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    Capitalism: A Love Story
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    155 critiques spectateurs

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    Patricemarie
    Patricemarie

    41 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2013
    Evitant de prêcher à convertis, Michael Moore nous étonne encore par son analyse transversale du système économique occidental.

    Après avoir vu ce film, on comprend mieux pourquoi
    " Lancer une vraie réforme de la France, ce serait affronter les milieux les plus pugnaces de la politique professionnelle et de l’administration d’un côté et de l’establishment financier de l’autre. C’est à dire se mettre les plus puissants à dos pendant un certain temps. Espérer qu’Hollande ait eu le moindre projet d’engager pareil bras-de-fer est une triste plaisanterie" (Serge Federbusch).
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 novembre 2009
    Si le film n'est pas aussi ennuyant que son Farenheit 9/11 (qui a honteusement obtenu la palme d'or), Moore se livre comme d'habitude à de la désinformation au moins aussi forte que celle des personnes qu'il critique. Je suis fortement anticapitaliste donc ma haine envers le dernier Moore ne vient pas de son sujet, mais du traitement, je n'ai pas la place de développer beaucoup mais ce film essaye d'émouvoir la bonne famille américaine à coup de familles pauvres en pleurs et de blagues. On nous resort le coup du complot, on nous dit des trucs faux, on pose Obama en sauveur, on fait comme si les choses allaient changer, mais en fait, c'est juste une grosse manipulation Démocrate. Le ridicule est à son comble lorsque pour toucher son public américain Moore va voir des prêtres. Ce film est une honte, tout sauf honnête, jamais pertinent, il n'explique rien de neuf et délivre une bonne dose de propagande idiote.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 janvier 2010
    Assez compliqué dans les explications, et ça reste du M.Moore, il faut prendre certaines choses avec des pincettes.
    defleppard
    defleppard

    376 abonnés 3 369 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 avril 2010
    Mise en scène manquant de rhytme à l'image du bide de Moore. Ennuyeux.
    Enkko-7
    Enkko-7

    43 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 avril 2010
    Un brin démagogique, ce septième documentaire de Moore alterne le bon et le moins bon, tant et si bien que l'on finit par bailler aux corneilles.
    SothaSil
    SothaSil

    10 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2014
    "Capitalism: A Love Story", ça sonne un peu comme Michael Moore versus le capitalisme. On redoute le truc bourrin. Et c’est vrai qu’à plusieurs moments le film manque clairement de recul : les éloges naïves de l’Europe et d’Obama, la séquence religieuse (tropisme américain oblige). Mais il reste globalement efficace pour plusieurs raisons. La première, c’est sa structure très foisonnante, Moore nous présentant une réflexion "à sauts et à gambades" comme dirait Montaigne, qui facilite d’une certaine manière l’immersion car on a l’impression de le voir élaborer son raisonnement de façon très naturelle. Même si le manque de fil directeur (hormis celui de la critique sans concession du capitalisme) se fait sentir, la narration de Michael Moore, plutôt agréable, évite de nous perdre. Ensuite, le contenu même du film, bien que de qualité inégale, est globalement pertinent. Dans le moins bon, on trouve les passages lourdingues déjà évoqués. On peut rajouter les interventions inintéressantes de Wally Shawn, ami de Moore (au moins ont-elles le mérite d’être courtes). Dans le meilleur, le projet de Roosevelt de deuxième Bill of rights, l’éclairage sur la façon dont les banques ont court-circuité les assemblées parlementaires pour se faire renflouer par l’Etat, le scandale de la justice privée pour mineurs. La grande qualité de ce film est aussi de nous montrer comment les gens s'organisent pour inventer des alternatives, même si certains passages auraient clairement mérité d’être plus développés, en particulier celui sur les coopératives. A contrario, on se serait bien passé de certains "approfondissements" qui tournent au voyeurisme malsain, notamment quand on nous montre toute une famille réunie en train de chialer en regardant des vidéos de la défunte mère (sur qui son entreprise avait contracté une assurance-vie et a fait un beau profit à son décès). Au final, "Capitalism: A Love Story" opte pour la posture du pamphlet militant (là où par exemple Inside Job préfèrera celle plus confortable de documentaire didactique). Il en a les défauts, certes, mais il en a surtout les qualités.
    Tanezir
    Tanezir

    33 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 novembre 2009
    Capitalism : A Love Story ou bien comment utiliser le malheur des gens pour s'assurer une plus grande crédibilité, car oui entre autres choses Michael Moore s'appuit sur la pitié qu'il va provoquer chez le spectateur, en humiliant un peu plus les gens qu'il dit injustement humiliés par le banques qui en plus de leur prendre leur argent, leur prennent leur maison. En tout cas vive Obama à la fin, vive la fin nunuche surtout.
    Yetcha
    Yetcha

