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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 8 décembre 2010
Second long-métrage pour Jake Scott (fils de Ridley Scott). Il réalise ici un superbe drame entre un (ex)père de famille et une stripteaseuse de 16 ans. Ce premier ayant perdu sa fille dans un accident de la route, c'est en découvrant le calvaire de cette jeune fugueuse qu'il décide de s'installer chez elle, délaissant pour un temps sa femme (se refusant à sortir de chez elle depuis le drame qui ébranla leur petite famille.) On appréciera grandement ici la simplicité qui englobe le film, ses interprètes, si différents mais qui en fin de compte, se complètent à merveille. De Melissa Leo à James Gandolfini (tous deux passionnants) à la ravissante Kristen Stewart (pour la petite anecdote, le film a été tourné avant la sortie du premier opus de la saga Twilight - 2008). Après 11 ans d'absence (depuis son premier film Guns 1748 - 1999), Jake Scott fait un très beau retour sous le feu des projecteurs (le film était en compétition au dernier Festival du film américain de Deauville), on en redemande !
Le fils de Ridley Scott et donc neveu de Tony Scott pour son deuxième long métrage s’éloigne sensiblement de la veine épique qui a fait le succès de ses glorieux parents. “Welcome to the Rileys” est un film intimiste sur la difficulté de se reconstruire pour un couple ayant subi le deuil de leur seule et unique fille. Il n’y a malheureusement pas de recette miracle et chacun tente de s’en sortir comme il peut. Souvent les chemins différent et doucement les couples s’étiolent à force d’incommunication. C’est ce qui est arrivé aux Rileys depuis la mort de leur fille de quinze ans. Si Lois, la mère refuse de sortir de chez elle, Doug son époux veut encore croire à l'avenir et il tente de rester vivant grâce à la relation qu’il a noué avec la serveuse de son bar habituel. Quand celle-ci décède brutalement, il se trouve à nouveau face à la détresse de sa femme qu’il ne peut accepter. Un séminaire en Louisiane et la rencontre d’une jeune prostituée lui rappelant sa défunte fille seront l’occasion d’une renaissance qui sauvera son couple. Le film de Jake Scott , sans affèteries, nous montre que toute situation dramatique peut ouvrir sur l’espoir une fois que l’on accepte de regarder à nouveau autour de soi. On se laisse guider par les solides épaules de James Gandolfini dont le talent semble croître comme son tour de taille. Il est très bien secondé par Melissa Leo et la toute jeune Kristin Stewart. Un jeune réalisateur à suivre.
Le paternalisme désigne une attitude bienveillante familiale, protectrice et condescendante dans l'exercice d'une autorité, comparable à celle d'un père vis-à-vis de ses enfants.
Tu peux me quitter s'il le faut. Mais jamais je ne te quitterai.
C'est d'une nullité rare. Un des pires films de l'année, ce film n'a aucune raison d'exister, il parle de rien, est vain, bourgeois, bête, cliché… Je veux dire il y a des mauvais films qui le sont car pas drôles, purement fait pour le fric, mal foutu etc. Mais là c'est juste que à la base le projet pue. Le réal (sans doute apparenté aux frères Ridley et Tony vu qu'ils sont producteurs exécutifs), n'est pas forcément mauvais, mais c'est vraiment le film en entier qui est gerbant. Gerbant de sentimentalisme et de bêtise. Du début à la fin on a un film calibré pour le bourgeois (de droite) qui veut se donner bonne conscience. D'ailleurs le film c'est que ça, un bourgeois rencontre une pute (dont on ne verra pas l'anatomie, une honte de cacher un si beau corps), mais il n'y a aucune ambigüité, tout est clair dès le début. à quoi ça sert ? mais juste à rien ? et en plus c'est pénible à regarder, chaque plan transpire la bonne volonté et l'envie de bien faire et surtout le bon sentiment… Gerbant. Que c'est niais.
