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    Heat
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    4,3
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    1 334 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Des personnages denses, un scénar travaillé, un casting de folie, le tout arrosé d'ambiances bien maîtrisée (si on a bien sûr le matériel qui permet de la rendre correctement) et de mises en scène chirurgicalement maîtrisées : Zéro fautes ! A voir absolument dans le registre thriller/action. Et la critique Telerama toujours a la ramasse encore un grand Lol !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 septembre 2014
    Je ne vais pas dire que j'en suis déçu, à vrai dire je savais plus ou moins à quoi m'attendre mais j'ai tenté ma chance. S'il y a un genre qui m'endort plus que tout le reste c'est le film de mafieux, enfin puisqu'il y a des exceptions (j'ai beaucoup aimé "Les infiltrés" et apprécié "Gangster Squad" qui est un peu le film de mafieux pour les nuls comme moi), disons que ce que j'abhorre plus que tout c'est le "quotidien mafieux filmé", et si "Heat" n'est pas exactement de ce type il s'en rapproche quand même grandement. Le film est vraiment très long, 2h50 quand même, et ce n'est pas aidé par le fait que l'intrigue s'éparpille le plus possible, n'allant jamais à l'essentiel. On suit la vie d'un paquet de protagonistes, et on la suit en profondeur. Ce serait parfait pour une version longue mais pour une version ciné, il fallait élaguer à mon avis. Au final je ne cache pas que j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer de bout en bout sur ce film, et j'ai très souvent perdu le fil conducteur d'une histoire qui se perd trop en sous-intrigues multiples. Tout le monde met le duo De Niro/Pacino sur un piédestal mais j'avoue ne pas avoir été bluffé par leur performances. Elles sont bonnes, ces deux gars-là ne peuvent pas mal jouer de toute façon, mais j'ai été marqué bien plus profondément par d'autres de leurs rôles. Les personnages, eh bien je pense qu'en 2h50 il y avait moyen d'en écrire quelque chose d'autrement plus fort, ils ne m'ont pas bluffé non plus. Enfin j'admet avec plaisir que certaines scènes n'ont pas volé leur réputation, ne serait-ce que le braquage de la banque et la fusillade impressionnante qui s'en suit. Et puis Michael Mann a un vrai talent pour filmer L.A, de nuit surtout. D'ailleurs, dans ce film se retrouvent beaucoup d'éléments qui font la force de "'Collatéral" du même réalisateur, un de mes films préférés. Ne serait-ce que la relation ambiguë entre les deux personnages principaux, ou le réalisme des fusillades. Mais malgré ça, non je n'ai pas aimé "Heat", je ne dois définitivement pas être ouvert à ce genre de cinéma, mais même en faisant un effort, c'est abominablement loooong et je ne le reverrais probablement jamais.
    L'Infernaute de l'Apocalypse
    L'Infernaute de l'Apocalypse

    42 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2014
    Si les scènes d'action sont réalisées avec une main de maître, Mann n'oubliera pas pour autant de donner du relief à ses personnages et étudiera avec soin la manière dont ils interagissent. Il ne s'est pas contenté d'associer De Niro et Pacino pour le fun, il a surtout bien préparé son coup afin que la relation entre les deux cadors soit subtile, creusée et digne du standing de ces acteurs là. Du coté des seconds rôles, c'est une avalanche de talents avec en tête de liste un Val Kilmer au zénith, notamment dans la fusillade finale. Sa fait mal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 août 2014
    "Heat" ou le duel d'anthologie de deux figures du cinéma américain jouant au chat et à la souris dans un polar spectaculaire où les 2h45 de film ne se voient pas passer. On y rajoute des scènes spectaculaires (fusillade, final) et cultes (restaurant) ainsi que des seconds rôles qui ne déméritent nullement à côté du duo : voici le résumé de l'oeuvre de Mann
    flushroyal
    flushroyal

