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No Quarter
6 abonnés
440 critiques
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2,5
Publiée le 21 décembre 2024
Un premier film plutôt réussi mais qui manque d'engagement et de parti pris. C'est un peu mou sans être contemplatif donc on s'ennuie un peu. Bien sûr les sujets de l'adolescence, des premiers émois, des relations familiales avec des parents séparés et de la foi imposée par une mère sont abordés mais pas en profondeur. Ça reste très en surface. La jeune Clara Augarde est intéressante. Le titre du film annonçait une fin plus intense, ce qui n'a pas eu lieu.
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1,0
Publiée le 3 octobre 2020
Au début je pensais que l'histoire était laquelle de ces deux jolies filles françaises sera la première a y passer. Ce film est-il censé être une sorte de teaser à feu doux. Une demoiselle aux cheveux flamboyants attend sa confirmation. Son père s'est enfui avec quelqu'un et sa mère est plutôt sexy. Un prêtre chaud prend toutes leurs confessions à l'exception des jeunes effrontés qui s'agressent sexuellement de manière ludique mais notre héroïne mais aime vraiment ça. Son amie tout aussi sexy s'en va quelque part. Son grand-père s'excite quand il lui donne un bain à l'éponge. Après cela je me suis endormi. Des poitrine requises pour l'intrigue, un érotisme vieux jeune et une histoire assez sordide en fait. Ce film vous fera vous sentir mal. Le tout dans le meilleur mauvais goût possible. Bien sûr une étoile pour le budget de production qui n'était d'ailleurs pas terrible...
Un poison violent ou les formes de l'amour. Le poison n'est pas forcément nocif mais il agit sur les gens de façon aléatoire. L'amour qui est parti et qui détruit la mère, l'amour qui s'éveille chez les deux adolescents, l'amour du grand-père pour la vie. C'est un portrait splendide et d'une émotion partagée. Des images qui expriment autant que les mots et des paysages éloquents et sauvages. Vraiment sensible et beau.
Un premier film qui porte un regard d'une grande tendresse sur l'adolescence, la famille, la transmission, le conflit entre la chair et l'esprit et le poids de la religion. Avec une attention particulière portée sur la lumière, qui offre au long-métrage une atmosphère un peu comme "hors du temps". Superbe Michel Galabru dans son rôle de grand-père sarcastique et légèrement trouble dans sa relation avec sa petite-fille.
"Un poison violent" (2010) France 4 le 09.03.2016 A pleurer ! Je ne prédis pas une longue carrière à Quillevéré ! Ce nanar est déprimant ! On peut se demander qui a eu l'irresponsabilité d'exhumer du congélateur cette histoire sans queue ni-tête, et complètement assommante ! On cherche quelque intérêt à accorder à ce navet, mais en vain ! D'ailleurs, la voix du peuple est souveraine : 55000 entrées en salles seulement ! Espérons que ça aura suffi à acheter des sandwiches aux figurants ! Bref, c'est complètement tarte ! Et ça fait longtemps que je n'en avais pas vu de la sorte ! A éviter ! willycopresto
Peut-on parler d'inceste entre le grand-père et sa petite-fille ? Katell Quillevéré a traité les scènes "scabreuses" avec suffisamment de grâce et de distance, pour qu'elles aient du sens: -l'éveil à la sexualité pour une jeune adolescente, pour qui la Foi est importante et surtout une jeune fille "ni blanche ou noire" mais comme chacun de nous, au mieux "gris clair" !!! - Un grand-père "rebelle" et libre, un soupçon iconoclaste -une maman, un peu perdue qui garde la nostalgie de ce que découvre sa fille -un prêtre qui fait de son mieux.... Voilà des choses que j'ai aimé dans ce film intimiste, ancré en Bretagne profonde. Ce que j'ai moins aimé: -
N'est-ce pas la vie rurale, telle qu'elle était, il y a 30 ans ? -Le discours (homélie) de l'évêque m'a semblé lui aussi très "culpabilisant" et pas celui qui rappellerait "que Dieu est Amour"
Super film, plein de nuances et de psychologie. Chaque individu a sa problématique qui évolue au fil du film, et puis cette adolescence qui se cherche... C'est très bien vu et senti. Bon, par contre, le retour incessant à l'église, ça gave un peu...
