0/20 : DU PLOMB DANS LA TETE commence fort avec un générique d’entrée extrêmement laid esthétiquement : nous voyons un homme se pavaner en slip (tout en se défonçant à l’alcool et à la drogue) avec de temps en temps, l’apparition d’une tâche jaune au milieu de l’image. Les accélérations et les arrêts sur image sont tout bonnement ridicules. De plus, la musique qui accompagne ce foutoir, est accompagnée d’une musique bas de gamme.
Dans le rôle du balourd Jimmy Bobo, Sylvester Stallone, se ridiculise avec ses dialogues ultra simplistes du genre : « Bon, je vais aux chiottes, s’il n’est pas là quand je reviens, on se casse, ça te va ? ». Puis : « ça faisait un sacré bye que j’avais pas tiré sur un flic…Bang, à terre, nikel » ou encore, lorsque celui-ci a une conversation (très passionnante) avec Taylor Kwon :
Stallone : « je bosse pas avec les flics» - Taylor : « t’as que ça à dire ? » - Stallone : « bah oui ».
Nous pouvons également remarquer que le visage de Syl’ a été de nouveau complètement modifié : une tête toute tirée, ce qui lui ôte toute expression. De plus, Stallone semble avoir du mal à tourner la tête (une impression de tortis colis, un manque de souplesse évident).
Un méchant au physique semblable à steven seagal !!
Jason Momoa, incarnant Keagan, le bad boy aux gros muscles et au petit cerveau, est aussi charismatique que Steven Seagal (ironie). En plus d’être doté d’un charisme aussi fascinant que celui d’un poireau, celui-ci nous livre une interprétation de m… (censuré pour ceux qui n’aiment pas les grots mots). Etant des fans de LOST, nous avons pu reconnaitre celui qui incarnait Ecko dans la série : l’acteur Adewale Akinnuoye-Agbaje (oui, n’essayez pas de prononcer ce nom, vous perdrez du temps). Adewale (qui tient le rôle ici de Morel) a fait preuve de patience en ayant eu l’audace d’accepter un rôle qui n’est pas capable de se déplacer sans ses deux béquilles. Le réalisateur Walter Hill, a sans doute voulu démontrer aux spectateurs, que Morel est un personnage qui a du « vécu » (on imagine qu’il a du se battre et affronter de dures épreuves)…
A 11 minutes du film, un diaporama de photos (digne d’un débutant n’ayant pas du tout l’œil artistique) se met en route. Nous y découvrons quelques portraits de Stallone en taule (qui change de tête au fil des années) où nous remarquons parfaitement les petites retouches par Paint sur les photos.
Le film comporte de grandes invraisemblances, tel : Stallone entre de force dans une chambre d’hôtel son co-équipier pour descendre un beauf. Il tire alors deux balles dans la poitrine de ce crétin (vêtu seulement d’un boxer short) où celui-ci tombe à terre. Il est sensé mourir, tout le monde est d’accord ? Et bien non, pas encore. Au bout de quelques minutes, le beauf se relève d’un bond et fonce vers le co-équipier sans avoir mal. Puis, vers 20 minutes, Taylor Kwon blessé d’une balle à l’épaule droite, a du sang sur sa chemise (logique). Hors, dans le plan suivant, la tâche de sang a disparu, puis réapparait et disparait de nouveau : gros faux raccord.
Les scènes d’action sont quasiment inexistantes (le moment le plus dynamique reste celui où Stallone et Momoa se battent avec des haches), car oui, la plupart du temps, nous avons affaire à des scènes aux conversations de bas niveau entre Jimmy Bobo et Taylor Kwon dans une voiture.
Le film s’achève par cette réplique dite par Stallone : « voilà ce qui s’est passé, rien a changé à part deux mecs morts qui manqueront à personne. Moi j’avais besoin d’une nouvelle voiture, alors je suis allé m’en acheter une. Bah quoi ? On ne vit qu’une fois. »
Creux, ringard et mené par des acteurs qui ne sont pas au meilleur de leur forme, « Du plomb dans la tête » est une véritable nullité. La mise en scène du film fait penser à un épisode de série pourrie des années 80 ! Complètement con !
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