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helene de trois
18 critiques
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3,5
Publiée le 11 décembre 2012
Pas très violent contrairement au titre, ou alors un poison très lent ... Ramenée aux langueurs et aux longueurs de l'adolescence, j'ai re-goûté à ces moments d'ennui, de doute et d'incertitude. Un film un peu hors du temps, avec ses personnages en plein doute.
Un film très ennuyant, voir vraiment soporifique. A part les mimiques de notre jeune actrice, aucune émotion ne transpire. Les émois amoureux et sexuels à tous les étages saupoudrés de quelques scènes horrifiques pour l'Eglise et ces pensées tourmentées qui privent, par décision propre, de s'adonner à une croyance aux oeillères bien étroites et de se sentir jugé ... si l'angle du scénario se voulait "original" (et encore !), la cible est totalement ratée. Ça ne passe pas. La réalisatrice, se voulant certainement, ici, novatrice en abordant le thème de la chasteté et du puritanisme opposés aux désirs et de l'image de soi, se complaît, au regard de sa filmographie, à mettre en image des ados toujours et encore (fond de commerce ?). Ne le conseille pas ! 1/5 juste pour l'interprétation de Clara Augarde pour ce coup d'essai (seul à ce jour).
"Un poison violent", premier long métrage de Katell Quillévéré, est un film au rythme plus que lent et dans lequel il ne se passe pas grand chose. La réalisatrice y parle de la foi, du rapport à la mort, de famille éclatée et de l'épanouissement délicat d'une jeune fille de 14 ans. Faute d'un scénario plus consistant, le récit ne fait qu'effleurer tous ces sujets. Les dialogues sont peu recherchés et les musiques languides qui accompagnent le film n'arrangent pas les choses. De bonnes intentions donc mais un traitement trop superficiel et un manque de dynamisme qui finit par lasser sur la longueur. Bonne interprétation tout de même de la jeune Clara Augarde dans un rôle peu évident.
un film ennuyeux très lent, malgré la présence de galabru dans le rôle d'un grand père ambigu dans ce film tout parait ambigu, confus comme l'être humain un jeune fille à l'aube de sa confirmation se pose des questions sur sa foi et va vivre ses premiers émois amoureux. Je n'ai pas aimé du tout
Voilà un film qui m’a bien pris la tête. J’essayais de déceler d’où pouvait provenir le poison violent : des rapports entre le grand-père et sa petite-fille ? des rapports entre le prêtre et la jeune fille ? (la même mais au yeux du grand-père, elle est sa petite-fille, faut suivre, un peu !) des rapports entre la mère de la jeune fille et le prêtre ? L’éveil à la sexualité incompatible avec la foi, celle-ci prenant trop de place dans l’esprit quelque peu tourmenté de la jeune fille ? Un père parti de la maison, la laissant seule avec sa mère croyante et son grand-père lubrique à quelques jours de clamser ? Et ben non... et ben oui... Un peu de tout ça certainement. L’individu n’est pas construit d’une seule particule, il est formé de peines, de défauts, d’accidents de parcours, de doutes, et de ce qui l’entoure. La réalisatrice m’a bien baladé quand d’autres apparemment n’ont rien ressenti à part des longueurs. J’avoue ne pas avoir souffert des longueurs. En ce qui me concerne, il n’y en avait pas. J’étais certainement trop sur mes gardes pour capter le poison. Le film a réussi ça : il m’a vraiment préoccupé en partie à cause de cette relation malsaine, ambiguë entre le grand-père et sa petite fille. Etait-ce voulu comme fausse piste ? N’était-ce pas un artifice pour tenir en éveil le spectateur qui aurait trouvé le temps long ? Peu importe, j’ai été piégé et j’ai bien aimé ce film. Le jeune actrice Clara Augarde m’a semblé jouer juste, son personnage n’était en rien fade, sa composition n’était sans doute pas si facile à incarner ; elle s’en est bien sortie. Et j’avoue avoir aimé le discours de son personnage à l’enterrement de son grand-père : une chanson grivoise au grand étonnement de l’assistance et de sa mère (Lio) ; le grand-père lubrique par-delà sa mort provoquait tous les bigots religieux ! Le film a pris son temps, il avait le rythme d'une bourgade provinciale, le temps nécessaire aussi pour la jeune fille qui a pris son temps pour aimer, pour réfléchir à sa confirmation... Pour un premier long métrage, c’est assez réussi.
