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Jacques Henri
38 critiques
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4,5
Publiée le 22 mai 2013
Même si la mise en scène Michael Moore plaît ou ne plaît pas, ce film est à voir. Notre système est expliqué clairement, peu être un peu moins profondément que d'autres documentaires, mais cela fait qu'il est aussi très accessible. Informez-vous !
Nouveau film de Michael Moore bien dans la lignée de ses précédents. Malheureusement comme pas mal de réalisateurs en ce moment, un peu moins bien à chaque fois. Sur la forme rien de nouveau et c'est bien ce qui commence à agacer, toujours la même rengaine. Quant au sujet, on apprend pas vraiment grand chose. Le capitalisme on sait ce que c'est. La crise financière aussi, ça fait des mois qu'on nous en parle. Comme d'habitude quelques témoignages tires-larmes des victimes, cette fois ceux qui ont perdu leurs maisons. Bref rien de nouveau. Bush est le mauvais garçon, Obama et Dieu sauveront l'Amérique. Ça a du pleurer dans les chaumières américaines...
Pas besoin d'être d'extrême gauche pour se rendre compte de réalité des faits relatés par Michael Moore. Les preuves sont concrètes, merci pour ces investigations destinées à faire dévoiler la vérité sur les méfaits du capitalisme dans le monde.
Michael Moore endosse une nouvelle fois la robe du procureur pour se livrer à un réquisitoire contre le capitalisme. Deux ans après la crise des subprimes, un an après le krach de 2008, son documentaire stigmatise les méfaits de la collusion entre le bureau ovale et les grandes institutions bancaires. On y découvre les magouilles honteuses mises en œuvre par les chantres de l'économie de marché. C'est convainquant, of course, mais terriblement moorien, à avoir partisan et grand-guignolesque. Michael Moore est un brave garçon, il croit en des idées qu'il défend avec ardeur, mais son œuvre à force de dégager du souffre finit par s'enflammer toute seule pour finalement s'autodétruire. Optant pour la surenchère permanente, il saborde son propre navire argumentatif et perd une bonne part de crédibilité.
Un film trés instructif sur le libéralisme. Michael Moore nous éclaire sur les dérives du capitalisme, il nous en apprend beaucoup sur un monde où le profit passe avant la vie humaine.
Il n’y avait à attendre d’autre de cet "Anticapitalisme pour les nuls" que cette diabolisation du système financier agrémentée des plaintes de pauvres malheureuses victimes de la crise, surtout de la part de Michael Moore, le documentariste dont l’objectivité semble délaissée par un parti-pris frisant le propagandisme. Cette belle leçon de démagogie peut tout simplement être résumée par la célèbre citation du grand génie que fut Einstein: "Les Etats-Unis sont passés de la barbarie à la décadence sans connaitre la civilisation".
Je ne comprends pas grand chose au capitalisme ou comment ça se passe aux Etats-unis et ce film m'a permis d'y voir un peu plus clair. Un très bon documentaire de Michael Moore. A voir même si tout ne nous intéresse pas forcément.
Le moins bon des moore a mes yeux sirement a cause du sujet moins passionnant ou du film peut etre moin bien realisé en tout cas je me rappelle deja preske plus de ce que j'ai vu
Le documentaire est bien mené. C'est intéressant de voir ce qu'il se passe aux Etats-Unis, d'un point de vue des finances. Michael Moore explique à coup d'images d'archives comment les riches s'enrichissent au détriment des pauvres et en éliminant la classe moyenne. Heureusement, il montre également les personnes qui luttent contre la concentration des pouvoirs et de l'argent. Ce que j'apprécie, c'est de voir à les recoins de l'Amérique. La concentration des richesses d'une part et de la pauvreté de l'autre. Nombreuses confrontation entre les employés des banques et les gens destitués.