Loin du spectaculaire des films de son père Ridley, Jake Scott réalise avec "Welcome to the Rileys" (son deuxième long-métrage) un drame tout en subtilité sur le deuil. Le réalisateur s'y révèle être un fin directeur d'acteurs, les laissant s'emparer du scénario sans jamais les enfermer, préférant être discret dans sa mise en scène mais précis sur ses choix de plans. Le film nous conte l'histoire de Doug, quinquagénaire attristé par la mort de sa fille et de sa maîtresse. Parti en séminaire à la Nouvelle-Orléans, il laisse sa femme Lois à la maison (elle n'en sort plus) et fait la connaissance de Mallory, strip-teaseuse mineure pour qui il se prend d'affection. Utilisant des ficelles mélodramatiques pourtant usées avec ses personnages brisés qui se rencontrent et se réchauffent le cœur, "Welcome to the Rileys" n'en demeure pas moins un bon film avec ce qu'il faut d'émotion contenue (peut-être même trop contenue) et de moments de grâce pour bouleverser alors que chacun des personnages réapprend la vie dans la joie mais aussi la douleur. Écrit sans prétention, le film vaut surtout pour la prestation de ses acteurs. James Gandolfini ne cesse d'étonner en personnage sensible, trouvant là son meilleur rôle sur grand écran tandis que Melissa Leo continue d'imposer une interprétation sobre et intense. Et puis il y a la surprise Kristen Stewart qui triomphait à l'époque dans "Twilight" avec un rôle de nunuche absolue et qui trouve ici un rôle superbe, à fleur de peau, lui permettant de montrer son talent qui n'a jamais cessé de s'affirmer depuis.
Deuxième film de Jake Scott, après Guns 1748 (pas vu), fils de Ridley qu'on ne présente plus et frère de Jordan aussi réalisatrice (Cracks). S'il ne nous montre rien de nouveau ce film est tout de même assez attachant. On évite pas certains clichés mais ça passe, tout comme le pathos, évité de justesse. D'entrée on s'attache aux personnages. On comprend vite leurs motivations et leurs façons de fonctionner. Ce qui aurait pu être très lourd est fait avec tact et sensibilité même si on voit bien les grosses (petites ?) ficelles du transfert fille décédée/jeune ado rebelle-prostituée-droguée en détresse. Tout ce petit monde cache un lourd passé et ne demande qu'à retourner à la vie au contact de l'autre. De gré ou de force. Si la mise en scène de Scott n'a rien de renversant, sa direction d'acteurs est bien plus convaincante. James Gandolfini est incroyable. Une très belle prestation, toute en retenue et nuances. En épouse brisée et agoraphobe, Melissa Leo est juste parfaite. Même si ce n'est là qu'un second rôle, elle est tout aussi bonne que dans Frozen River qui lui valut une nomination à l'Oscar l'an passé. On aimerait la voir plus souvent. Kirsten Stewart quant à elle, après Les Runaways, continue de casser son image bien proprète et politiquement correcte de Twilight. Mission à moitié réussie, elle est parfois très bien mais cela sonne aussi creux assez souvent. Pas encore trouvé le bon rythme. Si le film a quelques longueurs et manque parfois un peu d'épaisseur, on passe tout de même un bon moment. Quelques jolis scèns et d'autres très émouvantes. Un joli film sur le deuil, quelque soit l'âge que l'on peut avoir. Tout comme sa sœur, le jeune Scott est donc un metteur en scène à suivre...
Une assez bonne surprise. Loin d'être un grand film, "Welcome to the rileys" est apaisant grâce à l'excellent James Gandolfini et son côté paternel. J'ai bien aimé malgré les quelques lenteurs. Il a la volonté de faire changer Kristen Stewart et tous deux jouent bien. Un petit moment de tranquillité mais sans émotion forte. Il manque d'ambition mais reste pas mal.
