Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
14 014 abonnés
12 481 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 17 juin 2013
Qu'importe "Coco Chanel & Igor Stravinsky" de Jan Kounen puisque toutes les occasions sont bonnes pour ècouter du Stravinsky! Les initiès frissonneront de plaisir en ècoutant le Sacre du printemps par le philharmonique de Berlin que dirige Simon Rattle (se procurer la b.o.f si vous êtes fan). C'est au grand Gabriel Yared que revient ensuite la charge de composer la musique du film! Une oeuvre stylisèe, bien jouèe et honorablement mis en scène par Kounen (un vrai film de rèalisateur qui ne mèrite pas un tel lynchage critique). Dans cette passion amoureuse, Anna Mouglalis et Mads Mikkelsen sont remarquables, incarnant des personnages complexes (elle dans sa façon de vivre, lui dans sa musique), à la fois têtus et ègocentriques! C'est aussi un film qui raconte la renaissance de Coco Chanel dont l'èvolution à travers la perception que peut avoir le spectateur est un peu l'èvolution qu'à eu Kounen dans les recherches de cette grande couturière! Pas mal du tout...
Film magnifique pour moi. La musique (Stravinsky et la bande originale de Gabriel Yared), la photo (les plans de Jan Kounen), costumes, histoire, acteurs. Beaucoup plus intéressant que "Coco Avant Chanel" avec Tautou. Ici, Gabrielle Chanel est déjà au sommet de sa gloire et le film traite bien du parallèle entre sa passion destructrice pour Stravinsky et la création artistique pour les deux artistes. J'ai aimé la rivalité entre les deux personnages et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Anna Mouglalis est parfaite en Gabrielle Chanel. Certes, elle est froide et stricte, mais c'était surtout une femme extrêmement libre et moderne pour son époque. Madds Mikkelsen est génial aussi dans un rôle tourmenté et habité. Film très réussi et une bonne surprise pour mon 1er film de l'année !
J'aimerais que l'on m'explique pourquoi ce joyau filmique - incontestablement l'un des plus beaux films français des années 2000 -, à la direction artistique somptueuse, à la réalisation qui ne l'est pas moins, tant au niveau des mouvements de caméra que de la composition des plans, qui parvient à opérer une rare et parfaite synergie entre l'image et la musique (l'un devient l'extension de l'autre, à l'instar des deux personnages éponymes, stimulés artistiquement par leur fusion charnelle et les tournoiements de la passion), j'aimerais donc que l'on m'explique pourquoi ce film est autant méprisé, anathématisé, ostracisé et qu'il ne jouit pas de toute la reconnaissance qu'il mérite (parce que Jan Kounen a eu le tort de réaliser "Dobermann" ou l'abscons "Blueberry" ?) (le seul reproche que l'on pourrait faire à "Coco Chanel & Igor Stravinsky" est qu'après une première demi-heure extraordinaire reconstituant la première représentation chaotique du "Sacre du printemps", son intensité retombe un peu dès que commence les jeux de l'amour et de la jalousie dans la propriété bucolique de Coco).
Film lent et froid. On ne sent pas grand'chose sinon la détermination de Coco Chanel d'être libre. Anna Mouglalis est trop narcissique et Mads Mikkelsen trop discret.
Sans être un chef d'oeuvre Coco avant Chanel, avec Audrey Tautou parvenait à donner corps à la couturière et à son parcours. Ici Jan Kounen ne parvient jamais ni à rendre palpable la passion entre Chanel et Stravinski, ni à ressusciter une époque, ni à faire revivre ses personnages. Tout est trop lisse. Un film que j'aurai oublié dans 15 jours.
Après le réussi Coco avant Chanel (2009), interprété par l'excellente (et radieuse) Audrey Tautou, il était difficile de rivaliser et ce, avec à peine 9 mois d'intervalle. Après Anne Fontaine, c'est donc au tour de Jan Kounen de s'atteler à une partie de la vie de la célèbre styliste Gabrielle Chanel (alias Coco Chanel). Cette fois-ci, c'est Anna Mouglalis qui l'incarne, une interprétation bien trop en retrait, quasi inexistante, il en sera de même avec l'acteur danois Mads Mikkelsen (pourtant très bon acteur), qui ici, se retrouve trop discret et difficilement compréhensible lorsqu'il s'exprime en français. Deux biopics sur la même personne en si peu de temps, cela relève de l'obstination, l'un étant de meilleure qualité que le second. Jan Kounen ne parvenant pas une seule fois à nous extirper d'un ennui incommensurable. Mise en scène complètement amorphe, seuls les décors sont soignés, tout comme les costumes, c'est d'ailleurs la seule chose que l'on gardera en mémoire au bout de ces 120 minutes inter(minables).
Avant qu'arrive l'adaptation attendu du Vol des cigognes, il me restait à voir de Jan Kounen une des romances de Coco Chanel. J'en prévoyais le meilleur et c'est pas le cas. Alors que le casting est parfumer de la belle Anna Mouglalis, ambassadrice même de la grande marque et enfin l'acteur Mads Mikkelsen (Casino Royale). La froideur des prestations va plomber toute la romance, donc, l'histoire qui devait nous faire frissonner (bien que j'adore les scènes ou Coco vibre de sexe). Long, de la lourdeur, vous avez juste le passage ou Coco s'en va à Grasse pour trouver son ultime et unique parfum, le fameux N°5 qui sent bon dans le film. La fin est pas élégamment mise en scène.
Bien que relativement académique ,la réalisation de Kounen se montre assez efficace dans cette reconstitution d'une époque et de la rencontre de ces 2 créateurs de génie.La sublime bande son est a l'avenant des décors et costumes qui nous sont donner a voir.Dommage que toute cette "entreprise" ne se révèle au final que bien peu captivante du fait d'un manque criant de passions et d'émotions provenant des 2 personnages principaux ,même leurs étreintes physiques ne dégage guère de sensualité c'est dire l'ennui.Les 2 comediens jouent juste et n'ont pourtant pas grand chose a se reprocher mais la mayonnaise ne prend pas.On sent Mikkelsen vraiment habité par son rôle ,il incarne a merveille cet homme torturé par sa musique ,Mouglalis apparait plus froide et antipathique mais demeure d'une rare élégance.A noter la remarquable performance d'Elena Morozova ,digne et sensible dans le rôle de l'épouse de Stravinsky.
La photographie est agréable à l'oeil, la mise en scène délicieuse à décortiqer, les acteurs très convaincants... Cette vision de Jan Kounen de la rencontre entre Coca Chanel et Ogor Stravinsky avait tout pour plaire mais un élément indescriptible fait que l'on reste à des années lumières du métrage et que l'on n'arrive pas réellement à se plonger dedans autant qu'on le souhaiterai. Résultat des courses, le film s'avère être plus soporifique qu'autre chose. Dommage.
un beau film esthétique dans lequel la passion se méle à la création.les personnages sont envahis par des émotions intenses bien joués par les deux acteurs princpaux.
Atmosphère pesante et quasi suffocante que je n’ai pas du tout appréciée. Anna Mouglalis est totalement hors sujet dans ce rôle auquel elle ne croit pas plus que nous. Faire jouer De Gaulle à Michel Blanc aurait été tout aussi convainquant !! Tout sonne faux et je me suis vraiment ennuyée. Les décors et les costumes sont soignés et c’est bien la seule chose que je retiendrai de ces 120 minutes inter(minables). Une bonne nouvelle pour les insomniaques qui trouveront là une excellente thérapie. :(