    32 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2014
    Michael Mann, maître du polar, fait preuve de son savoir faire avec ce film qui doit tout de même pour beaucoup sur ses deux acteurs principaux. Le duel entre les deux grands acteurs que sont Al Pacino et Robert De Niro est particulièrement grandiose. Cela toutefois au détriment d'une histoire qui reste somme toute classique. Malgré sa longueur ( 2h45 ), le film tient globalement en haleine même si on peut rester un peu circonpect par la lenteur avec laquelle les choses se mettent en place dans l'exposition. Michael Mann est toutefois très fort pour créer une ambiance particulière. Certaines fulgurances dans la mise en scène sont également toujours bien vu et efficace. Les personnages sont bien posés au cours de scènes dialogués subtile et évocatrices. Ce traitement évite un manichéisme trop prononcé et les 2 personnages ne sont ne sont ni jugés ni regardés de haut par Michael Mann. Ce traitement sur un pied d'égalité rend le face à face intense. Les scènes d'action sont soudaines et brutales. Les seconds rôles féminins occupent une place importante dans l'entourage des 2 personnages principaux ce qui évite de sombrer dans le divertissement viril. Michael Mann sait apporter les ingrédients qui font de ses films plus qu'un divertissement et tende vers l'idée d'oeuvre. Une petite déception toutefois sur le plan du scénario que je trouve plus touffu dans ses autres films « Révélations » et « Collatéral » que je trouve donc supérieurs à « Heat ». Les acteurs et la mise en scène du maître valent toutefois bien sur le détour.
    LK-92
    LK-92

    18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2014
    Le film de braquage par excellence, puissant, efficace ! Avec sont lot de scène culte notamment cette fusillade en centre-ville réaliser d'une main de maitre par Michael Mann. Ajouter à cela un casting composé des deux monstres Pacino et De Niro pour un duel aux sommets. Peut-être quelques longueurs qui ralentisse le rythme sont à déplorer. Le tout n'en reste pas moins un classique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 août 2014
    Je voudrais juste comprendre un truc... Déjà le suicide raté de Natalie Portman qui ne sert à rien... Et surtout, alors là je me suis poilée, la vengeance de de Niro sur ce pauvre mec à nuque longue, trop fort ! Je rentre dans l'hôtel par les cuisines (mouais), je prends le téléphone sur place pour connaître son numéro de chambre (easy !), je monte dans les étages sans me faire remarquer par la sécurité... et là, idée de génie pour échapper à la vigilance des flics ou autres vigiles... j'actionne l'alarme incendie, et là oh miracle, tout l'hôtel s'affole... mais y'a pas l'ombre d'une fumée de cigare. Et là, de Niro (waouh) il tape à la porte du chevelu qui ouvre avec le bloque porte (comme un gros con qui sait quand même qu'il est recherché par le boss), l'autre file un coup de pied (rewaouh) et lui tire une balle dans les deux yeux (goal !). Il redescend tranquilou, dans une foule hystérique qui crie au feu (ah bon y'a un incendie ?), se retrouve dehors devant sa meuf au regard de rascasse fraîchement pêchée et surtout au beau milieu d'une foultitude de camions de pompier (eh les gars, y'a pas de feu, c'était une blague !). Il voit Pacino, il se taille comme une merde, en laissant sa belle aux aboies, et court comme un dératé pour au final se faire canarder par le gentil (ben ouais, c'était le méchant quand même !) et comme il avait bu une bière la semaine d'avant au bistrot du coin avec lui, il lui serre fort la papatte comme pour lui dire "Merci mec, t'es un frère, mec, merci de m'avoir criblé de balles,... c'est cool !". Fin du film. Alors, ok pour un face à face De Niro/Pacino... mais là, entre les longueurs, le scénario limite débile (ah ouais t'es un flic, tu penses pas assez à ta femme, ben je te fais cocu), et les seconds rôles sans épaisseur (la crise d'hystérie de Natalie Portman, que j'adore, soit dit en passant, pour des barrettes bleues au début du film ?). Un Val Kilmer qui sauve tout juste la mise, pourtant tellement bon dans "Wonderland" et "The Doors", mais affublé d'une mauvaise perruque blonde... Franchement, ne mérite en aucun cas 5 étoiles... C'est vraiment n'importe quoi !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2014
    L'idée de base de deux personnages à la vie différente mais qui se ressemblent est géniale, les acteurs sont excellents et la réalisation est sublime et la BO très bonne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 juillet 2014
    Film assez ennuyant dans l’ensemble, hormis cette superbe scène de gunfight en pleine rue régler aux petits oignons, du grand art ! Par contre dans le même genre Set it Off (1996) est quand même bien plus marquant.
    Ghibliste
    Ghibliste