Attention ! Risque de chute de paupières pendant le visionnage. Un film soporifique sur les émois d'une adolescente pas spécialement attachante. Un rythme lent (ce qui n'est pas un défaut en soit) où tous les personnages semblent sous prozac (ce qui est un défaut en soit) et une histoire qui n'apporte rien au genre. *baillement*
Il y a longtemps que j'ai vu ce film. Tout ce que j'ai à dire, c'est que je n'aime pas du tout le sujet traité. Une jeune fille, la sexualité, le nombrilisme de l'adolescence. Ce film avait pour moi un côté malsain et la jeune fille, j'avais envie de lui en coller une pour lui remettre les idées en place. L'actrice en plus était momolle. C'est un film agaçant.A ne pas voir.
Chiant est le premier mot qui me vient à l'esprit pour décrire ce « Poison violent ». Pas honteux, plutôt bien joué par une jeune actrice que l'on souhaiterait revoir ailleurs et un Michel Galabru plutôt surprenant, mais c'est tellement long... On apprend finalement quasiment rien sur le malaise de l'enfance, sur la difficulté de passer à l'âge adulte, sur les premiers émois amoureux. Nous sommes dans une logique typiquement française de « cinéma vrai » que semblent adorer au plus haut point certains, mais reste que pour moi l'expérience a été particulièrement peu agréable, pour ne pas dire assez gonflante. A éviter.
Un beau sujet et une belle interprétation mais Katell Quillévéré prend souvent le choix de la facilité/simplicité : les adultes qui se "battent" contre les jeunes qui se découvrent, une vie de province un peu strict dans un moule chrétien... Rien de bien méchant tout de même.
Film mensonge. Sujet maintes fois traité depuis le Noir&Blanc ce plat métrage n'innove rien. Il se lance parfois pour finir toujours par ne pas oser. Pire, il offre voyeurisme (entre autres : fou le nombre de personnes désireuses d'observer les adolescents par le trou de la serrure) d'autant assumable qu'il a le crédit de l'étude sociale (ce qui passe d'autant mieux en cette période de reality shows divers). Certains passages sont vraiment "douteux", malsains et entrent dans ce cadre sulfureux qui n'assume rien. Le très mauvais traitement (superficiel) des éventuels mécanismes et ressorts de cette période de la vie sont très mal abordés et datent plus de ceux des années 70. L'éventuelle gaucherie d'un premier baiser par exemple se fait ici, en fait, pataud car bien mal interprété notamment. Les personnages sont à peine brossés, les acteurs bien fades. Le tout est d'une lenteur injustifiée. Quant à la fameuse charge contre certains aspects du catholicisme, sujet de mon intérêt pour ce film... Je me demande bien sincèrement où, comment, certains la voit. Par contre je trouve l'affiche assez belle.
Ce film sonne constamment faux. C'est une mauvaise imitation d'un film d'auteur, avec une prétention de connaître la vie qui prend des expressions convenues, et parfois ridicules comme faire péter un grand-père en présence de sa petite fille.
Assez belle surprise. La jeune Anna est aux prises avec de nombreux doutes : elle doit passer sa Confirmation mais ne sait pas si elle a la foi, ses parents sont en train de se séparer, elle a peu confiance en son corps, son grand-père est très vieux... Kattel Quillévéré capte chez ses personnages, le vivant, le naturel qui donne un rendu très spontané. L'intimité des êtres est mise en valeur de façon très touchante et pudique. On a l'impression, et en ça elle tient parfaitement son drame, que des catastrophes vont sans cesse se produire. La BO est magnifique, des scènes de grâce ici et là rendent « Un poison violent » charmant (le personnage du jeune Pierre amoureux d'Anna), d'autres terrifiants (le discours du grand prêtre qui dénonce la chair lors de la cérémonie de Confirmation ). Les moins : la scène de son corps avec son grand-père est juste malvenue : une provoc habillée en amour absolument inutile. Dommage aussi, certaines mises en lumières qui aboutissent à des impasses ici et là comme si elle avait bâclé son travail : le personnage du prêtre est survolé, la fin un peu hachée, en bref l'escalade dramatique chute brutalement sans raison valable La tension propre des neuf dixième du film s'évaporent brutalement dans une fin concise.