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    Zabriskie Point
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    maxime ...
    maxime ...

    252 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2019
    Zabriskie Point est le troisième long métrage de Michelangelo Antonioni que je découvre rétrospectivement deux ans après Le Cri et un an après Blow Up. Un film du cinéaste par an , toujours en avril, une tradition qui s'impose d'un ordre pratique et très peu désinvolte ... Enfin peu importe les motivations, c'est évidemment le choc saisissant de son cinéma qui me pousse à l'ouvrage. Antonioni me fascine de part la justesse de ses émotions, de sa maîtrise totale de la technique mais aussi dans la distance qu'il s'impose ... Il place ses protagonistes au centre de tout, il déblaye autour et permet a ceux-ci de se livrer à travers toutes formes de sentiments. Zabriskie Point est à l'image du précédent film d'Antonioni, parfois très froid, austère même ... Mais à contrario il oscille vers les liens, les attaches sont fugaces mais magnifiques. Il est qui plus est un cinéaste qui se plonge dans l'histoire, il l'a décrit avec profondeur et avec un sens innée du contre point. Zabriskie Point est une création qui marque indéniablement le septième art.
    Jahro
    Jahro

    57 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Antonioni part rejoindre les sirènes baba-cool au-delà de l’Atlantique, quand Mai 68 a gagné l’Amérique et construit sa lutte contre le rigide Nixon. Sur les traces d’Easy rider, son Zabriskie point reprend là où il l’a laissé son éloge de toutes les libertés. Liberté de l’amour charnel, liberté d’emprunter, de hurler, de manifester, liberté de narguer la police, liberté des drogues douces, liberté de s’enfuir n’importe où. Grands espaces, longues jambes nues, doux psychédélisme et jeunesse perdue. Après l’entrée en matière, un peu foutraque, où le spectateur tarde à savoir qui suivre, une love-story se dessine entre Daria Halprin, danseuse en semaine et actrice le dimanche, et l’artiste maudit Mark Frechette, qu’on ne reverra plus que dans l’excellent Les hommes contre, avant qu’il ne parte s’inscrire au tristement connu club des 27. Mais en 1970, c’est encore l’insouciance, c’est l’heure des orgies dans les rocs, des survols du désert immense, de Pink Floyd et ses clips brutalement insérés. On repère immédiatement le film culte, l’œuvre d’une génération, comme l’était avant lui son ainé en Harley – mais de même, le montage maladroit, la relative vacuité du récit, en font un nouvel objet d’adoration lui aussi un peu vain. Peut-être après tout est-ce une règle du genre.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 836 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2014
    C’est vraiment parce que c’est Antonioni, que c’est Pink Floyd aux oreilles, et qu’il y a deux ou trois incroyables morceaux de bravoure cinématographiques : le cœur du film avec la montée du désir, la danse de la séduction par l’avion tournant autour de la voiture dans des décors fous de beauté. Puis l’amour à 20 ans dans la poussière de Zabriskie Point. Et leurs visions sensuelles. Il y a enfin les derniers plans sublimés par la musique de Pink Floyd juste après les explosions à répétition (qui elles énervent plus qu’autre chose). Sinon tout le début est franchement bancal : la trivialité des échanges entre étudiants pseudo révolutionnaires. Les échanges de coups de feu, moyennement filmés, amenés. Tout le reste qui s’étire en longueur de façon invraisemblable. Des plans qui ne se tiennent pas et n’en finissent plus. Et une intrigue globalement d’une naïveté confondante, qui peine à nous porter avec elle. Je crois qu’en mixant le beau Badlands et ce psychédélique Zabriskie Point, y aurait eu matière à accoucher d’un sublime objet. Mais en l’état celui-ci se résumera aux 2 ou 3 moments d’anthologie cités ci-dessus C’est déjà pas mal vous me direz !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    J’ai été totalement séduit par Zabriskie Point. Ignoré du grand public, certes moins connu que Easy rider ou encore Taxi driver, il est pourtant tout aussi percutant et emblématique de son époque.
    C’est un film engagé qui ne fonctionne pas sur un récit construit, son but premier est d’accuser la société américaine puritaine et conformiste à la fin des 60’s à travers l’idéologie hippie. Ainsi nous suivons les péripéties de Mark, un jeune universitaire en désaccord avec l’Amérique dans laquelle il vit. La première partie du film est donc une dénonciation. De cette façon, la caméra d’Antonioni décrit une Amérique traditionaliste profondément raciste et violente, un passage est d’ailleurs particulièrement explicite : Mark entre dans une armurerie et fait semblant d’adopter une attitude xénophobe : « Nous avons besoin d’armes pour nous défendre. Des noirs vivent près de chez nous, il faut protéger nos femmes » l’armurier coopère : «Protéger son domicile c’est légal. Si vous les butez dehors, rentrez-les ». Le réalisateur blâme également le capitalisme et sa société de consommation, les enseignes sont omniprésents dans le long-métrage, de plus, le principal antagoniste est le responsable d’une grande entreprise immobilière.
    La seconde partie du film se déroule dans le désert. Mark rencontre Daria, jeune femme fuyant son patron. Les plans sont plus longs et les paysages sont mis en avant. On entre dans le domaine du sensoriel et de l’onirique, Antonioni nous fait partager leur « trip » incroyablement beau et sensuel. Là les personnages se sentent libres. Ils fument, font l’amour et disent ce qu’ils pensent. Une relation amoureuse se crée. Le couple fonctionne très bien à l’écran grâce aux deux acteurs très peu connus qui sont obligés de porter le film car pendant quarante minutes, il n’y a qu’eux à l’écran, dans leurs paradis perdu.
    Ce que j’ai apprécié dans Zabriskie Point, c’est que les plans sont extrêmement étudiés et soignés, le réalisateur joue beaucoup sur la profondeur de champ. Globalement la photographie est très belle. Le montage est certes un peu déroutant, mais je l’associe au côté réaliste que le réalisateur essaie d’apporter à son film : la scène du débat étudiant et celle des émeutes sont filmées comme un documentaire. Outre l’aspect technique, Michelangelo Antonioni parvient à délivrer des images fortes, comme cet avion aux couleurs hippies qui survole Los Angeles, royaume du capitalisme, et ses intentions sont claires et précises, sa déclaration est correctement développée (rien n’est laissé au hasard) et son film laisse part à une réflexion et peut-être même une remise en cause du spectateur à l’époque à laquelle il est sorti. Enfin, la bande originale est superbe. Signée Pink Floyd elle prend tout son sens lors de la scène spoiler: d’explosion qu’imagine Daria à la fin du film
    . En effet on peut voir à l’aide de magnifiques et surprenants ralentis, pleins d’objets faisant référence à la société de consommation tourbillonnant sur des accords de guitare électrique. J’ai adoré ce moment, grand trip audiovisuel complètement halluciné et jubilatoire.