    76 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2015
    De la chaleur des nuits de Los Angeles, Michael Mann nous envoie cet ambitieux polar qu'est "Heat", un polar au casting pléthorique et 5 étoiles. Robert de Niro est parfait, Val Kilmer aussi, mais j'ai trouvé qu'Al Pacino - malgré son charisme et tout son talent - en faisait un peu trop par moments... Les seconds rôles sont également de grande qualité et l'on y retrouve même la jeune Natalie Portman. Après, même si l'histoire et l'intrigue restent assez banales, la réalisation, la bande originale, les acteurs et les dialogues parviennent à nous transporter tout au long de ces 2 heures 45 de film (malgré quelques longueurs au démarrage) dans un univers à l'atmosphère étrange et irréelle. Quant aux scènes d'action, elles sont tout bonnement hallucinantes... J'ai aussi beaucoup aimé cette romance entre Robert de Niro et Ammy Brenneman, donnant encore un peu plus de profondeur à l'ensemble. Un suspense bien rôdé donc, qui monte en intensité au fil des minutes jusqu'à son final en apothéose. Brûlant.
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2014
    Bien que doté d’indéniables qualités, je ne considère pas personnellement «Heat» comme le polar ultime. Les morceaux de bravoures tel que, l’attaque du fourgon ou l’ahurissante fusillade dans le centre-ville de L.A., y côtoient les scènes plus intimistes des protagonistes. C’est certes intéressant pour le développement des personnages et de l'histoire, mais celles-ci ont tendance à en ralentir le déroulement. Mais au-delà de sa durée et de certaines longueurs, ce film demeure à ce jour l’une des meilleures réalisations de Michael Mann et fait de ce mythique face-à-face entre Al Pacino et Robert De Niro, dont il faut saluer les remarquables performances, tout comme celles de cette distribution royale, un très grand moment de cinéma.
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Dire que « Heat » est un chef-d’œuvre est, pour le moins, aller dans le sens de l’idéologie prout prout commune qui gagne de plus en plus… Rhinocéros….Rhinocéros!

    Car « Heat » est un film très moyen, ordinaire comme une série B ou un téléfilm, et bien moins fouillé psychologiquement que le moindre film d’auteur anglais, allemand ou français…
    De plus SUR LE FOND « Heat » n’est guère plus intéressant qu’un roman de la série « Arlequin »….
    Je sais, ça ne plait pas de lire cela…
    Et pourtant, réfléchissez, vous qui êtes laudateurs de ce produit purement commercial…

    En quoi ce film apporte-t-il quelque chose au septième art ? Idées ? Néant ! Montage ? Ordinaire ! Scènario ? Stéréotypé ! Photographie ? Sommaire ! Dialogues ? Insignifiants ! Action ? Oui, pas mal. Mais l’action est-elle en soit un élément traitant de l’Universel ? Découvre-t-elle des facettes inconnues, originales, de la nature humaine ? Car c’est à ce niveau de création, seulement, que l’on peut parler d’œuvre. Et ici, il faut le dire, nous avons seulement affaire à un produit… « Produit » au sens actuel du terme, en parlant de cinéma : qui appelle surtout un bénéfice sur les produits dérivés (gadgets et rediffusions TV multiples

