Mon compte
    Zabriskie Point
    Note moyenne
    3,8
    779 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Zabriskie Point ?

    89 critiques spectateurs

    5
    27 critiques
    4
    28 critiques
    3
    16 critiques
    2
    10 critiques
    1
    4 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 novembre 2024
    Alors là, ça envoie du pâté en croûte les mecs ! Quel superbe film de gauchiste que nous avons là ! Et ben quoi, "Punishment park" (que j'avais adoré) en était un aussi, c'est quoi le lézard ? La différence, c'est que Watkins, que ses idées furent bonnes ou mauvaises, assumait sa façon de penser, ne surfait sur aucune vague et aller au bout de ses idées ne lui faisait pas faire dans ses brailles. Alors que dans le cas de "Zabriskie point", Antonioni nous sort tout le catalogue du petit bourgeois révolté en mettant en scène des personnages principaux médiocres, révolutionnaires de palais, enfants de, qui rêvaient de changer le monde mais qui se dégonflaient dès qu'il fallait vraiment aller à la castagne. S'envoyer en l'air dans le désert (même si je ne renie pas le côté amusant de l'expérience), voler tout et n'importe quoi, flinguer du flic ou être à ça d'avoir une demie molle en rêvant qu'un hôtel explose, c'étaient donc ça les méthodes pour lutter contre la société de consommation, la Droite et le capitalisme ? Il y a bien qu'à la toute fin des années 60 et au tout début des années 70 que l'on pouvait croire à des trucs pareils. Ajoutez à cela un incroyable auteurisme boursouflé tout partout confinant à ennui du tonnerre et la boucle est bouclée. Seule la bande son justifie l'étoile donnée.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 350 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2024
    A la charnière des années 60 et 70, Michelangelo Antonioni fait un état des lieux de la société américaine. Induisant de façon implicite la question polémique du Vietnam, le réalisateur étend son propos aux valeurs institutionnelles de cette démocratie se muant au besoin en état policier face à la contestation étudiante et sanctifiant la société de consommation.
    Antonioni égraine tous les phénomènes de la démesure et du mode capitalistes (publicité envahissante, structures autoroutières, etc, etc...) auxquels s'oppose une partie de la jeunesse américaine.
    Soupçonné du meurtre d'un policier, Mark s'enfuit à bord d'un petit avion de tourisme et se pose quelques part dans le Grand Canyon. Il y rencontre une jolie secrétaire. Brève rencontre dans un un paysage aride et lunaire, tel un sanctuaire, qui est comme une trêve avant le retour aux réalités du monde.
    Indissociable du propos, l'esthétisme de la réalisation et de la photographie produit des images superbes, fascinantes, de l'Amérique. Comme si Antonioni voulait opposer une beauté formelle, paradisiaque, des Etats-Unis à leurs moeurs, à leur impérialisme économique dévoyant l'homme et dégradant la nature. Au terme du film, au propre comme au figuré, le cinéaste fait voler en éclats la civilisation capitaliste.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 août 2024
    Je n’avais jamais vu un film d’Antonioni. Je n’ai peut-être pas choisi le bon pour commencer. Je me suis ennuyé tout le long. Le tout m’a paru terriblement daté. Je ne me suis pas attaché aux personnages et j’ai décroché assez vite du récit. Le tout m’a laissé de marbre, aucune émotion ne se dégage de ce film pour moi. Et puis c’est long et lent. Grosse déception, cela ne me donne pas envie de voir d’autres films du réalisateur.
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2024
    Mépris de la jeunesse, violences policières, spéculation immobilière délirante : le propos de ce film maudit, échec aussi bien commercial que critique, classé parmi les "pires films réalisés" d’après Wikipedia (j’ai peine à l’écrire), reste toujours très actuel. Pour illustrer sa critique de la société américaine d’alors, Antonioni colle aux aspirations de la jeunesse dont il partage le sentiment de révolte. C’est d’ailleurs ce parti pris, naïf diront certains, qui lui a été reproché. Mais ce qui intéresse Antonioni avant toute chose, je crois, c’est le potentiel esthétique et évocateur des dualités ainsi observées. Il oppose la beauté intemporelle du désert des Mojaves à un urbanisme saturé de publicité et de bâtiments administratifs, la naïveté de la jeunesse à la cupidité des affairistes, le jardin originel à la modernité mercantile. Du décor naturel et des acteurs non-professionnels, il tire une certaine idée du monde, forcément différente de cette société américaine qu’il ne s’est pas caché d’exécrer. Un monde qui ressemblerait à un lointain éden auquel quelques jeunes gens ont encore l’envie de rêver. Un monde où les Icare se brûlent encore les ailes à vouloir voler trop haut, trop loin. "Pourquoi as-tu volé un avion ?" demande Daria. "Pour décoller du sol !" lui répond simplement Mark. Et se perdre dans un bouquet final inoubliable.
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2022
    Une ambiance quelque peu psychédélique, mettant en scène un couple perdu dans la société actuelle.. Un petit air de "more", bien que le sujet soit totalement différent. Je lis les critiques qui loue ce film. moi il ne m'a pas captivé.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 527 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 juin 2021
    L'attaque prévisible d'Antonioni contre le capitalisme est non seulement intellectuellement creuse mais elle n'a (ou n'avait) rien de nouveau à offrir ce ne sont que les mêmes vieux flics unidimensionnels à la gâchette facile des hommes d'affaires discutant d'affaires et des plans interminables de panneaux d'affichage vantant les mérites de produits moralement décadents destinés à une population de droite odieuse égoïste et avide qui ne pense qu'à elle-même à sa famille à son travail et à ses enfants. Le Grand Schtroumpf Antonioni tout comme ses Schtroumpfs à cheveux longs de la fin des années 60 n'ont pas remarqué l'aspect le plus évident et le plus vital de leur mouvement stupide. Ils étaient autorisés à tenir leurs réunions risibles et à exprimer leurs opinions anti-establishment librement au sein de ce même establishment. La plus grande ironie à propos des hippies et d'Antonioni est qu'il ne l'a pas compris non plus son jugement étant obscurci par l'inhalation de cocaïne et une consommation excessive de LSD est que les hippies étaient malheureusement les déchets du capitalisme. Ce n'est que dans un système capitaliste qui fonctionne bien que l'on peut trouver cette espèce appelée hippie une bande de perdants gâtés ingrats et égoïstes des classes moyennes et moyennes supérieures. Zabriskie Point s'éternise Antonioni prend son temps en incluant des scènes trop longues et sans intérêt avec un facteur d'ennui élevé. Ses tentatives de symbolisme sont ennuyeuses et banales. Ce film est la manière d'Antonioni de dire que la révolution violente est la solution. C'est ce que nous obtenons d'un vieux cinéaste saturé qui vit dans des villas et dîne dans les meilleurs restaurants français et italiens...
    Tietie007
    Tietie007

