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Un visiteur
3,0
Publiée le 20 novembre 2010
Un documentaire intéressant sur le capitalisme. Michael Moore nous montre les stratégies inacceptables des grandes banques américaines. L'argent, ils n'ont que ça en tête. Les chiffres font tourner la tête et on compatit à la souffrance des victimes de cette machination financière. Le cours que nous donne le réalisateur est captivant, utilisant divers procédés comme des montages, images d'archives, interview et explications, c'est bien fait. On reste quand même sceptique par les propos du film, et il est nécessaire de regarder ''Michael Moore : Polémique Système" pour ne pas croire aveuglément en ce qu'il dit. A la fin du film, être européen nous confère une certaine fierté.
Fidèle à son style Mickael Moore dénonce d'une manière efficace et pertinente un système qui ne tourne pas rond. Comme souvet il y a beaucoup de raccourcis faciles et peu d'objectivité mais son enquète reste tout à fait prenante et instructive. A voir.
Passé maître dans l'art d'incendier les vices de l'Amérique, Michael Moore s'attaque cette fois ci au Capitalisme. Après avoir incendié les militants pro armes à feux, le gouvernement Bushiste, le système de santé Américain et les grandes entreprises il était logique, vu l'actualité au moment du film, que son sniper aiguisé prenne la direction de Wall Street et des grandes banques américaines.
Dans un style très Moorien, le film passe en revue durant 2h les causes et surtout les conséquences du système capitaliste, de ses fondations jusqu'à sa crise récente, se succède donc de nombreux témoignages, graphiques, statistiques, images d'archives et interview permettant à éclaircir un peu plus le rôle du gouvernement et des banques dans l'effondrement du capitalisme financier. Dans l'ensemble on apprend bien deux, trois choses, mais l'essentiel reste déjà acquis et le film ne sert finalement que de rétrospection contextuelle. Malgré cela la réalité des choses reste évidemment toujours difficile à entendre et les soupirs de consternations se font souvent sentir. Mais un film de Michael Moore ne serait pas un vrai film de Michael Moore sans ses habituels rituels cinématographiques, donc comme dans ses précédentes réalisations on n'échappe pas aux longs sanglots de l'Américain moyen désespéré, aux discours raillés de George Bush et aux fréquents show Mooresque, bien qu'irrésistibles et jubilatoires.
Capitalism : a love story s'inscrit dans la droite lignée de ses précédents films : sans surprise et bénéficiant des habituels rictus de réalisation caractéristique au personnage. Moore fait du Moore, et même si à la longue le film tourne un peu sur lui même on lui excusera un sujet compliqué à traiter dans une société résignée par tant d'indécence humaine et financière.
J'ai trouvé le sujet un peu facile, selon Moore le capitalisme est à l'origine de tous les maux actuels. Ok c'est pas totalement faux mais le capitalisme n'a pas fait que du mal, il ne faut pas l'oublier. Alors je suis d'accord qu'il a dérivé, que c'est toujours les même qui profite du système, ce n'est sûrement plus le système économique dont on a besoin à l'heure actuelle mais j'aurais preféré avoir un dicours un peu moins virulent et montré que ce n'est pas seulement le mal absolu. De plus, il dénoncce de nombreuses magouille mais j'ai peur qu'il est pris des cas isolé et tenté d'en faire des généralités. Attention Mr Moore à ne pas déservir vos propos à cause de racourcis pas toujours très véridique
Comme souvent chez Michael Moore, on regrette la mise en scène trop présente, les raccourcis simplistes et les caricatures. Car le sujet passionne, et les informations délivrées par ce documentaire sont parfois stupéfiantes. A voir
Un doc intéressant pour certains passages, mais je n'ai pas trop confiance en Michael Moore qui simplifie certaines choses par rapports à ses premières oeuvres.
Bowling for Columbine et Sicko étaient déjà réussis, son nouveau documentaire est confondant de préoccupation et à aucun moment donneur de leçons. Bizarre que certains cassent le film aussi violemment.
