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Un visiteur
3,0
Publiée le 7 décembre 2009
Un documentaire qui se laisse voir mais c'est dommage qu'il reste trop centré sur la notion de "capitalisme" qui est beaucoup trop vague et trop diabolisée dans le docu. Il n'évoque pas l'Europe (qui elle aussi est pourtant de système capitaliste) ni le mondialisme. Il suggère une alternative qui est la démocratie or ce n'est pas un système économique et le capitalisme est déjà inclu au sein de la démocratie. A condition bien sûr de ne pas tomber dans la caricature extrême visant à diaboliser tout ceux qui ont l'argent... Et le parallèle avec la religion est assez douteux... Michael Moore devrait revoir ses leçons d'economie. L'Amérique est "libérale", une forme plus poussive du capitalisme et moins régulée. A moins de considérer l'Europe comme socialocapitaliste et l'Amérique comme capitaliste. On y apprend tout de même des choses ahurissantes comme ces entreprises qui souscrivent des assurances décès sur le compte de leurs salariés. Un employé mort vaut plus qu'un employé vivant. Bref il n'y a pas de petit profit ! Capitalism is Evil !
Mérite d'être vu pour quelques révélations hallucinantes (assurance vie des employés, salaires des pilotes...), mais quelle idée de faire toute une partie du film sur la position de la bible par rapport au capitalisme (dans le genre "qu'aurait pensé Jésus aujourd'hui du capitalisme"...)... et les autres religions alors ? Ca y est... Michael Moore commence à se prendre pour un prédicateur... Et vas y que je me permets de mettre un ruban jaune 'Scene of crime' devant des immeubles de banques... Il s'est pris un peu la grosse tête, le Michael, non ?
A ne pas rater. Ce film-documentaire nous fait passer par diverses étapes, l'impuissance devant la spirale de la misère, la colère contre le coup d'état financier avec l'approbation du gouvernement américain et les PDG des banques, l'espoir avec la venue d'Obama et l'aide qui s'installe spontanément entre les ouvriers et les ex-propriétaires que l'on a sans scrupules privés de tout. Heureusement Moore et sa dérision nous permet de sortir de la séance avec une lueur d'espoir, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir...
Michael Moore arrive à nous faire détester le capitalisme. C'était le but. Peut-être un manque d'arguments frappants ou d'images chocs pour être totalement convaincant. Pas au niveau d'un Bowling For Columbine donc...
Une bonne mise en scène : images, son, montage intéressants et sympathiques ! Le film de Moore n'est pas vraiment un reportage. Peu de thèses sont différentes ou contraires à celles qui sont présentées. Il faudrait plutôt qualifier ce film de "vagabondage", sans connotation péjorative. On passe de l'une à l'autre chose, parfois sans grand lien. Le film est intéressant mais parfois un peu difficile à suivre et à comprendre (surtout s'il est regardé en VO).
Du grand Micheal Moore. Comme dit dans les critiques précédentes, Capitalism est un pamphlet, une critique du système capitaliste amméricain. Acerbe, sans concession, M. Moore entre au coeur de la bête et fait un peu la lumière sur le fonctionnement de ce monstre inhumain. La caméra se promène aux USA et nous présente des villages dévastés qu'on croirait sortir d'une épidémie de choléra. Comment les appétits individuels en sont arrivé là ? Comment avons nous pu et pouvons nous encore validé un tel système pour gérer nos vies ? Plus loin encore, Moore nous propose des solutions réalistes et souvent déjà mises en oeuvre. G. Bush est dépeint comme un président potiche manipulé et engraissé par les grands pontes de la finance. On a beau déjà le savoir, ça fout le frisson de le voir réellement et surtout de voir jusqu'où ils sont allés ! Alors G. Bush jugé pour crime contre l'humanité ? On peut toujours rêver...
Un regret peut-être, Moore se borne à dépeindre la catastrophe au sein des USA, mais quid des effets directs d'une telle politique à l'étranger ? Car il est utopique d'imaginer que les fous furieux se soient borné à répendre cette horreur uniquement au pied de leurs grattes ciel.
Vous hésitez entre 2012 et Capitalism ? N'hésitez plus et foncez voir ce dernier opus de Moore.
Très bon documentaire, que l'on soit d'accord ou pas, c'est bien d'avoir un avis extérieur. Un film qui se termine sur note avec un réel fond de pensée !
Moore est, pour moi, le pro de la manipulation. Il tente d'infliger au spectateur sa propre idée, sa propre opinion. De plus, ce film est assez compliqué à suiver et part dans tous les sens, comme dans Farenheit 9/11
Ahhhhhhhhhh... le rêve américain. Je suis révolter de voir ce que certains ont vécu. Encore une belle leçon de civisme Michael Moore ! J'envie un peu les américains d'avoir une personne qui se bat pour pointer du doigt les injustices...
Michael Moore est très bon pour nous expliquer l'engrenage la population américaine est entraînée dans son appauvrissement pour nous les Européens. Mais ses analyses sur l'économie et l'histoire deviennent douteuse. Demander aux prêtres leur avis sur le capitalisme en tant qu'experts par exemple. Ou bien nous expliquer que l'Europe a une société plus égalitaire (répartition des richesses et entre les sexes) grâce à la reconstruction des Américains (et surtout grâce à Roosevelt) à la suite de la Seconde Guerre Mondiale est une énormité sans précédent quand on connaît le plan Marshall et les dettes que les pays européens ont contractés auprès des Américains pour reconstruire le Vieux Continent...