    876 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2010
    Ca fait peur, surtout quand on voit que c'est la route que prend la France depuis quelques années déjà. On est pas sorti de l'auberge et d'ici 10 ans il va y avoir un grand nombre de personnes qui vont se retrouver sans rien! Révoltons nous et votons en réfléchissant bien les conséquences que cela implique!
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2009
    Sans doute le doc de Moore le plus polémique car sans aucun doute le plus manipulateur. Ouvertement pro-Obama et surtout avec une présence énorme de la religion ce film n'a de pamphlétaire que l'enveloppe ; on sait qu'on ne peut être foncièrement à 100% anti-capitalisme même si Moore a le mérite de pointer du doigt les aberrations du système. Le problème c'est qu'à être trop partial son sujet perd de son honnêteté. On sort du film évidemment remonté, il touche au coeur et aux porte-monnaies mais la façon de faire est ici beaucoup moins louable car le partie pris est flagrant. Instructif mais aussi très démagogue.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2009
    Michael Moore, le trublion du cinéma américain ne pouvait pas laisser passer l'occasion : l'effondrement (provisoire ?) du système financier américain, le scandale des subprimes, d'autres événements américains dont on n'a pas trop parlé dans l'hexagone et voilà notre héros qui prend sa caméra et son micro. Résultat : un film à charge contre un système inhumain, un film, qui, bien qu'un peu confus, mérite d'être vu par le plus grand nombre. Un film beaucoup moins drôle que les films précédents de MM, mais il y a quand même plusieurs scènes bien juteuses. Par exemple, les premières images du film avec un parallèle savoureux entre le déclin de l'empire romain et celui, prévisible, de l'empire américain. Dans ce film, on apprend des choses, et d'autres nous sont confirmées : comme le fait que, dans la constitution américaine, il n'y rien concernant le système économique devant être pratiqué. Rappelons nous que, dans le projet de constitution européenne, le système économique devant être appliqué était omniprésent ! Le film se termine en apothéose avec une version crooner de l'internationale interprétée par Tony B, un clone de Frank Sinatra, et une chanson de Woody Guthrie ("Jesus Christ") interprétée par Merle Haggard. Une interprétation qui prouve, une fois de plus, la difficulté qu'il y a à classer politiquement les américains : depuis 1969 et sa chanson anti-hippies "The okie from Muskogee", celui qui est le plus chanteur country vivant est souvent considéré, surtout en France, comme un parfait réactionnaire. Et le voilà qui interprète, spécialement pour le film de Michael Moore, une chanson du troubadour folk, considéré par de nombreux américains comme un parfait communiste ! Savoureux.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2013
    Au début de sa carrière, Michael Moore parvenait à réaliser des documentaires poignants, drôles et passionnants, grâce à son rapport avec les petites gens. Roger & Me en est une preuve parfaite.

    Cependant, depuis quelques temps, Michael Moore a franchi la ligne rouge. Il est passé de documentariste à polémiste. Ce qui l’intéresse aujourd’hui, c’est de donner un coup de pied dans la fourmilière, pas de mettre en lumière sa petite ville de Flint. Si les films en souffrent un peu, ils restent cependant de très belles œuvres. Capitalism : A Love Story, sa dernière œuvre à ce jour, est un film qui aurait mérité une durée plus longue. Ce qui aurait dû être un film fleuve, revenant clairement aux arcanes du capitalisme et de l’économie se trouve être une suite de séquences plus ou moins réussies (les plus réussies sont réellement bonnes) qui tournent au prêchi-prêcha dans la deuxième heure, tant le film est biaisé et clairement suspicieux. Les faits sont tellement effarants qu’il est impossible de l’imaginer totalement honnête. La voix off de Michael Moore en fait des tonnes dans l’interprétation (n’oublions pas que Moore a été un très mauvais acteur dans l’abominable Lucky Numbers) et assène une suite de propos qu’un spectateur pas trop convaincu peut prendre pour de la propagande. En revanche, en termes de cinéma, Capitalism : A Love Story possède le même talent visuel qu’on a pu voir dans les autres films de son auteur, tout comme cette même virtuosité au montage.

    En termes de cinéma, Capitalism : A Love Story est un très bon film. Malheureusement, son idéologie est si répétée qu’elle finit par lasser. On a connu Michael Moore (fatigué selon ses propres dires) beaucoup plus subtil.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2009
    Splendeurs et limites de la méthode Michael Moore. Si l’on appréciera l’humour acerbe (sur le parallèle anti-capitalisme/valeurs évangéliques notamment) et certaines révélations sur les agissements malveillants des grands groupes bancaires, force est d’admettre que la rhétorique moorienne commence à lasser, par ses témoignages larmoyants, ses raccourcis démonstratifs et son montage parfois aléatoire. Mais le film force malgré tout la sympathie, ne serait-ce que par son ton irrévérencieux et l’énergie de son auteur, éternel combattant de l’injustice sociale.
    ned123
    ned123