    3 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2020
    Antonioni filme les USA avec un formalisme étonnant et nous envoie dans le désert pour une histoire d'amour singulière. Envoûtant.
    s dlrt
    s dlrt

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2020
    Un très beau film mélange de Road movie,de politique et une touchante romance entre les 2 personnages principaux.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    59 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    Loin d'être le meilleur Antonioni, cela reste toujours intéressant sur le fond et la forme, avec le nihilisme qui caractérise chacun de ses films. Un sujet bien traité, peut être le film le plus engagé d'Antonioni. A voir
    Shawn777
    Shawn777

    581 abonnés 3 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    Ce film réalisé par Michelangelo Antonioni et sorti en 1970 n'est pas mal mais je m'attendais à mieux. Comme d'habitude, face à une œuvre de ce réalisateur, je me demande toujours à la fin si j'ai adoré ou détesté et j'y ai cette fois trouvé un juste milieu car je ne le trouve finalement pas si mal mais sans plus. Un garçon contestataire et rebelle face à la société raciste et capitaliste qui l'entoure est accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, pour fuir la police, il vole un avion et se rend dans le désert où il y rencontre une jeune fille. Bon, le film ne traite pas uniquement d'une vulgaire histoire d'amour, comme le synopsis pourrait le laisser penser et ce serais d'ailleurs très étonnant de la part du réalisateur italien qui aime bien piquer ses spectateurs mais plus d'une époque, d'une société et d'une manière de penser. Cette force de se révolter contre la société, contre une idéologie assez ancrée dans les mœurs, surtout en ce qui concerne le racisme à cette époque et surtout, les années 70, c'est la libération sexuelle, les manifestations étudiants et une liberté de penser encore et toujours plus libre et le film nous fait en très gros un condensé de tout cela. Dès le début, nous sommes confronté à un débat étudiant houleux puis plus tard à l'horreur du racisme et puis jusqu'au moment où le film contraste totalement avec le début, deux jeunes personnes dans un désert vide en train de s'amuser, tout simplement. Ce contraste est intéressant mais je trouve qu'il manque malgré tout un petit quelque chose qui rendrait le film bien mieux, peut-être que le sujet n'est pas assez poussé ou alors mieux amené car jusqu'à environ quarante minutes, on se demande où le film veut nous emmener et on n'arrive donc pas vraiment à rentrer dedans, ce qui est très dommage. Pour ce qui est de la réalisation, elle est très bonne et les derniers plans du film sont tout simplement magnifiques et sortent complètement de la réalité. Du côté des acteurs, nous avons Daria Halprin qui joue bien et Mark Frechette au destin tragique qui, lui aussi, joue bien. "Zabriskie Point" est donc un film auquel il manque pour moi quelque chose mais qui ne reste malgré tout pas mal.
    Roger Cola
    Roger Cola