Film très léger, qui se laisse regarder avec un léger sourire. On ne sait jamais vraiment à quoi on a affaire, on voit des choses, des gens, des comportements, et on observe tranquillement. C'est un film court, environ 1h20, qui va donc à l'essentiel mais malheureusement, comme dans de nombreux films d'auteurs du genre, on ne va pas plus loin que ce que l'on aurait voulu atteindre. La fin n'en n'est pas vraiment une, ce qui compte c'est ce qui s'est passé pendant, c'est à dire quelques moments un peu curieux, quelques sourires arrachés par l'innocence et la jeunesse des personnages que l'on voit pendant le film. Ca se laisse voir, mais ça s'oublie facilement. A noter la présence d'une jolie bande originale.
Prix Jean Vigo et présentation à Cannes en 2010 dans une section parallèle. Katell Quilleveré faisait à 29 ans une entrée remarquée dans le cinéma d'auteur français. "Un poison violent" est une chronique assez classique du difficile passage de l'adolescence à l'âge adulte dans une bourgeoisie provinciale et catholique qui semble figée hors du temps. La jeune Clara Augarde,15 ans,est une belle découverte,avec son mysticisme jamais percé à jour. Quilleveré questionne la foi et les premiers émois amoureux dans un amalgame pas franchement harmonieux,subtil ou âpre. Les références au cinéma de Bresson sont nombreuses,mais Pialat est loin,malgré ce qui est entendu par ailleurs. En fait,il ne se passe presque rien,et surtout rien ne se dégage par rapport à ce que l'on connaît déjà sur le sujet. On retiendra donc,outre la composition sobre de Lio,cette atmosphère de Bretagne traditionnelle.
Sauf si on cherche à se rincer l'oeil pour vaincre la vague d'ennui qui nous submerge.
On navigue laborieusement entre discours rebattus sur l'adolescence féminine et allusions (ou scénettes explicites) assez franchement pédophiles.
On découvre tout de même avec intérêt qu'une jeune adolescente peut-être - troublée par des émois corporels - déstabilisée par la séparation de ses parents Nous n'y aurions pas pensé...
Si c'est cela, l'exception culturelle française, il faut sans tarder y mettre fin : sans subventions, le réalisateur ne pourrait plus sévir !
Un sujet banal : une famille bourgeoise, le grand père attachant et libidineux se meurt, les parents divorcent, la mère est bigote, la fille ado découvre les premiers émois charnels et le doute sur sa foi, le jeune prêtre est tourmenté par la tentation..... de tout ça, une mise en scène lumineuse, de bons acteurs et une bande son magnifique font une oeuvre touchante, sensible, émouvante, le tout avec l'ambiguïté sensuelle qui met un peu de piment sur ce qui aurait pu être un peu fade.
Une excellente film sur une jeune croyante qui succombe au péché original : la tentation. Avec l'excellente chanteuse Lio qui joue la mère et Michel Galabru qui a joue le grand-père. Une B.O. sublime : la reprise de Creep de Radiohead reprise par la chorale Scala. Un magnifique drame sur la religion.
Autrement plus palpitant que "La Religieuse" pour ce qui est de montrer le cérémonial ! Il s'agit aussi d'une ado qui se sent étouffer. Alors, vrai que ce n'est pas adapté de Diderot ! Pourtant, Katell Quillévéré, se délivre aussi de ses tiraillements de jeunesse, comme Guillaume Nicloux... Ce qu'ellle raconte n'est pas juste une histoire de bigoterie austère rattrapant le destin d'une déchirée entre sexe et fracas familial. Poétique, espiègle ou franchement houleux, pas une minute creuse, c'est assez métaphysique mais facile d'y entrer grâce au bercement musical émaillé de quelques gags... Chacun(e) peut se revoir ado, au premier chef, les trentenaires de 2010, les gosses de divorcés et leurs parents perdus le temps que les choses se tassent (beaucoup de monde finalement !). Le regard, la volonté de transmettre à tous une volonté d'harmonie habitent ce petit chef d'oeuvre vite passé trop vite oublié !
Un vieux type, la queue montée sur un ressort , sourit bêtement à la gamine apeurée, une vraie gourde, paumée dans ce village de poche, Jésus , sur sa putain de croix attend qu'on le décroche, subtil calin qui pue, hors-cadre il ne se passe rien, un peu comme au Paradis, les moutons s'ennuient..