    Et je prouve que ce qui est dit de ce film, en matière de louange, est à ranger dans les banalités, dans les expressions toutes faites… Je reprends entre parenthèses les termes habituellement employés par ceux qui sont tombés en pâmoison devant ce gros et très long blockbuster distrayant, certes, et assez efficace également…
    « Un flic tenace joue au jeu du chat et de la souris avec un braqueur professionnel » : pas de quoi fouetter un chat ! C’est le bon vieux jeu habituel du gendarme et du voleur… « Les deux hommes, malgré leur antinomie se respectent énormément… » : stéréotype repris mille fois dans les films d’avant et d’après guerre (avec Gabin par exemple…) « La vie de l’un ressemble à celle de l 'autre » : encore un truc mille fois vu ... « Même motivation, l’un pour l’argent , l'autre pour la justice» : n’est-ce pas le principe même du polar? «Deux géants Al Pacino et Robert de Niro s'affrontent enfin dans un polar crépusculaire et sans merci» : c’est comme si l’on avait engagé de super musiciens pour les faire jouer une musique banale, sans originalité... «La caméra s’immisce dans la vie privée des protagonistes et décortique avec brio, une grande similitude entre les deux personnages» : et on nous re-sert le brouet habituel ! La femme de flic qui n’en peut plus et le gentil et doux bandit qui tombe amoureux, juste avant son dernier casse, d’une douce et affriolante vedette (potiche utilitaire). Un peu gros comme ficelles… Non ? Et enfin le sublime : « Autant dire que l'idée de base est simplement géniale !» : là, il faut, tout simplement, oser affirmer péremptoirement une contre-vérité aussi flagrante! Qui donc ose tout d’après Audiard ??? Hum ?
    Bon, stop !

    Mais il faut ajouter que l’on parle toujours à propos de « Heat » pour en faire une éloge attractive de la « fameuse » confrontation Pacino/de Niro… Que du vent ! Outre le fait que le mot « confrontation » soit ici simplement mensonger : trois scènes communes totalisant une durée ne dépassant pas quinze minutes sur presque trois heures de film, cette confrontation est simplement nullarde…
    Pacino joue le flic énervé, gesticulant et pontifiant. A cet égard, une scène significative se situe au début du film… Après une scène où on le voit réajuster sa montre sans jeter un œil sur les cadavres qui l’environnent, on le retrouve déambulant à toute vitesse sous un échangeur d’autoroute entouré de ses sbires et donnant du verbiage grandiloquent et ultra-banal prenant l’allure d’un cours magistral ! Ri-di-cule !
    De Niro fait du « de Niro » et pourtant là c’est la classe ! Roublard comme le diable, froid comme la nuit, charmeur comme un ange !!! Lui c’est un grand et il relève le moindre scènario affligeant de banalité comme « Heat »

    Par contre certains stéréotypes idéologiques suintent dans ce produit : cash, flouze, pépette, argent-roi à tous les niveaux et en quantité sacrebleu ! Glorification de la flinguerie, du calibre, du pétard ! Virilité vaguement machiste itou ! Cliché du rital qui ne peut être que bandit entreprenant ou flic têtu et vertueux… Et puis l’indic est plutôt « foncé »… Normal pour un second rôle…
    Vous voyez le topo !
    Mais ça ne dérange personne. L’important c’est de se DISTRAIRE. Et l’on me répondra immanquablement : qu’est-ce que tu viens nous faire avec tes réflexions à la c.n !
    Hé vous ! C’est bien ici un espace de libre expression ! Non ?
    Alors je mets les pieds dans le plat et j’affirme en conclusion que « Heat » est un brouet idéologiquement marqué cependant assez distrayant, prenant, et assez bien interprété…
    Mais certainement pas le film génial que d’aucuns décrivent !
    Der Metzgermeister
    Der Metzgermeister

