Au moment de mettre en chantier son documentaire, Leïla Kilani s'est inspirée des travaux de Claude Lanzmann (Shoah) ou de Rithy Panh (S21, la machine de mort Khmere Rouge), qui allaient dans le même sens que celui qu'elle voulait faire prendre à son film.
Selon Leïla Kilani, les lieux interdits du titre désignent des endroits constitutifs de la mémoire marocaine, qui symbolisent le pouvoir dont le Maroc contemporain est le produit.
Nos lieux interdits est le troisième documentaire réalisé par Leïla Kilani depuis 2001.
Nos lieux interdits a reçu le Prix du Cinquantenaire au Festival National du Film de Tanger en 2008, le Grand Prix Documentaire au FESPACO 2009, le Prix "Micheline Vaillancourt" du Meilleur Documentaire au Festival PanAfrica International, et le Grand Prix du documentaire au Festival de Milan en 2009.