Pour son 2ème long métrage, Jake Scott, un des fils de Ridley, a choisi de se poser à New-Orleans. Une ville de contraste, qui accueille de nombreux congrès en même temps qu'une faune disons ... interlope. Ce brassage va permettre à un quinquagénaire, père déboussolé par la mort accidentelle de sa fille unique, de rencontrer une très jeune strip-teaseuse / prostituée qu'il va vouloir remettre sur une route plus adaptée à son âge. Sans compter sur sa femme, qui vivait recluse depuis l'accident de leur fille et qui retrouve la porte de sortie du domicile conjugal. Sur ce sujet prometteur, Jake Scott brode plutôt paresseusement un film trop sage et qui laisse un peu le spectateur sur sa faim. Ce n'est pas l'exploitation de la Nouvelle Orléans qui pose problème : au contraire, Jake Scott s'écarte le plus souvent du New Orleans des touristes pour nous entrainer vers des quartiers périphériques avec leurs maisons souvent délabrées et leurs boui-bouis plutôt sympathiques. Non, ce qui pose problème, c'est d'avoir trop repris à son compte, dans sa manière de filmer, toute cette nonchalance qu'on accole souvent à la Louisiane dans son ensemble. Par contre, on ne dira que du bien de la distribution, menée par James Gandolfini (Comme je ne suis pas fan de séries américaines, je le situe plutôt dans "the Barber" des frères Coen), Kristen Stewart (qui tient le rôle de Joan Jett dans "les Runaways") et Melissa Leo (exceptionnelle dans "Frozen River"). Et puis, le générique de fin m'aura quand même permis de faire la connaissance de Kitty, Daisy and Lewis, un trio de jeunes frères et soeurs anglais qui reprennent de façon très crédible la musique des années 50, et qu'on entend interpréter magistralement le "Going up the country" de Canned Heat.
Une belle histoire racontée joliment à travers ce drame touchant et humain. "Welcome to the Rileys" se veut modérer en évitant les excés de mélo et de scènes trash. Le propos n'en reste pas moins percutant et bien interprété par Kristen Stewart et feu James Gandolfini. Un peu plus de prises de risque et d'ambition au niveau du scénario l'aurait empêché de tourner en rond. Néanmoins, le résultat est bon.
Après Ridley et Tony Scott (tous deux producteurs du film), voici que le fiston / neveu Jake se lance dans son second long-métrage. On ne s'attendait à rien (l'affiche n'exprime rien...), et on a été agréablement surpris. Cette intrigue qui réunit les fracassés de la vie pour le meilleur impose une ambiance douce-amère qui est très bien soulignée par l'interprétation impeccable de James Gandolfini et Kristen Stewart (aléatoirement créditée "Stuart" dans les bonus du DVD... Encore un coup du stagiaire). L'intrigue est vraiment le point fort du film, démarrant assez timidement (on a failli décrocher dans un premier temps, avant de se laisser attraper par la curiosité, pour vivre le film intensément sur la fin, une belle remontada) : un homme s'entiche d'une très jeune danseuse prostituée...mais de façon purement platonique, passant un marché avec elle assez étrange, celui de la payer pour qu'il s'occupe d'elle. On ne sait pas ce qu'il lui veut (tout comme la danseuse étonnée), mais on se prend à vouloir savoir, justement, ce qui pousse cet homme à jouer les bons samaritains d'une ado qui le repousse avec une violence inouïe... Le twist nous dira qu'on avait raison de patienter, et de payer pour voir. Si vous le pouvez, optez pour l'édition DVD qui comprend la conférence de presse de Deauville, puisque cette dernière questionne assez justement les thèmes du film (les blessures impossibles à cicatriser mais qui rendent les gens meilleurs), les méthodes d'acting des vedettes (l'Actor Method de Gandolfini, très stricte, qui lui a même fait mettre un passant de pantalon sous sa lèvre supérieure pour avoir l'accent particulier qu'on entend dans le film - la préparation à l'extrême -, tandis que Stewart était en impro totale... Un conflit des jeux qui rend très bien à l'écran, accentuant encore plus l'aspect "huile et eau" des deux personnages) et l'origine du film qui a pris forme quand les voisins de Jake Scott ont perdu leur ado dans un accident de voiture. Les tonton et père de Jake voulaient d'ailleurs accentuer davantage la dramaturgie du scénario, ce qui ne nous aurait pas déplu dans la première partie qui en manque un peu. Heureusement, le film se révèle dans sa seconde partie, et termine de nous attraper au cœur dans quelques séquences de partage entre la mère et l'ado (les cabines d'essayage) et dans les dernières minutes du film qui nous font un bien fou.