    32 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Le capitalisme à la dérive, c'est ce que l'on peut retenir de cet incroyable Zabriskie Point. Minimaliste et poétique, le film raconte l'histoire de deux étudiants amoureux l'un de l'autre qui cherchent à échapper à leur quotidien, une véritable ode à l'amour et au mouvement hippie. Sans jamais être niais même si très ancré dans son temps, Antonioni délivre un message fort et profond. Un cinéma difficile d'accès, mais du grand cinéma.
    overlook2
    overlook2

    23 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2016
    Mêlant une science du décalage poétique et une recherche formelle toujours plus poussée à la candeur d’un regard voltairien, Antonioni saisit finalement le cœur (autant fantasmé que réel) de cette révolution culturelle des années 60. Son film restitue avec une acuité presque naïve (et donc très juste) l’utopie d’une époque qui s’échoue contre le cynisme capitaliste. Le cinéaste poursuit son jeu de déconstruction de la forme cinématographique amorcé avec « Blow up », secouant les fondements d’une œuvre qui avait atteint son point de perfection entre rigorisme formel et narrativité allusive, voir abstraite, proche du mystère cosmique (« Le Désert rouge »). « Zabriskie Point » est ainsi le film le plus explicite, le moins ambigu, d’Antonioni. C’est sa force, et un peu sa limite forcément. On sent qu’il représente pour le cinéaste un vrai geste politique (il s’engage clairement du côté de la jeunesse et de la révolution, même s’il fait montre de pessimisme quant à son issue). Antonioni cherche (parfois de façon un peu trop explicite) une concordance entre la forme et le fond : sa partie universitaire chorégraphie le chao (jump cuts incessants, décadrages, etc) pour exprimer l’effervescence de la jeunesse et la violence de la répression qu’elle subit, mais aussi pour illustrer la dictature du consumérisme (inserts incessants sur des pubs et des enseignes). Légèrement démonstrative, cette partie est néanmoins un bel exercice de style, traversé par de nombreuses fulgurances (la séquence du générique, les émeutes…). Vient la partie « libération sexuelle » où le cinéaste laisse libre cours à une poésie visuelle d’une rare intensité : la parade nuptiale aérienne et bien sûr l’inoubliable ballet amoureux dans les dunes suivi d’une hallucinante épiphanie sensuelle restent gravés dans les mémoires. S’ensuit un tournant plus sombre qui débouche sur une « résolution » fantasmatique et libératrice. Car si le combat ne semble pas gagné, c’est dans sa capacité au rêve que l’homme peut encore espérer se libérer de ses jougs. Un rêve qui est aussi bien sûr celui de l’art, ainsi chargé d’une mission révolutionnaire. C’est dans la naïveté de ce propos (faire sauter la société de consommation) et dans l’incroyable vigueur de sa forme, qu’Antonioni atteint ici l’imaginaire collectif de toute une époque, participant définitivement à la marquer de son empreinte.
    Tietie008
    Tietie008

    24 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2016
    Après Blow out, son opus londonien, voici qu'Antonioni se lançait à l'assaut de l'Amérique. Zabriskie Point est une quête désanchantée vers une société meilleure, portée par l'amour improbable et fulgurant entre Mark Frechette et Dalia Harprin dans les vastes étendues désertiques de la Vallée de la Mort. Enigmatique et fascinant !
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2015
    Pas un grand film. Néanmoins ce film hippie par excellence a le mérite d'aborder des thèmes très intéressants : anti-capitalisme, anti-société de consommation, forces de l'ordre corrompus et libération sexuelle dans l'Amérique post-68. La mise en scène est assez contemplatif tout en étant érotico-poétique, et c'est assez bien filmé comme souvent chez ce technicien Antonioni.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2019
    Zabriskie Point est le troisième long métrage de Michelangelo Antonioni que je découvre rétrospectivement deux ans après Le Cri et un an après Blow Up. Un film du cinéaste par an , toujours en avril, une tradition qui s'impose d'un ordre pratique et très peu désinvolte ... Enfin peu importe les motivations, c'est évidemment le choc saisissant de son cinéma qui me pousse à l'ouvrage. Antonioni me fascine de part la justesse de ses émotions, de sa maîtrise totale de la technique mais aussi dans la distance qu'il s'impose ... Il place ses protagonistes au centre de tout, il déblaye autour et permet a ceux-ci de se livrer à travers toutes formes de sentiments. Zabriskie Point est à l'image du précédent film d'Antonioni, parfois très froid, austère même ... Mais à contrario il oscille vers les liens, les attaches sont fugaces mais magnifiques. Il est qui plus est un cinéaste qui se plonge dans l'histoire, il l'a décrit avec profondeur et avec un sens innée du contre point. Zabriskie Point est une création qui marque indéniablement le septième art.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top