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BeatJunky
158 abonnés
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2,0
Publiée le 24 septembre 2016
Ennuyeux ! Grosse déception, je m'attendais à un film plus captivant et surtout plus accessible parce qu'il n'est vraiment pas évident de capter où veut nous amener Jan Kounen ...je me souviens avoir ressenti presque la même chose avec "BluBerry" même si les deux n'ont rien en commun, il dégage tous les deux cette même ambiance triste, sans beaucoup de paroles .... Ici c'est surtout le personnage de Coco Chanel qui m'a posé problème: Froide, fière, une vraie bourgeoise bien détestable qui a oublié d'où elle venait ! Alors quand on le personnage principal dans le pif, difficile d 'accrocher au film d'autant plus que la mise en scène de Kounen est assez spéciale , on accroche ou pas. Sur ce coup là, je n'ai justement et tout simplement pas accroché...
Anna Mouglalis campe une Coco Chanel bien différente que Audrey Tautou, plus femme, plus vénéneuse aussi... Mads Mikkelsen est lui un Stravinsky plus que crédible. Le scénario est trop découpé avec une dispersion de scénes de travail où Coco tance ses employées, scènes inutiles car si peu nombreuses. Le vrai problème de ce film c'est la manque de passion, pourtant la base du film ! Jamais Jan Kounen ne sait insufflé la passion amoureuse entre Coco et Igor ni dans l'ambiance générale du film. La seule émotion palpable du film teint dans le regard de Mme Stravinsky (magnifique Elena Morozova) femme bafouée et digne. Plus de souffle dramaturgique et passionnelle aurait donné un film plus humain et à la fois un amour en ébulition plus intéressant.
Alors tout d'abord, il y a la scène d'ouverture du film, morceau de bravoure anthologique d'une maestria technique époustouflante et qui nous plonge au cœur de l'une des représentations les plus houleuses de l'histoire de Paris. Difficile de garder le même rythme par la suite par contre. Donc la suite, et bien c'est une histoire de triangle amoureux classique (la femme, le mari, la maîtresse), les scènes déjà vues 100 dans le genre etc... Sauf qu'il y a quelques réflexions sur la création, des passerelles entre la vie artistique et la vie amoureuse et un très grand M. Mikkelsen. En face, A. Mouglalis s'en sort bien même si son ton monocorde peut désarçonner. Après, le personnage de Coco Chanel est assez antipathique, l'ennui pointe malgré des plans magnifiques. Bref, c'est un bel objet parfois un peu creux. Mais il confirme l'excellence technique de J. Kounen. D'autres critiques sur
Force est de reconnaître de Kounen ne s’en sort pas si mal : loin de conforter l’à-priori de l’éléphant dans un magasin de porcelaine, le réalisateur se la joue assez finement, notamment dans une première demi-heure fascinante où la rareté des dialogues et la force des images (le sifflement d’un spectacle en avance sur son temps par des bourgeois conformistes) donnent un curieux air produit décalé que l’on aurait aimé retrouver par la suite. Malheureusement, le récit se noie ensuite dans les conventions du film de prestige « à décors » et « à costumes » et l’emphase de la biographie musicale, qui veut que les moments créatifs les plus forts coïncident avec les tourments de l’existence sentimentale.
Jan Kounen n'est pas réputé pour faire dans la subtilité, encore moins dans la finesse ... Ce film ne déroge donc pas de ses habitudes, tout ici est brutal, conflictuelle et regorge de séquences emplit de rapports de forces. Le seul sujet emprunté par son réalisateur étant l'opposition, il lui fallait donc y mettre le paquet et à se jeu l'audace et la virtuosité lui ont manqué ! 99 F précédent film de ce même cinéaste était tantôt borderline et souvent grotesque mais son manque d'académisme était toutefois très " louable " ... Ce même Coco Chanel & Igor Stravinsky est quand à lui très conforme aux normes, pourtant ce biopic cherche à s'acquitter de son genre, y réussit avec parcimonie et sombre dans une mouvance qui oscille entre le drame et le thriller psychologique mais ne convainc jamais totalement. Ces interprètes notamment ne pèsent pas assez, en premier lieu Mads Mikkelesen enfermé dans un rôle d’obstiné, bourru et frustré trop accentué et perd donc en consistance et se vautre totalement. Pourtant cet acteur est grand, plus d'une fois il m'a ébloui que se soit chez Nicolas Winding Refn ou alors chez son autre compatriote Thomas Vinterberg. Anna Mouglalis s'en tire un peu mieux, son assurance est désarmante mais elle aussi s'égare dans son personnage et son jeu finit par en pâtir. Les autres sont quand à eux transparent et ne sont que des faire-valoir ... Les ajouts de musiques intempestif sont également trop usant et employé à tort selon moi. Trop de surenchère dans sa globalité. Ce film, aussi bancal soit-il, possède dans sa besace quelques réussites notamment son partit prit sur la vision terne et désabusé pour ne pas dire pessimiste en matière d’exégèse emprunté par ce même Jan Kounen. Son élan destructeur et pervers dans le rapport qui opposent chaque protagonistes est déstabilisant et compense en partit les carences évidentes de ce long métrage. Pour conclure, cette création un brin étrange peu séduire comme rebuté, pour ma part je suis mitigé ...