    40 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2014
    Un face à face entre deux légendes du cinéma, l'un campant un braqueur expérimenter et endurci, et l'autre un flic expérimenter et sombre, hanté par ses obsessions de réussir. Un duel ambitieux nous laissant envisager une rencontre ou les idées et les avis s'échangeraient. Enfin, après une attente, Michael Mann nous l'offre sur un plateau d'argent dans un décors de snack plein à craquer. Une joute verbale des plus intense, Pacino et De Niro sont complices tout les deux, et forment une alchimie particulière, pour nous servir un grand moment de cinéma. La rivalité paradoxale entre Hanna et McCauley devient de plus en plus haletante au fil des événements. Tout deux sont des perfectionnistes, les meilleurs dans leur domaine, une rivalité qui vient plus loin que toutes les autres. Ils combattent leur reflet en réalité. Certes ils ne font pas dans le même genre, mais d'un point de vue de méthode et de manière, ce sont des sosies. Passons, la scène d'introduction est excellente, les braqueurs possèdent une vraie personnalité creusée, le réalisme des braquages est saisissant ( il faut bien le reconnaître ), tout est parfaitement diriger. Ce qui me dérange parfois est toujours cette empreinte féminine que l'on retrouve dans beaucoup de film. je ne parle pas de Justine Hanna ( Diane Venora ),car elle est la voix de la raison pour Vincent, mais par exemple de la jeune Natalie Portman ou bien de la femme de Chris. Le genre de personnage qui essayent de ramener un vague brin d'émotion pourtant inutile quoi. Sinon rien de plus. Un polar sombre et respectable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    Un flic tenace joue au jeu du chat et de la souris avec un braqueur professionnel aux méthodes expéditives. Les deux hommes, malgré leur antinomie se respectent énormément .. La vie de l 'un ressemble à celle de l 'autre ... Même appartement vide ,même vie privée désastreuse,même motivation ,l'un pour l 'argent, l 'autre pour la justice, Autant dire que l 'idée de base est simplement géniale. Michael Mann offre aux spectateurs en 1995 une oeuvre ou les deux géants Al Pacino et Robert de Niro s'affrontent enfin sur grand écran dans un polar crépusculaire et sans merci ... La caméra s’immisce dans la vie privée des protagonistes et décortique avec brio, une grande similitude entre les deux personnages . Le réalisateur apporte des précisions fines mais bien visibles. Pour exemple, l 'arrivée du lieutenant Vincent" Pacino" Hanna sur une scène de crime est édifiante, sortant de son véhicule et sans regarder le carnage autour de lui, il reste simplement obsédé par sa montre dont le bracelet est mal serré ... Cela met en évidence son habitude à la vison des meurtres (aux antipodes du cinéma français ou le même policier se concentrera bien évidemment sur la scène de crime jouant hélas la carte du stéréotype ) et plus encore, sans réellement se concentrer sur les cadavres au sol il montre simplement du doigt les différents axes des autoroutes permettant déjà de s'interroger par où et comment les braqueurs ont pris fuite en révélant déjà le professionnalisme de ceux -ci, mais aussi le sien par son sixième sens infaillible. Face à l 'impérial Pacino l 'immense Robert de Niro (Neil Mc Cauley) froid et déterminé possède une élégance inouïe. Précis méticuleux et sans détours il exécute les traîtres avec une efficacité redoutable dans son costard couleur acier donnant du fil à retordre au super flic, pourtant très efficace et instinctif ... Neil deviendra (même si c 'était déjà le cas) encore plus redouté par les deux camps ... Le destin tragique de ce dernier (suite à l'énergie du lieutenant Hanna) sonnera le glas de une chasse à l 'homme sans répit mais également l 'admiration des deux personnages principaux l 'un pour l 'autre. Notons que outre la gestuelle montrant sa nervosité, la diction de Al Pacino est simplement époustouflante... La bande originale signée Elliot Goldenthal reste un sommet de beauté. Heat est un film ambitieux, possédant grâce et crédibilité .... Un classique incontournable.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    117 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2014
    Le sujet, banal, est transfiguré par un cinéaste de génie. Sa façon d'orchestrer les clichés, d'opposer puis de rapprocher le chat et la souris, de filmer la fureur des braquages, sort des sentiers battus, des images rabâchées et du manichéisme ordinaire. Michael Mann se paie le luxe d'une rencontre historique du cinéma U.S. entre 2 immenses comédiens qui s'observent, s'épient, se jaugent et se respectent tout au long du film, et qui n'ont qu'une seule scène de face à face de 7 minutes dans un coffe-shop : c'est un grand moment. Dans le Parrain II, De Niro et Pacino s'étaient croisés sur le plateau mais n'avaient pas de scènes ensemble, il est donc incroyable de penser que 2 acteurs de cette trempe et de cette génération n'aient jamais pu travailler ensemble, c'est chose faite... épaulés par de solides acteurs comme Val Kilmer, Tom Sizemore, Wes Studi, Danny Trejo, Ashley Judd ou John Voight. Un grand polar, d'une intensité fulgurante.
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