les qualités qu'ils peuvent avoir. Andy Garcia y est très charismatique, mais en fait j'ai trouvé tous les seconds rôles bien développés, bien portés par leurs acteurs. A noter aussi la présence dans les "méchants" de Steve Buscemi et de Christopher Walken, très bons...Toutefois, le reproche que l'on peut faire à ce film est finalement plus sur la forme que sur le fond: on comprend le message (sur le fond) que veut faire passer le film, celui que ces anciens mafieux se font rattraper par leur passé. Sur la forme, par contre, j'ai trouvé que les personnages étaient trop résignés, pas assez proactifs...J'ai attendu un rebondissement de situation qui n'est jamais venu.
Passer à la trappe aux USA, la raison est son coté soi-disant Pulp Fiction. Raison à mes yeux pas très convaincante enfin bon. Dernières heures à Denver en éloge d'un casting avec Andy Garcia, Christopher Walken, Christopher Lloyd, puis Buscemi en voleur d'âmes. Pas mal de scènes mémorables, surtout les face-to-face Garcia/Walken.
Un gangster repenti accepte un dernier coup pour se renflouer. Le pitch fait déjà vu, le film ne semble pas savoir s’il doit jouer la carte du sérieux ou de l’humour et devient de plus en plus confus au fur et à mesure qu’il avance. Ça se laisse suivre mais c’est à peu près tout, même Andy Garcia très impliqué n’arrive pas à élever l’ensemble.
Un thriller sympa mais qui aurait pu être bien meilleur, la 1ere partie est bonne contrairement à la 2e bien trop classique et prévisible. Le scénario est assez léger et se révèle sans réel surprise. Le casting et les acteurs sont très bons avec en tête un Andy Garcia toujours au top.
Un gangster devenu réglo accepte de rendre service à un caïd de Denver, et engage une bande de bras cassés à cet effet. Sauf que leur opération va très mal tourner. La première moitié du film est fort sympathique, avec de l'humour noir et des personnages barrés, incarnés par une série d'acteurs très appréciables : Andy Garcia, Christopher Lloyd, William Forsythe, Treat Williams, Steve Buscemi, ou encore Christopher Walken ! Par ailleurs, avec des scènes nocturnes et des gros plans, Gary Fleder parvient à donner à l'ensemble une ambiance glauque et crasseuse, qui renforce le côté détraqué des personnages. Le souci vient avec la deuxième moitié, qui n'apporte au final pas grand chose d'autre qu'une simple histoire de fatalité, sans grand enjeu. Les dialogues se veulent décalés avec leur argot spécifique, mais tombent plusieurs fois à plat, et le scénario a tendance à partir dans plusieurs directions. Dommage car "Things to Do in Denver When You're Dead" aurait pu être bien meilleur. Il n'en demeure pas moins un policier très correct.
Petit classic que je n avais pas encore vu bien sympa de la a dire que c est un film a voir loin de moi... Un super andi Garcia comme souvent dirige une bande de malfrat pour le compte de chrisophe Walken et sa tourne mal... Je crois que j ai résume le scénario pas transcendant en soit !!! Mais le film se laisse assez bien regarder. Les personnages sont plutot intéressant et asser tares dans l ensemble ce qui nous donnes de bonnes scènes avec des bon dialogues la mise en scène est bonne, ainsi que l ambiance plutôt sombre de la ville qui est bien retranscrite, il y a peu de couleur vive rendant l endroit encore plus triste et oppresant. On apprécie le film assez facilement passant du cote voyou au cote amoureux avec légèreté mais le film est pourtant loin de faire le minimum il nous divertit avec succès et le film s aver crédible malgré les années.
Bien plus qu'un Tarantino like comme il a pu etre affublé à cause de la société Miramax qui l'a produit, on a là un film noir par éxcelence avec une histoire ou chacun des personnages a son mot à dire apportant à chaques scenes son importance, ça sensibilité, ça violence, son humanisme. C'est un film basé sur la question du "que vais je laisser aux gens que j'aime?", c'est se qui fait avancé se Jimmy the saint(Andy Garcia éxcélent, j'ai enfin compris pourquoi il est un acteur aussi éstimé) pour pouvoir sauver son ame. Jamais outrancier dans ça façon de filmer, Fleder(dont c'est son premier film, le seul de vraiment bon d'ailleurs) utlise son cadre avec justesse et amour pour ses protagonistes et leurs dialogues afin de laisser ses acteurs donner le meilleurs d'eux meme. Une veritable tuerie qui procure une émotion grandissante aux file des minutes jusqu'aux final, ses dernieres heures arrivent à poser de vrai bonnes questions sur la valeur de l'éxistence, son prix et son rendu.
Fort d'une situation originale et d'un casting assez pléthorique, le film demarre bien avant de se prendre les pieds dans des excès "tarentiniens". Les ruptures de ton sont mal maîtrisées et finissent par plomber le long-métrage. On est perdu entre des séquences d'émotions sincères et des moments parodiques plus frustrants qu'autre chose. Walken cabotine de trop, A.Garcia est un peu fade. Le reste des comédiens (S.Buscemi en tête) tire vers le haut ce polar oublié.
Jimmy le Saint (Andy Garcia) est le gérant une drôle d'entreprise: il enregistre et vend des vidéos aux malades en phase terminale afin qu'il puisse laisser un message à leurs familles. Mais les affaires sont dures et, comme ancien malfrat, il accepte un coup pour le "Manipulateur" (Walken) Caïd de Denver. Il s'agit juste de terroriser un jeune type. Un contrat facile mais qui va mal tourner.
Jimmy réunit l'ancienne bande de potes, tous atypiques et rangés des camions.
Critical (Treat Williams) boxeur psychopathe et scato, Franchise (William Forsythe) père de famille aimant et proprio d'un camping miteux, Joe (Christopher Lloyd) projectionniste-porno et lépreux, et Steve Buscem en tueur à gage maniaque. Andy Garcia garde toujours sa classe un peu rétro qui lui va si bien. Christopher Walken en parrain paralytique est tordant de cruauté. Voilà, une partie de la galerie de portraits.
J'aime ce type cinéma pour plusieurs raisons : la personnalité des acteurs et l'ambiance des quartiers, le vieux snack du coin où tout se joue et le narrateur qui est le fil conducteur
Le scénario est un peu mince et la romance ringarde mais le tout dégage une chouette couleur.
Un polar bien noir à l'ambiance glauque et au ton légèrement décalé, rehaussé par un casting très haut de gamme, dominé par Andy Garcia au jeu intériorisé, contrastant avec celui de Chris Walken qui frise la caricature. Mais on se délecte avec les autres acteurs qui composent chacun un personnage pittoresque : Buscemi en tueur patenté étrange, William Forsythe en armoire à glace, Treat Williams en vétéran du Vietnam complètement allumé, Bill Nunn, Christopher Lloyd, Jack Warden...tous excellents. Une petite pépite peu connue qui mérite la découverte.