Mother’s Day : 4/20 : « Mother’s Day », (remake d’un film de 1980) est réalisé par Darren Lynn Bousman, l’homme à la filmographie pathétique qui n’a jamais fait que dans la série B, le sang, le vomis et le caca (Saw 2, Saw 3…). En effet, trois truands de frères, s’étant attirés des ennuis, réinvestissent sans prévenir la maison de leur enfance qui, entretemps, a été acquise par un couple. Nos bandits tombent donc nez à nez avec les nouveaux occupants et leurs amis… suspens que va-t-il se passer ? L’un des frères est grièvement blessé, Ike Koffin (le 2ème frère) est celui qui « gère la situation » le « Bad Boy sexy » et Addley Koffin (le troisième) est une brute sans neurone. On réquisitionne le médecin parmi les gens qui se trouvaient là, pendant que les autres se demandent s’ils doivent rester là sans rien faire ou intervenir. Bref, c’est le bordel. Heureusement, la mère des trois frères va venir mettre de l’ordre dans tout ça. Sa fille, Lydia Koffin (alias Deborah Ann Woll, la désirable rouquine vue récemment dans la série True Blood) timide au point de se cacher derrière un rideau de cheveux, l’accompagne. La maman, incarnée brillamment par Rebecca De Mornay, ne veut qu’une chose : qu’on lui rende une enveloppe pleine d’argent qui a été envoyée à cette adresse mais lui était destinée à elle. Et pour obtenir cette enveloppe, tous les moyens sont bons. Tantôt douce et prévenante avec ses victimes comme s’il s’agissait d’invités, tantôt impitoyable et cruelle, Rebecca De Mornay incarne avec véracité une mère à la fois psychopathe et douce. Certains acteurs sont convenables tels le délicieux Shawn Ashmore, Rebbeca De Mornay bien sûr, ou encore Jaime King. Deborah Ann Woll est une très bonne actrice mais dans cette misérable fiction, cette dernière est sous exploitée et ne sert pas à grand-chose. Les victimes s’avèrent toutes être des connards, des salopes et des enfoirés, à part le couple Treshawn et Gina qui est le seule couple sincère, honnête et qui se bouge un peu le derrière. Les réactions de certaines victimes sont aberrantes de bêtise, tel Daniel Sohapi qui reste passif malgré les évènements tragiques qui s’imposent. On tente de nous faire croire qu'un mec avec une balle dans le bide (donc sur le point de clamser) va tenter de violer une des victimes, avec scène de strip-tease forcée à la clé (et oui, fallait qu'on voit que l'actrice est bien foutue...) sans compter la réplique "Il n'a pas réussi à bander" pour achever la notion de "scène inutile". Vicky Rice reçoit une balle près du menton, mais cette dernière reste tout de même en vie, alors que même sans être médecin je sais qu’un être humain ne pas survivre après une telle tragédie. C’est comme Gina qui se fait tirer dessus, malgré ça elle est en vie elle aussi ! Ce film est juste parvenu à m'agacer par sa surenchère sans aucune finesse et son scénario tiré par les cheveux. Les scènes inutiles s’enchaînement comme l’apparition de deux pétasses ingrates, qui croisent le chemin de Ike (le frère bellâtre avec des faux airs à Colin Farrel), tout ça pour nous montrer deux poufs se faire tuer de manière abrupt pour finir comme deux connes sur un parking. « Mother’s Day » est un film gonflant, exaspérant, ennuyant dont les incohérences et les incrédibilités y sont nombreuses.