Michael Moore est de retour et il n'est pas content : nous si. Car même si on connait désormais la recette par coeur, le plaisir reste lui quasiment intact. Car même si le film n'est pas sans quelques passages proches du hors-sujet et que certaines considérations du monsieur n'engage que lui, on peut en revanche toujours se réjouir de son ton toujours aussi réjouissant et provocateur. Car nul doute qu'il n'est pas facile de faire de l'humour sur un sujet aussi difficile et dans l'absolu peu comique. Mais attention : ne pas croire pour autant que Moore va nous la faire "pépère tranquille", histoire avant tout de nous faire rigoler. Non, le constat est bel et bien là, si bien que la synthèse des deux (gravité du propos, spontanéité et humour (relatif) de la forme) est en définitif salutaire à tout point de vue. Du bon docu, certes un peu inégal, mais ô combien enrichissant. Une fois de plus : merci, M. Moore!
Du Michael Moore comme on l'aime ! Si ce dernier nous avait bluffé avec Bowling for Columbine (2002) & Fahrenheit 9/11 (2004), hélas, le dernier en date : Sicko (2007) nous était resté en travers de la gorge. Cette fois-ci, il revient, déterminé et toujours aussi drôle, avec Capitalism : A Love Story (2009), sur les dégâts causés par le capitalisme sur les milliers d'Américains escroqués par leurs employeurs ou leurs établissements bancaires. Le scandale des subprimes, la confiscation de leur maison, le licenciement par milliers, les assurances vie aberrantes prises par les sociétés sur le dos de leurs employés. Michael Moore dévoile l'envers du décor ("l'american way of life"), après les belles et lucratives années US (de 40 à 60), le crash industriel et boursier, les Etats-Unis vus de l'intérieur, spolié par le capitalisme. Un autre visage de l'Amérique se dévoile devant nous, cela fait froid dans le dos !
Les recettes de Michael Moore sont toujours les mêmes, mais elles ont au moins le mérite d’être efficaces. Certes, il faudra s’enfourner – une fois de plus – les sempiternels trémolos très pathos dans lesquels l’homme de Flint se complait souvent, mais au moins a-t-il le mérite d’être clair et incisif. Car oui, c’est avant tout cela la force des films de Michael Moore : leur capacité a susciter l’interrogation, a mettre le doigt là où ça fait mal, et à ne pas laisser indifférent par rapport au sujet traité. Bref, on a encore une fois envie de dire « merci » à Moore de se risquer les paluches dans les sujets brûlants et politiquement très connotés. En somme, voilà un film pédagogique comme on en a peu, intemporel de clairvoyance, et vivant de part la truculence de sa démarche. C’est rare, alors profitons-en…
Michael Moore est de retour pour un nouveau documentaire à la fois drôle et percutant. Si Capitalism : A Love Story surprend agréablement, c'est parce que notre bonhomme prend de véritables risques et qu'il aborde un authentique problème de fonds : la crise de confiance qui sévit sur la planète depuis plus d'un an. Si Fahrenheit 9/11 avait de quoi décevoir - surtout pour ses intentions un peu trop faciles : matraquer Bush pendant deux heures en revenait à enfoncer des portes ouvertes - ce nouveau brûlot pourrait très bien s'inscrire dans la veine du très bon et ludique Bowling For Columbine. Bien entendu l'ensemble est démagogique, illustratif et surtout très lourdaud... Mais Michael Moore parvient avec intelligence à placer le capitalisme face à ses propres contradictions. Ainsi, les valeurs de mérite et de libre entreprise sont bel et bien factices ( l'exemple du serveur de fast-food qui gagne plus qu'un pilote de ligne professionnel s'avère plutôt aberrant ) et l'escroquerie touchant le peuple américain fascine par sa perversité. Quant à savoir si l'enquête de terrain de Moore n'est qu'une vaste supercherie ou non, il faudrait développer... Pour ma part j'ai beaucoup aimé.
Aussi démago que d'habitude; on apprend malgré tout des choses : ASV des employeurs sur le dos de leurs salariés, centres pénitentiaires privés à but lucratifs et salaire très bas des pilotes américains; réalisation pas plus soignée que le projet Blair Witch, les archives sont même pas nettoyées!!