Un documentaire signé Micheal Moore, un Moore qui confirme son style, rentre dedans, hironique, perspicace et sans compromis. Des traits que beaucoup retourneront contre lui, mais c est son angle de vu et c est a travers cette vision de notre monde qu il décele et evoque de facon logique, les ficelles de notre organisation sociale. Il aborde ici le theme de notre economie, ou plus precisement celle des Etats Unis, son histoire, ses moyens pour s etendre et pour asservir ... Un document parfaitement d actualité a ne surtout pas manquer.
Dans la veine des précédents Mickael Moor. Malheureusement, un peu moins piquant, un peu moins revendicateur, un peu moins tout que Bowling for columbine par exemple... Le style est bon mais le thème aurait pu être mieux traité !
Bien que libéral convaincu, ce film a ébranlé mes certitudes capitalistes. Je me rassure en me disant que ce qu'il dénonce n'a rien à voir avec le capitalisme, mais plutot à une forme d'escroquerie sophistiquée.
Quand on dit que les gens ne sont pas solvables alors qu'ils paient 1700 $ dollars chaque mois, c'est du mensonge. Et effectivement, quand les traites passent à 2400 $, évidement que les gens ne peuvent plus suivre ! Mais est-ce du capitalisme ou bien de l'arnaque pure et simple ?
Pour moi c'est de l'extorsion de fonds déguisée. Ce sont les contrats établis pas les banques qui sont crapuleux et illégaux. Et cette arnaque bancaire à l'échelle de la planète à fait chuter l'économie.
La finance est-elle vraiment utile à la société ?
Vous mettez votre argent dans une banque, les banquiers le prennent et jouent au casino avec. Les gains c'est pour eux et les pertes c'est pour vous. Est-ce vraiment du capitalisme ? Ou plutot de l'arnaque ? Ou du braquage de banque, sauf que les braqueurs sont les banquiers eux mêmes !
Le truc qui fait de Michael Moore un documentariste hors pair, c'est qu'en concentrant l'attention sur son personnage de témoin provoc et naïf, il laisse passer sur les côtés des morceaux de vérité à l'état brut. Libre ensuite au spectateur le soin de les saisir ou pas, mais au moins quelque chose se met à témoigner. En ce sens son baroud contre la capitalisme est peut être moins abouti que son film sur le système de santé US (où on le voyait déambuler avec un groupe de gens tous plus obèses les uns que les autres : quelle vision !), mais il donne de l'espoir au final. Ce que fait Moore ici, c'est d'explorer les limites de la dénonciation dans un système tellement certain de sa légitimité qu'il ne nous renvoie qu'un regard étonné. C'est comme si vous demandiez à un spéculateur " ça marche la prédation aujourd'hui, man ?", et que le type vous tapait sur l'épaule en disant "Ah, ah, sacré farceur, va !". De l'espoir, parce qu'on se rend compte que la conscience évolue aux states, et qu'à côté de la classe politico-affairiste on trouve des réprésentants du sénat dont la qualité du discours laisse sur le cul, avec une analyse de la réalité quasi inconnue chez nous (une sénatrice parle de "gangsters de la finance" lors du vote chahuté du plan de recapitalisation des banques US). Rien que ça justifie dix fois ce film.
Maladroit et passif dans les interviews ; Moore ne choisit le récit que d'une des parties. Investigation à sens unique qui se contente d’énumérer ; tant pis pour les preuves, contentons nous des dires d'illustres inconnus et de leur bonne foi.
Si il faut critiquer le style démagogique de Moore, il faut lui reconnaître qu'au moins il sait intéresser les gens à un sujet et qu'il n'a pas peur de taper là ou ça fait mal.
Comme d'habitude, Moore simplifie et scénarise pour faire passer un message. Mais il est là pour défoncer des portes, pas pour faire du reportage de détail, donc super... Je me demande si, en France, on attendra de perdre tous nos privilèges sociaux pour agir, ou si (autre pays donc autre contexte) on se réveillera avant ?...
Du Michael Moore version cours d'économie un peu longuet et plein de bons sentiments pour faire pleurer les chaumières et plaindre le monde entier. Même si on est d'accord avec le fond du problème, la démonstration est un peu simpliste, et qu'il est facile de se montrer outré, ce qui n'est pas forcément une preuve de grand courage. Mais Michael Moore nous permet de comprendre des mécanismes parfois incompris même quand ils sont évoqués par les médias tous les jours.