Hyper convaincante en coco, Ana habite le film comme mads habite Igor.. Et c'est tout ! Le reste n'est que vacuité, on ne fait qu'effleurer les grands sentiments qui les avait habités. Beaucoup trop de silences peuplent ce désert aux images que la lumière transcende
Boude par les critiques pour sa sagesse,prefere par le public le Coco avant Chanel d'Anne Fontaine avec Audrey Tautou, sorti avec peu d'ecart,ce Coco Chanel
Film évènement de cette fin d'année 2009, Coco Chanel & Igor Stravinsky s'avère plus traditionnel que les précédentes réalisations de Jan Kounen. Après un pré-générique kaléidoscopique portant clairement la marque de fabrique du cinéaste, le spectateur se trouve face à un métrage quasiment lisse - mais ce n'est pas plus mal quand on sait de quoi Kounen est souvent (in)capable - ou du moins proprement classique. Anna Mouglalis trouve là un rôle difficile ainsi qu'emblématique : l'actrice parvient à composer son personnage avec un sens de la gestuelle étonnant. Son compagnon de jeu - son nom m'échappe, désolé - incarne Stravinsky de manière impeccable. Autre point positif : la séquence d'ouverture, savoureux morceau de bravoure en forme de bataille d'Hernani, qui témoigne avec finesse des méfaits de l'intégrisme artistique, intégrisme encore présent dans notre société actuelle ( j'avoue moi-même y participer, ne serait-ce qu'en postant des critiques sur ce site...). L'ensemble reste donc louable bien qu'un peu trop sage. Un bon Kounen, et c'est déjà beaucoup...
Un biopic centré sur une passion mêlée de rivalité entre deux artistes formidables à l'ego surdimensionné. Pour les acteurs, magnétiques. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Jan Kounen surprend par ce film très classique sur sa forme relatant la passion amoureuse de deux créateurs qui marquèrent leur époque et dont le génie est maintenant unanimement reconnu. Le générique avec ses motifs s'entremêlant rappelle les séquences mystiques de Blueberry mais ici, cette mise en abyme ne sert qu'à définir le travail de ces deux démiurges que sont Coco Chanel et Igor Stravinsky. Le film est très beau et techniquement incroyable: le plan-séquence de la présentation du Sacre du Printemps est une leçon de cinéma à lui tout seul. Anna Mouglalis a du chien et campe une Coco Chanel autoritaire et dure mais aussi indépendante et forte qui ne fait pas de compromis car elle sait ce qu'elle veut. Face à elle, le toujours excellent Mads Mikkelsen (Lumières Dansantes, Casino Royale, les Soldats de l'ombre) campe un Igor Stravinsky en proie au doute et en quête de reconnaissance. On pourrait lui reprocher son accent rendant certaines répliques en français parfois peu compréhensibles mais face aux multiples défis relevés par l'acteur danois (jouer en russe ET en français et jouer au piano), one ne peut que s'incliner devant la performance de cet acteur hors du commun qui commence à se faire sa place au-delà de la Scandinavie. Oeuvre superbe, Coco Chanel et Igor Stravinsky permet avec d'autres de clore cette mauvaise année 2009 en beauté.
Même si la passion dégagée entre ces deux créateurs de génie n’est pas assez approfondie, Coco Chanel & Igor… parvient à être une leçon de style dans la forme et la tournure. Les plans sont d’une extrêmes précisions et la réalisation élégante. Néanmoins, le film souffre d’un manque de contact entre le spectateur et l’enjeu de l’intrigue. On se demande parfois si ce passage de la vie de la célèbre Coco Chanel vaut le coup d’être adapté.
Très beau film, malgré une certaine lenteur et un scénario franchement léger, mais A.Mouglialis est absolument sublime d'intérioritée et de beautée ce qui peut faire passer certaines longueurs.
Si le film commence par une reconstitution convaincante de la première houleuse du Sacre du Printemps, il sombre ensuite dans une banale narration d'adultère en milieu bourgeois, où se multiplient les naïvetés psychologiques et les clichés. Pourtant la rencontre de deux créateurs au comportement caractériel tels que Coco Chanel et Igor Stravinsky, était une bonne idée et aurait pu donner lieu à un affrontement intéressant. Hélas ni les dialogues, ni une mise en scène creuse et esthétisante, ne tiennent leurs promesses. Quant aux acteurs, on relèvera le talent et l'abattage d'Anna Mouglalis, qui écrase sans peine la pitoyable prestation de son partenaire.