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septembergirl
607 abonnés
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2,0
Publiée le 17 juillet 2011
Un film d'animation à l'histoire intéressante, et au visuel correct, mais qui s'avère beaucoup trop longuet. Une fable assez imparfaite qui est bien loin d'égaler des chefs d'oeuvre comme "Le Tombeau des Lucioles".
J'ai vu ce film après Colorful, du même réalisateur, et je dirais que c'est du même niveau. Un animé sympa doté d'un bon scénario, et de très belles couleurs et dessins. Cependant je reproche à ce film d'avoir une très faible seconde lecture, et d'être très axé premier degré. C'est à dire qu'on voit ce qui se passe, et on n'est pas tellement amené à réfléchir. En comparaison, les Miyazaki sont légèrement au dessus, et le film "Les Enfants-Loups Ame et Yuki" est très très largement au dessus. Et pour le reste, j'avoue que ce film est loin d'être "coincé", et ça met en avant quelques problèmes de la société actuelle. C'est donc un bon film, mais je ne le garderais pas en "film référence", ce film n'est pas parfait, mais finalement, c'est ce qui pourrait faire son charme (Honnêtement, je n'ai pas beaucoup accroché à ce film)
Un Été avec Coo est un long-métrage co-écrit et réalisé par Keiichi Hara, auteur des films de la série Crayon Shin-chan. Nous suivons donc l'histoire improbable et touchante d'un enfant se liant d'amitié avec un kappa, ces créatures mystiques typiquement japonaises ressemblant à des tortues et dont le crane possède un emplacement pour y mettre de l'eau, sous peine de déséchessement. Le jeune Kôichi va ainsi trouver ce petit être emprisonné dans la roche depuis l'ère d'Edo, aux pouvoirs insoupçonnés et à la naïveté débordante... De leur apprivoisement réciproque aux joies de la vie de famille, la relation entre Kôichi et le dénommé Coo ne va pas être de tout repos, entre la difficulté de cacher le kappa aux yeux du monde, les diverses rencontres auprès de personnes malintentionnées et les tentatives désespérées de Coo de rencontrer ses origines... Nanti d'une animation magnifique, d'une musique éclectique et de séquences incroyablement touchantes (la ballade à Tōno, le passage sur le plateau télé, le voyage final...), Un Été avec Coo arrive à proposer une histoire inédite mêlant créature ancestrale nippone et modernité tokyoïte avec un soin inouï du détail. Plein de bons sentiments, aux personnages attachants et au scénario évolutif, le film prend son temps pour démarrer et instaurer la présence de Coo dans sa nouvelle famille mais n'échappe malheureusement pas à une longueur évidente (plus de 2h de bobine) ainsi que des baisses de rythme malvenues qui empêchent le long-métrage de vraiment rester agréable. Toutefois, l'ensemble est vite rattrapé par des dialogues savoureux, modernes et bien écrits, ainsi qu'une bonne humeur constante et une histoire réellement touchante qui nous transporte malgré nous dans une aventure tout simplement fantastique...
Très beau film, le vilain Coo se révèle être attachant. Les personnages sont très réussis par leur comportement. La réalisation n'est pas parfaite mais l'anime reste très bon dans son ensemble.
Joli, sans plus. C'est beaucoup trop long, et pour un film d'animation je m'attendais vraiment à un côté plus fantaisiste, plus épique. Ce n'est pas le cas dans ce film qui m'a paru durer un an plutôt qu'un été....
Même si le scénario est original est bien mené, les comportements généraux des personnages secondaires et principaux (stéréotypés au passage) sont parfois exagérés, ce qui les rends pas vraiment crédible. La chose et même plutôt agaçante. Dommage sur ce point même si le film reste pas mal dans son ensemble malgré un côté naïf et longuet.
Si cette production veut concurrencer celles du studio Ghibli, il va falloir monter le niveau ! Quiconque a précédemment vu Pompoko de Takahata ou n’importe quel Myazaki sera fatalement déçu : scénario peu original et animation ni très fluide ni très poétique, à part celle de l’eau. Mais la fable écologique fonctionne malgré tout, et l’émotion éclot parfois.
Ce film est un putain d' chef d'oeuvre ! Hormis 2-3 maladresses dans La B.O., il égale le tombeau des Lucioles. Il n'en manque plus qu'un pour faire un coffret trilogie de la larme japonaise. Les dessins sont simples et très beaux, le rendu de l'atmosphère de l'enfance est incroyablement authentique ! La fable écologique n'est pas moraliste. L'amitié qui se dégage du film est touchante, elle va jusqu'à vous boulverser mais faut pas emmener des mômes de 6ans, vous allez les traumatiser, déjà pour les grands c'est dur...Alors les ptiots.. Un très grand film !