Un film intéressant, une histoire touchante et impeccablement interprétée. Malheureusement, il m'a laissé un peu sur ma faim, le personnage de Kristen Stewart n'est, selon moi, pas suffisamment développé. Malgré tout, il y a une ambiance, de l'émotion et même un peu d'humour (vraiment un peu!) autour de l'histoire de ce couple déprimé qui va chercher à s'occuper de cette jeune strip-teaseuse complètement paumée qui va sans le savoir, faire remonter de douloureux souvenirs... Même si l'on devine facilement le déroulement de l'histoire et quelques passages un peu longuets , le film est assez captivant essentiellement grâce à James Gandolfini qui est une fois de plus extraordinaire. La fin est aussi un peu convenue et bien Hollywoodienne mais j'en garderais quand même un bon souvenir.
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3,0
Publiée le 12 décembre 2012
C'est un beau film tout en finesse où la rèalisation et les interprètes s'avèrent d'une grande justesse! James Gandolfini en quinquagènaire fatiguè, Kristen Stewart en prostituèe mineure, les deux comblent leurs dèsespoirs par leur troublante complicitè dans une ville crasseuse et sombre! Tèmoin des jolies scènes où les deux protagonistes vivent dans cette bicoque insalubre! C'est pourtant Melissa Leo qui nous bouleverse formant avec Gandolfini un couple d'une tendresse infinie! Le seul problème de "Welcome to the Rileys" est d'être trop raisonnable! Pourtant quelques scènes suscitent l'èmotion suffisamment pour montrer ce que le film de Jake Scott aurait pu être s'il avait surmontè son final trop hollywoodien! Restent le jeu irrèprochable du massif Gandolfini, de la porcelaine Leo et les coups d'èclats d'une formidable Kristen Stewart qui arrive à nous faire oublier le personnage niais de Bella dans la saga "Twilight"...
« Kristen Stewart est décidément plus doué en dehors de « Twilight » que dedans : deuxième partie ». Voilà en gros comment pourrait s'appeler ce « Welcome to the Rileys » tant la jolie mais un peu anorexique Kristen s'avère tout à fait crédible dans ce rôle de paumée aidé par un brave type qui l'est lui même pas mal. Reste que le film est d'un intérêt assez moyen, la faute à une réalisation et un scénario correct, mais loin d'être totalement emballants ou surprenants. On se contentera alors de quelques jolies scènes par-ci par-là, et d'un regard bienveillant plutôt touchant sur une jeunesse souvent en pleine perdition... Regardable donc, à défaut d'être indispensable.
Film aux sentiments sensibles, "Welcome to the Rileys" traite l'histoire de deuil d'un couple quinquagénaire ayant perdu leur fille de quinze ans dans un accident de voiture. Ne sachant plus comment vivre, le couple se ment mais reste néanmoins marié. Le mari part à la Nouvelle-Orléans pour un voyage d'affaires et va faire la rencontre d'une jeune strip-teaseuse ressemblant étrangement à sa défunte fille. Troublant, le film refait vivre des personnages mort à l'intérieur et réussit à toucher par une sincérité évidente. Le jeu des trois acteurs est remarquable dans l'interprétation de trois caractères ultra-sensibles. James Gondolfini et Melissa Leo sont étonnants et forme un couple déchiré par une mort prématurée. Leurs regards renferment des émotions si intenses que çà en est perturbant. Quant à Kristen Stewart, elle est juste brillante dans ce rôle tellement loin de "Twilight"; elle prouve son efficacité et sa richesse d'interprétation. Jake Scott réussit à tisser un lien singulier et profond, et, malgré une narration assez lente et une fin qui nous laisse en faim, à filmer une situation avec un vrai souci de vérité, sans clichés.