    En conclusion, Antonioni signe un film maîtrisé et engagé qui n’a pas eu le succès qu’il méritait. Sexe et violence sont montrés sans complaisance dans une œuvre étrange, hallucinatoire et symboliquement tragique. Si Blow up vous rebuté regardez quand même Zabriskie Point qui est plus facile d'accès et qui semble plus sincère.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    J'attendais beaucoup de ce Zabriskie Point : l'ère psychédélique, la contestation, l'engagement, Pink Floyd, l'Amérique, cela semblait être un cocktail merveilleux. Hélas, je ne suis pas du tout rentré dedans. Le manque de propos, de fond, du film m'a désarçonné. Malgré une scène d'ouverture intéressante et quelques séquences assez hypnotiques, le film traîne en longueur, ne raconte que peu d'histoire et ne connaît aucun moment fort. De plus, la froideur et l'insensibilité de ses personnages rendent le film encore plus insipide. Bien qu'Antonioni ait un regard bien à lui et que ce film soit plein de bonnes intentions, il ne m'a pas procuré de grandes sensations. Il reste et demeure néanmoins un film important à voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2015
    Avec Zabriskie Point, l’Italien Michelangelo Antonioni signe son premier film Américain. Quatre ans plus tôt il était déjà l’auteur de Blow-Up son premier film anglais. Un jeune homme indifférent à tout sauf à la photographie pour Blow-Up et un jeune également indifférent à tout sauf à la recherche du réel engagement politique qui fait bouger les choses pour Zabriskie Point. C’est avec ce filon de départ que le réalisateur va nous emmener dans son histoire ou plutôt dans sa perception de l’Amérique. Antonioni dénonce la police, la question de l’engagement politique chez les jeunes, le monde actuel dénué d’espoir et d’humanité mais plein de cupidité, mais ce qu’il dénoncera le plus avec ferveur ce sera la société de consommation. D’énormes panneaux publicitaires envahissent la composition du cadre. Sur par exemple un court trajet en voiture, Antonioni filmera avec talent chaque panneau, chaque chose qui nous pousse à la consommation. Un discours peut être un peu erroné par les producteurs du film qui encourage au moment du générique de début, d’acquérir la B.O du film. L’éternel problème de la production face à l’artiste. Antonioni comme toujours remplit magnifiquement son cahier des charges artistique. Le film est esthétiquement, visuellement et graphiquement magnifique. Chaque plans, chaque séquences à un intérêt photographique de part la beauté de la couleur, de l’action et du cadre. Pink Floyd signe en parti la géniale bande originale du film, composé parfois de chanson populaire Américaine, mais aussi pour les séquences psychédéliques, l’enivrante et incroyable musique du célèbre groupe. Certains peut-être auront peur d’un film ennuyeux parce que Antonioni, parce que film d’auteur, parce que long-métrage qui nous fait interpréter… Zabriskie Point est rythmé, on ne s’ennuie pas et le film passe à une vitesse folle. Incroyablement Beau, incroyablement intelligent et incroyablement fort par son message social et politique. Zabriskie Point fait partie de ces films dont on se souviendra toute sa vie comme d’un trip. Martin, Le Frisson de la Pellicule.
    Truman.
    Truman.