Puisant son inspiration dans le folklore japonais et la religion shintoïste, ce conte écologique autant que sociologique dénonce avec finesse les égarements de l'espèce humaine. Avec Coo, cet esprit de l'eau qui a traversé les siècles pour échouer dans un monde d'où la nature semble exclue, Keiichi Hara porte un regard sévère sur notre société ultra médiatisée et déshumanisée, ainsi que sur notre besoin de tout contrôler (pour nous prémunir contre des dangers souvent chimériques). Malgré la poésie et la légèreté qui peuvent se dégager de ce film d'animation, attention toutefois à ne pas le mettre devant tous les yeux car les thèmes abordés sont souvent lourds et certaines scènes peuvent heurter les plus jeunes : meurtre, suicide, absence de pitié pour un être sans défense... Parfois long et confus, avec un graphisme à l'ancienne, "Un été avec Coo" peut rebuter. Mais si l'on passe outre ses quelques défauts, on profitera d'un film drôle, émouvant, réfléchi et malicieux.
Un jeune garçon, rentrant du collège, découvre un étrange animal issu de légendes nippones : un kappa. Celui-ci est un esprit de l’eau craintif et à juste titre envers l’humanité. Mais la famille l’adopte, le choie et le remet sur pied. Coo, en confiance tout comme ses protecteurs ; va vite attiser la convoitise des curieux, des medias,… Un dessin animé comme les japonais savent nous les mitonner : plein de poésie a caché derrière une façade faussement naïve ; une histoire universelle porteuse d’un message écologiste ; une analyse fine des travers de l’homme vis-à-vis d’une nature toujours très personnifiée, là c’est le très attendrissant Coo. Tolérance, souci d’écologie, cupidité humaine : tous ces messages distillés de manière subtile feront leur ouvrage aussi bien dans les têtes des grands que des petits. Télérama dit : « Un été avec Coo est une fable écologiste qui rappelle que l'humanité s'est coupée de la nature au point d'en devenir son ennemie. » On devine ; par une animation toujours limitée à quelques personnages dans le cadre, à des paysages parfois peu fournis, à un graphisme assez simple ; que le budget de ce film était limité. L’intérêt du film devient donc le scénario. C’est aussi ce qui sépare celui-ci des chef d’œuvres du genre sortis des richissimes studios Ghibli de Miyazaki. Une faiblesse de moyens sur laquelle on passe aisément. Un beau moment d’amitié en compagnie d’un personnage attachant. Coo est très proche de Ponyo. Le réalisateur avait précédemment réalisé « Le tombeau des Lucioles »… Là, j’ai hâte de le revoir…
Dans la veine des travaux animés destinés à un public mi-enfant (utilisation d'un personnage imaginaire attachant, valeurs familiales) mi-adulte (dénonciation de l'abus de pouvoir, de la pollution et de la bêtise humaine), "Un été avec Coo" se place dans une bonne moyenne. Sans transcender le genre, cette animation pourvue d'un humour efficace suit les pas d'un kappa, une petite bête qui, après la mort de son père par de méchants samouraïs, a traversé le temps. Kôichi, un jeune écolier, le retrouve par hasard et décide avec sa famille de l'adopter. Sans jamais atteindre la poésie magnifique d'un Miyazaki, ses univers châtoyants et la magie divine d'une imagination qui s'approfondit dans le travail motivique qu'il en fait, Keiichi Hara a tout de même un certain tact pour raconter cette histoire de tolérance. Evoquant aux premiers tournants le droit à la différence, ajustant même son tir pour au passage insulter la sur-médiatisation naturelle et stigmatiser l'incompréhension intemporelle de l'homme face à la nouveauté, extirpé douloureusement de son confortable conditionnement. "Un été avec Coo" cède souvent au manichéisme pour arriver à ses fins (méchants humains, gentille bêbête venue du fond des âges), use et abuse de techniques narratives déjà vues, et surtout patine dans une fin à l'interêt discutable. Amputé de sa dernière demi-heure, "Un été avec Coo" aurait été plus clair, plus essentiel et plus pertinent pour le jeune public (qui saura tout de même s'y retrouver). On a souvent l'impression que le réalisateur tente d'en rajouter encore et encore dans le happy-end, mais la force qu'il imprime à son dessin animé en tant que fable écologique, sociologique et philosophique parvient à dégager une véritable émotion, et ce malgré la faiblesse du dessin, bien en-deçà des productions charismatiques des studios Ghibli. Tout en restant mineur face à la grandeur incomparable de l'oeuvre de Miyazaki ou de Takahata (qui a vu en ce film un pur chef-d'oeuvre), "Un été avec Co
Faire un film d'animation où le public visé est d'environ 6 ans et qu'on a pour thème l'amour, la mort, la différence est très risqué mais un été avec coo arrive sans peine et c'est un des grands coup de cœur de cette année 2008. L'émotion est garantit où se surprend à avoir des rires francs. Une belle réussite passé injustement inaperçu.
Ce film est une magnifique petite fable estivale. Les personnages sont tous réalistes, drôles et tous tellement attachants que je n'ai pas eu envie que ça s'arrête... J'aurai pu continuer à regarder Coo et sa famille d'adoption encore longtemps. L'intrigue s'élance avec la torpeur d'une petite brise d'été, elle prend tout son temps pour s'installer mais ce n'est pas ennuyeux, bien au contraire. Le but de ce film n'est pas de faire dans la surenchère d'actions mais de prendre son temps pour explorer le quotidien d'une famille japonaise bousculé par la découverte d'un jeune Kappa rescapé d'une époque révolue. Ce film est tout simplement magique !