Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 12 avril 2011
Brillant, on sent l'ancien dessinateur qui s’éclate a coup de métaphores visuelles et de plan quasi-parfaits. Une critique caustique d'une société qui aliène, emprisonne et où la seule vraie liberté de l'individu reste ses rêves. Un chef d’œuvre comme il en existe peu
Après avoir été consterné par le trip idiot des Monty Pythons dans "Sacré Graal" avec leur humour frêle et ultra répétitif, et une fois de plus Terry Gilliam m'exaspère. Le scénario sur le fond est intéressant, axé sur le pouvoir totalitaire des grandes administrations mais la mise en scène de Gilliam est répugnante. Il faut entrer dans son univers et pour moi c'est impossible. Les acteurs sont tout bonnement énervants (Pryce,Hoskins,Holm sont à vomir et De Niro deuxième au générique alors qu'on ne le voit que dix minutes,une honte!) , l'histoire est abracadabrantesque , ni l'imagination du réalisateur ni sa vision de la société tournée ironiquement ne parviennent à substituer l'attraction. Un film lourd totalement débile , qui bénéficie de supers décors et trucages visuels certes, réalisé par un anglais sous drogues hallucinatoires. Et après je lis que ce film est culte, quelle absurdité...
Des personnages haut en couleurs, dans un univers post-moderne à la fois grotesque et oppressant. Au milieu de tout cela, incorrigible rêveur, notre héros et sa quête du bonheur. Un chef d'oeuvre parfait à voir absolument
Je suis énormément déçu. N’ayant entendu que de bonnes critiques vis-à-vis de ce film et ayant bien aimé L’Armée des 12 singes du même réalisateur, je m’attendais à une oeuvre de la même envergure. Et je dois constater, ma foi, que c’est loin d’être le cas. J’ai trouvé le film long, plat et ennuyeux au possible. J’ai du le regarder en deux fois car je me suis endormi... Les péripéties du protagoniste principal sont censés se dérouler dans un état totalitaire mais je n’ai absolument pas ressenti le coté oppressant d’une dictature. Sans doute à cause de l’humour complètement grotesque et des dialogues risibles au possible présents tout au long du film, en plus d’un jeu d’acteur qui est particulièrement mauvais. Ce coté faussement joyeux est probablement là pour contraster avec la société que nous dépeint le réalisateur, histoire de lui donner un aspect encore plus malsain, diaboliquement dément mais au final la dualité est très mal retranscrite, et cela discrédite à mon sens complètement le message qu'essaie de faire passer le réalisateur. Et pourtant le message est assez ancré dans l’air du temps, et cible de nombreuses personnes qui devraient se sentir concernées. De plus en plus de gens se renferment dans le rêve afin d’éviter de faire face à la réalité et il serait donc profitable à ces personnes de regarder ce film, ne serait-ce que pour le message, même si je le trouve assez mal amené. Je pense que j’aurai préféré le film si le ton avait été plus sérieux, plus sombre.
Tres joli, magnifique scenario, mais soit il a terriblement mal vieillit, ou alor ces juste que l'ambiance est complétement foirer. Pour un film aussi culte et évoquent un aussi dur et magnifique sujet que celui la, je ne m'attende pas a complétement m'ennuyer tous au long du film qui dure comme même 2h15minute. La réalisation et hyper mous, les acteur mauvais, désoler De niro tu reste super mais ton rôle est juste inutile ces dommage, Brazil serait conquérir malgré tous beaucoup de gens parmi se qui se contente d'une joli imagette final.
Un grand moment cinématographique apporté par un Terry Gilliam au top qui nous fait voyager dans un univers diablement proche de la réalité tout en gardant une bonne dose de fantastique -quoi que les choses auraient probablement pu se passer plus ou moins comme ça. On suit Jonathan Pryce dans son meilleur rôle, ainsi que des seconds rôles savoureux -mention spéciale pour Michael Palin- évoluer dans ce monde où la bureaucratie et l'individualisme reignent en maître, et où il ne fait pas bon être rêveur, imaginatif ou tout simplement différent. C'est tout au long de sa quête vers la femme de sa vie que ce brave Sam Lowry s'en aperçoit, et Gilliam réussit à le placer dans des situations à la fois délirantes et inquiétantes, qui toutes apportent un message critique envers la société corrompue, superficielle qui se développe à la fois dans le film et dans la vraie vie. On peut aussi mentionner la fin, surprenante et très réussie, comme la totalité du film à vrai dire. Au delà du plaisir visuel et global que l'on a en regardant Brazil, c'est son engagement total et l'intelligence de chaque image que l'on en retient.
Entre la science fiction et le rêve la frontière est fragile du fait que à la fin du film les deux se rejoigne sublimement. L'effect catalogue de l'amour est tourné parodiquement, bien justement et donne sa force critique au film sur nos systèmes hiérarchisés.
Certes, le film regorge de plein d'idées, et ça se voit un peu partout, tout le temps. Il y a plein de détails, plein de petits trucs, on sent qu'il y a vraiment un travail sur l'écriture, sur le scénario etc. Le problème c'est que le tout ne m'a jamais vraiment intéressé. D'une certaine façon, ça m'a fait un peu penser au Procès de Orson Welles, où des individus sont écrasés sous le poids d'une société absurde. L'individu disparaît peu à peu et semble comme broyé par cette administration presque inhumaine. Mais dans Brazil, ça part vraiment dans tous les sens (remarque, je n'avais pas spécialement aimé Le procès non plus), c'est comme une sorte de foutoir géant, où au final l'intrigue disparaît un peu dans une sorte de délire permanent du réalisateur. On adhère ou pas.
Malgré sa popularité, ses bonnes critiques, ses oscars et sa belle brochette d'acteurs, c'est bien le film de Terry Gilliam que j'aime le moins... probablement un peu trop barré et trop long surtout. On peut reconnaître certaines scènes cultes à ce film qui en ont sûrement inspiré plus d'un... mais je préfère de loin les films qu'il a réalisés après Brazil.