    235 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2014
    Nous sommes en 1969 a Los Angeles et les temps sont durs, la jeunesse se révolte et subit une oppression policière violente .
    Mark va alors assister au meurtre d'un policier, de peur de se faire arrêter car il avait une arme il va fuir en volant un avion .

    En survolant Los Angeles, la liberté pointe le bout de son nez et nous quittons la révolution . Mark arrive alors dans le désert et rencontrera Daria, une jeune femme avec qui se liera une courte histoire d'amour .

    Zabriskie Point a un défaut, c'est que son sujet n'est pas traité comme il faut, trop expéditif et peu approfondi, on comprend ou veut en venir le réalisateur mais j'ai eu l'impression qu'il manquait un petit quelque chose dans tout ça .

    Ensuite le film est un vent de liberté, d'amour, de soleil, de poussière d'une jeunesse révoltée, c'est beau, touchant et la réalisation est parfaite .
    Probablement l'un des plus belle scène d'amour dans la nature qui puisse exister dans le cinéma .
    Le film offre non seulement des plans maitrisés en hélicoptère mais de magnifiques images . Rajoutons a tout cela une bande son qui colle a merveille .

    Zabriskie Point est une ode a la liberté et a l'amour, il ne lui manque qu'un petit truc pour devenir un indispensable dans son genre mais ça reste un très beau film .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un tres bon film.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    Film psychédélique culte d' Antonioni de la fin des années 60 en pleine période "hippie" et vague contestataire étudiante. Il est de toute beauté avec des plans magnifiques. La BO (Pink Floyd...) nous transporte littéralement. A noter la présence de scènes "fortes". Une oeuvre mémorable.
    Julien D
    Julien D

