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septembergirl
602 abonnés
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3,5
Publiée le 22 mars 2014
Un drame iranien d’Asghar Farhadi, moderne et décomplexé, dépaysant et rafraîchissant, qui pose un regard inattendu et universel sur la femme perse actuelle. Un thriller prenant qui maintient un joli suspense. La mise en scène est soignée et rigoureuse, les personnages sont tous très bien travaillés et l'ensemble est savamment dosé. Un drame saisissant et convaincant, dans lequel on constate que les traditions et conventions sociales rattrapent la modernité !
Proposer à un Occidental de regarder "Darbareye Elly", c'est un peu comme si on envoyait un gros geek faire un tour à la traditionnelle garden party de l'Elysée. Une sorte de "choc des civilisations", pour reprendre l'expression de Samuel Huntington. En effet, Asqhar Farhadi fonde l'intensité dramatique de son film sur la question de l'honneur, choix complètement incompréhensible pour nous. C'est marrant de voir les personnages partir dans de grands discours passionnés sur un point si secondaire. A ce niveau, on peut déplorer le manque de pédagogie du réalisateur. Comment fonctionne l'Iran ? Quelle est la place de l'islam ? Quel rôle peut jouer la police ? Il est fort dommage de n'avoir aucune réponse. Tout aussi regrettable est le manque d'intérêt de l'intrigue. Elle se scinde en deux parties. Les 45 premières minutes sont plutôt chiantes, et constitue une sorte de "Bronzés 3" à la sauce iranienne. L'humour est, soyons lucides, médiocre, mais la touche iranienne est plaisante. La seconde partie du film, censée nous apporter des révélations incroyables, est décevante. Si le pauvre Hitchcock voyait ça, il en pleurerait de rire. Donc au final, oui "Darbareye Elly" est une curiosité qui vaut le détour, mais de là à crier au chef d'œuvre par contre...
voila un film quelques peu ennuyeux, un paradoxe de culture ou se mele modernité et traditionalisme.... un peu longueur , on aurait jamais du savoir ce que deviens elly a la fin pour laisser le suspens...tres long a demarrer , un milieu plutot reussi , et une fin aussi monotone que absurde... je n ai pas accroché ou alors je suis passé a coté.
On en serait presque gêné de mettre une note aussi faible tant le réalisateur apparaît sincère dans sa démarche et les interprètes (la magnifique Golshifteh Farahani en tête) irréprochables. Mais avouons-le : qu'est-ce qu'on s'ennuie! Souffrant cruellement de rythme et d'émotion, "A propos d'Elly" ressemble le plus souvent à un rendez-vous manqué, une belle opportunité gâchée par des dialogues finalement sans grande envergure et une durée beaucoup trop longue. De plus, le contexte Iranien n'est finalement jamais développé, et transposer l'intrigue dans n'importe quel pays paraît en définitive chose très aisée. Que de regrets donc, surtout que (tout de même) le film sait nous offrir quelques moments forts, mais ils sont hélas bien trop peu pour tirer une véritable satisfaction d'une oeuvre qui promettait pourtant de belles choses. Dommage.
Tout commence comme une comédie légère avant un drame soudain qui fait basculer le film dans un...suspense incroyable mâtiné d'une étude psychologique très fine des mécanismes qui régissent un couple, en particulier, et un groupe social, en général. A propos d'Elly est un film qui bat pavillon iranien -l'analyse des comportements de la nouvelle bourgeoisie du pays est remarquable- mais son propos, la quête de sa propre identité, a une portée universelle, à la manière des oeuvres d'Antonioni. La différence, et elle est de taille, c'est le rythme, rapide et nerveux, que Asghar Farhadi imprime au scénario, à l'opposé de la quasi totalité des films iraniens vus jusqu'alors. Le montage, admirable, arrive à faire oublier qu'il s'agit d'un huis clos (étouffant) où les dialogues (formidables) font avancer l'action. Le tout dans une villa sise au bord d'une mer agitée, personnage central du film, la seule à connaître la réponse à l'énigme. Interprété de façon magistral (mention spéciale aux actrices, sublimes), A propos d'Elly est un conte persan moderne auquel on ne voit qu'un seul défaut : ne durer que 116 minutes.
"À propos d'Elly" est une oeuvre qu'il faut voir. Techniquement, c'est un film parfait. Le démarrage est un peu lent, mais c'est nécessaire pour mettre en place les personnages. Ensuite le suspense est est permanent, à couper le souffle. La direction des acteurs est remarquable ; ils sont tous excellents. Le réalisateur a tourné en caméra sur l'épaule, mais une caméra "maîtrisée"... le résultat est hallucinant de vérité. Les photos sont très belles sans être esthétisantes, souvent légèrement brumeuses ... Elles semblent spontanées, en fait elles sont sans doute très calculées. Pas de provocation, pas de violence gratuite. Beaucoup de dignité. On ne peut pas dire qu'on passe un bon moment... on vit un drame terrible avec les personnes qui souffrent devant nous sur l'écran. Ce n'est sans doute pas un grand film comme "Garde à vue" ou "La vie des autres", mais il ne ressemble à aucun autre. Ne pas lui mettre 5 étoiles, ce serait comme décider qu'un petit tableau a forcément moins de valeur qu'un grand !
"Darbareye Elly" m'en a plus appris sur l'Iran et la société iranienne que tous les reportages vus aux JT durant toute ma vie! Bien sûr, il s'agit d'une fiction, mais dont il ressort un réalisme poignant. On y réalise que les Iraniens sont finalement assez proches des occidentaux, et on comprend justement où se situent les différences fondamentales. Dans le premier tiers du film, qui débute sur le ton de la comédie, on découvre comment la classe moyenne célèbre un long week-end de congés entre amis. Puis, lorsque le film tourne au drame, on se retrouve au prise avec toutes les émotions (universelles) de l'âme humaine : passionnant. L'actrice qui joue Sepideh, la francophone Golshifteh Farahani, est aussi belle que talentueuse.
Ce réalisateur iranien Asghar Farhadi est un sacré mysogyne. Les femmes sont à chaque fois des menteuses par qui surgissent tous les drames (volontairement ou pas car en plus elles sont naïves et irresponsables). Ce sont d'eternelles mineures qui n'ont pas la maturité nécessaire pour anticiper les conséquences de leurs actes. Les hommes eux sont des victimes qui essaient de réparer les pots cassés. Ça saute aux yeux quand on regarde ses films et pourtant ce MONSIEUR a tous les honneurs des bobos. J'ai qd même trouvé quelques articles parlant de cette misogynie. Regardez ses films et vous verrez par vous même que "ce type" exploite toujours le même schéma (Une séparation; À propos d'Elly; le passé).
J'ai adoré ce film , j'ai été captivé du début à la fin , l'histoire est passionnante , les acteurs sont parfaits , je compte regarder encore plein d'autres films du même réalisateur
En Iran, un groupe d’amis ont loués une maison pour passer leurs vacances ensemble, près de la mer. Si la plupart sont en couples et avec enfants, deux d’entre eux sont célibataires et Sepideh a bien décidé d’aider son ami Ahmad à conquérir sa copine Elly … Asghar Faradi met en scène ici une jeunesse iranienne tellement proche de celle de l’occident qu’on en oublie ses spécificités sociales, jusqu’à ce qu'un drame advienne et replace le contexte. Golshifteh Farahani campe avec brio le rôle central de Sepideh, pivot du groupe et du film.
A cent lieues des films traditionnels iraniens, Asghar Farhadi porte un regard inattendu et universel sur la femme perse moderne, doublé d’un film politique et social porté par la troublante Golshifteh Farahani.