    156 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2012
    J'ai vu un film... qui fait bien plus peur qu'Alien, Massacre à la tronçonneuse ou que Alice au Pays de Merveille réunis... On en apprend beaucoup sur notre monde, sur les gens qui gouvernent et ceux qui décident... Le style de Michael Moore oblige à réfléchir, pour comprendre, essayer de voir la faille de son propos (on n'aime quand même pas être manipulé par sa démagogie...) et se dire quoi faire pour s'opposer aux défauts de cupidité et de rapacité qui ne manquent de caractériser chacun d'entre nous. (Eh oui chacun, car lorsqu'on cherche à trouver le truc le moins cher, il y a de fortes chances que ce soit un ouvrier délocalisé qui l'ait produit...)... Et le rôle des banques, des financiers, des gouvernements est vraiment à mieux comprendre pour mieux les encadrer. (et je comprends mieux maintenant leur envie de totale déréglementation...). On ne ne peut que se sentir envahi par un certain désespoir car comment sortir, par le haut, de cette crise de confiance, cette crise de société, cette crise de foi...
    JeremGar
    JeremGar

    93 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2011
    Un film dénonciateur encore pour Michael Moore. Cette fois-ci il décide de s'attaquer au système bancaire américain et plus généralement, comme le titre du film l'indique, au système capitaliste en lui-même. Un film-documentaire assez bien monté avec de très belles révélations. Le problème avec ce genre de thématique est que, lorsqu'on essaye de les décrédibiliser, à l'écran ou en film, on tombe soi-même dans ce piège car quel est d'autre que Hollywood si ça n'est pas une machination capitaliste?! Il se sert de l'argent de capitalistes pour dénoncer le capitalisme et pour s'enrichir lui-même! C'est un peu le chien qui tourne en rond pour attraper sa queue! Néanmoins on apprend énormément de choses sur ce système qui reste tout de même plus complexe que le simple fait de faire du profit. Un angle bien choisi pour cet énième film-docu de Moore!
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    S’il y a une qualité qu’on peut reconnaître à Michael Moore, c’est bien la constance qu’il manifeste depuis ses débuts en 1989 avec « Roger et moi », et qu’il confirme une nouvelle fois dans son dernier film. Constance tout d’abord dans le choix de ses cibles, avec une prédilection pour Ronald Reagan, Georges W. Bush et General Motors, coupable du pêché originel, à savoir la fermeture de l’usine paternelle à Flint, Michigan, et que l’on retrouve tous ici.

    Constance aussi dans la forme très particulière de ses documentaires, où le réalisateur induit la perception du spectateur à l’aide du télescopage d’archives, de reportages et d’interviews, de la place envahissante des greatest hits de la musique classique (Beethoven, Orff, Elgar) et de le mise en scène de son propre personnage pour apostropher les méchants.

    Disons le clairement, son dernier opus ne déroge pas à ces façons de faire, ce que Michael Moore revendique d’ailleurs clairement : « Depuis « Roger et moi », tous mes projets ont été traversés par une sorte de fil rouge, des enjeux communs. « Capitalism : a love story » n’est pas seulement un prolongement, c’est une forme d’aboutissement, un point culminant de mon travail. »

    Comme chaque fois, il touche juste quand il dénonce les aberrations du système auquel il s’attaque, avec sa capacité à dégotter des illustrations frappantes de son propos ; après les pompiers du 11 septembre privés de soin dans « SiCKO », il nous fait découvrir les contrats du « paysan mort », une assurance prise par les grandes compagnies sur la vie de leurs employés à leur insu, qui rapporte quelques millions de dollars aux trusts et zéro cent à la veuve, ou encore la privatisation d’une maison de redressement qui, rentabilisation oblige, envoie au gnouf pour plusieurs mois des ados coupables d’avoir balancé un steack lors d’un repas de famille ou de s’être disputé avec leur copine.

    Alors que « Fahrenheit 9/11 », destiné au public américain, enfonçait des portes ouvertes depuis longtemps pour des spectateurs du Vieux Continent, « Capitalism : a love story » éclaire des aspects peu connus de la société américaine, comme les coopératives ouvrières, les pilotes de ligne si mal payés qu’ils doivent vendre leur plasma, ou le renouveau des occupations d’usines.

    Mais on retrouve aussi les limites du manichéisme de Moore dans ses coups de cœur. Après la glorification de la sécu française et l’apologie de la gratuité des soins à Cuba dans « SiCKO », il termine son film avec ce qu’il appelle « la vague du peuple », l’élection d’Obama. « Ce soir-là, on a dit adieu à la vieille Amérique », proclame-t-il. Pronostic aussi imprudent et naïf que la décision du jury Nobel : pas sûr que d’ici quelques années, Michael Moore ne soit pas obligé de reprendre sa caméra et de retourner à Flint pour constater les dégâts futurs du capitalisme U.S.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
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