    1 219 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2013
    Cet étrange objet cinématographique qu’est Zabraskie Point est indissociable de la filmographie de son auteur, Michelangelo Antonioni, qui se fit remarquer en Italie avec des films brisant les codes de la narration classique. Tout cinéphile connaissant l’œuvre d’Antonioni ne sera donc pas surpris de voir, dans certaines scènes, les voix disparaitre ou le héros mourir avant la fin, mais si ce film a tant fait parler de lui c’est finalement moins grâce à sa forme expérimentale qu’à sa teneur politique dont l’accueil méprisant du public américain valut au réalisateur d’être désavoué par la MGM de son contrat à long terme. Pourtant, avec le recul, Zabraskie Point est une œuvre qui décrit avec beaucoup de justesse les luttes étudiantes des années 70 et les cultures hippies et beatnik à travers un road-movie mélodramatique et plein de belles images porté par une bande-originale envoutante. Evidemment, et malgré le grand nombre de scènes censurées, la prise de position très libertaire de son auteur fit du film un échec commercial cinglant certes mais surtout, et du même coup, une œuvre culte d’une beauté et d’une puissance évocatrice aujourd’hui trop rare.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    275 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    C'est le premier film US de Michelangelo Antonioni, très ancré dans la réalité de l'époque (fin des années 1960, mouvements de contestation étudiante, répression policière...). Le cinéaste continue d'explorer son thème fétiche de l'incommunicabilité, non plus sur le terrain de l'intime, mais sur un plan social, générationnel, idéologique. Incommunicabilité entre une jeunesse éprise de liberté et un monde adulte bourgeois, matérialiste et autoritaire. Antonioni s'approprie une certaine mythologie nord-américaine (road-movie, grands espaces, grandes maisons symboles de réussite sociale) pour mieux la transgresser, la dynamiter. Il se laisse porter par une inspiration poétique et révolutionnaire, qui trouve son expression dans quelques scènes fortes : l'amour dans la vallée de la Mort, la déflagration finale, filmée au ralenti et sous de multiples angles. Liberté sexuelle et rêve d'une société qui vole en éclats... Tout cela sur une musique de Pink Floyd. On est en plein trip fantasmatique. Côté sémantique visuelle, on note une opposition entre les villes tentaculaires et le désert, les messages publicitaires saturant l'environnement urbain et une communication humaine, épurée, sensorielle. Sans oublier la présence récurrente de la couleur rouge... Au final, Zabriskie Point apparaît comme une balade romantique et explosive, certainement naïve, utopique, mais d'une grande beauté esthétique.
    Hotinhere
    Hotinhere

    580 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2021
    Dans l’Amérique des années 60, un étudiant injustement accusé du meurtre d’un policier s’enfuit dans la Vallée de la Mort. Un road movie visuellement sublime qui offre une description poétique des mythes de la contre-culture américaine, et dénonce les travers de la société de consommation.
    tietie007
    tietie007

    41 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2014
    Zabriskie Point reprend les thèmes favoris du réalisateur italien, l'incommunicabilité, la pesanteur existentielle tout en ouvrant vers la critique de la société de consommation, avec cette omniprésence d'images et de messages publicitaires, noyant la société sous des messages consuméristes. Ce voyage vers Zabriskie Point, dans le désert, et une quête identitaire, dans un décor quasi-lunaire. Hiératique et mystique.
    ned123
    ned123

    162 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2013
    J'ai vu un film... ou du moins un OVNI qui en plus voyage dans le temps avec les grands thèmes de seventies... On découvre l' "American way of Life" qui commence à craquer, avec un modèle qu'on sent se fragiliser et qui hésite entre naïveté de la jeunesse et brutalité policière, voire de la société dans son ensemble...Ce film recèle de qq moments assez magiques, mais au final, je l'ai trouvé assez long et lourd... La narration s'impose au spectateur sans lui donner la possibilité de rentrer dans l'histoire... Les invraisemblances s'accumulent et ça ne paraît déranger personne. J'ai par contre beaucoup aimé les aspects picturaux de la ville de Los Angeles (??) avec les affiches, vues aériennes et mouvements de caméra qui accentue la violence de la société par rapport aux longues images apaisées, voire fougueuse d'une énergie forte du "Zabriskie Point"..
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    Un film d'époque qui fait preuve d'une liberté qu'on cherche aujourd'hui. Même s'il s'égare parfois dans le fantasme pur, c'est un film qui provoque un vrai frisson visuel.
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