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    La Prima Linea
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Prima Linea" et de son tournage !

    Riccardo Scamarcio au coeur du terrorisme italien

    Ce n'est pas la première fois que Riccardo Scamarcio incarne un personnage lié au terrorisme italien. En effet, il avait déjà participé au film de Michele Placido, Romanzo criminale, qui retraçait l'histoire d'une organisation criminelle en plein coeur des troubles évoqués dans La Prima Linea.

    Un sujet récurrent dans le cinéma italien

    Même si La prima Linea aborde le sujet du terrorisme sous un angle qui lui est bien particulier, l'affaire Moro dont traite le film, revient très souvent dans le cinéma italien. Le réalisateur, Renato De Maria, explique : "Cet événement dramatique que fut "l'affaire Moro" a changé de façon irrévocable l'histoire de notre pays. Ce fut un traumatisme collectif vécu par la nation entière. C'est ce qui explique que notre cinématographie se soit surtout intéressée à ce crime et aux Brigades Rouges, l'organisation qui l'a commis. Presque tous les films italiens dédiés au terrorisme portent en effet sur ces journées dramatiques."

    Un sujet sensible

    Étant donné le sujet du film – le terrorisme – l’équipe du film a dû s’adapter à divers événements pendant la préparation de La prima Linea. Dès le début de leur projet, ils ont été attaqués simplement pour le sujet qu’ils avaient choisi.

    Ils ont par la suite demandé l’aide des financements pour les films italiens. Ils ont dû, pour obtenir cette aide, contacter les associations les plus importantes des victimes du terrorisme. Les membres des associations ont alors exprimé leurs appréhensions notamment sur les choix de casting. Ils craignaient que les spectateurs s’identifient aux acteurs « jeunes, beaux et romantiques » alors qu’ils interprètent des terroristes. La polémique a enflé et l’équipe a finalement préféré refuser une aide d’un million et demi d’euros (sur un budget total de 5 millions d’euros).

    Le projet du réalisateur

    « Je dois mettre en scène mes personnages comme des personnages coupés du monde, il faut que leur place dans l’espace, leurs déplacements, leurs regards racontent cette coupure d’avec le monde. Il faut que la mise en scène, la manière dont je les regarde, permettent au spectateur d’accompagner, de mieux saisir cet orgueil, cet aveuglement sans l’excuser et sans transformer le film en tribunal. C’est ma mise en scène qui doit permettre de continuer à les voir comme des êtres humains (même si à certains moments c’est difficile) qui se sont enfermés dans une rhétorique, qui sont devenus des assassins dont la seule manière de rejoindre la communauté des hommes sera de porter le poids de leurs victimes. »

    Une adaptation

    Le film est « librement inspiré » d’un livre de Sergio Segio intitulé « Miccia Corta ». Les associations de victimes du terrorisme, en l’apprenant, ont craint que le film ne « réécrive l’histoire » en ne prenant que le point de vue des terroristes. Les producteurs (Andrea Occhipinti, Jean-Pierre et Luc Dardenne) ont alors expliqué que le film ne montrait que celui des réalisateurs et des scénaristes et que ce n’était pas un hasard si l’auteur de l’œuvre ne faisait pas partie de ces derniers.

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