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framboise32
149 abonnés
1 289 critiques
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1,0
Publiée le 10 janvier 2010
quel désastre ce film ! seule la musique m'a fait restée dans la salle ... pour le reste, J'ai été décue par l'interprétation, la réalisation. On est sensée voir une passion et là rien ...
Un film pathétique. Jan Kounen veut traiter de manière grave et universelle une simple histoire de fesse entre deux grands créateurs, en nous balançant à la figure une mise en scène pompeuse, alignant des métaphores que l'on a vu des centaine de fois.
Je n'étais pas très attiré par ce long-métrage et pourtant il est pas mal. Jan Kounen réalise avec grande classe, tout est très bien faits. Mouvements de caméras aérien, costumes et décors parfaits, dialogues propres et interprètes rigoureux.
Une bonne note pour avoir concocter l'anti-téléfilm par excellence. Une mise-en-scène soignée, des personnages marqués et peu diserts, une intrigue ramassée, des dialogues économes. Une rencontre d' "Egos" que rien, même leur amour réciproque, ne détournera de leur destin artistique et commercial. La scène d'entrée avec la préparation et le concert du "sacre du printemps" aux Champs Élysées en 1913 est un régal. A voir, afin de comparer avec le style convenu d' Anne Fontaine et d'Audrey Tatou.
Coco Chanel & Igor Stravinsky : C'est un mélange d'un parfum Chanel N°5 et une musique de Stravinsky "le Sacre du printemps" qui nous offre une histoire d'amour entre deux génies, de folie, de passsion, de douleur et d'esthétisme. La beauté et la voix d'Anna Mouglalis incarne avec grâce et talent son personnage, vraiment sublime. Une réalisation de maitre, un très bon casting, une reconstitution parfaite dans les détails donne de superbes images. Bravo !!!
Anna Mouglalis, une fois de plus, crève l'écran et incarne avec un naturel stupéfiant une Coco Chanel tout à fait crédible. Mads Mikkelsen est à la hauteur, et ce n'est pas une surprise. Rien que pour ces deux là, et pour les qualités techniques du film (image, son, reconstitution historique ...) le film est à voir. En revanche, côté réalisation, J. Kounen ne dépasse guère le niveau téléfilm, avec une mise en scène académique, mollassonne, voire carrément paresseuse.
Après Audrey Tautou, Anna Mouglalis... bon, déjà le phyisque n'est pas le même, les deux actrices jouant de plus dans un registre différent, mais finalement cela ne change rien... elles sont toutes deux des Gabrielle Chanel fort crédibles et la froideur d'Anna Mouglalis tout au long du film de Jan Kounen ne surprend pas... mais peut en glacer certains. Et ce d'autant que le film monte doucement en intensité et en émotion. Pour finalement un résultat des plus convaincant...
2 étoiles pour la musique et les costumes. Pour le reste, il ne se passe pas grand chose et trop de silences qui ne veulent rien dire. On va me dire que ce film est très artistique mais comme on dit l'art est subjectif et celui là m'a profondément ennuyé.
Jan Kounen est sorti de ses délires psychotiques pour nous montrer ici un film fade et insipide. Il n'y a aucune vie dans ce long pensum. Anna Mouglalis ne parvient même pas, malgré son grand talent et sa personnalité hors du commun, à insuffler un semblant de matière dans cet exercice long et froid. Un grand bravo au photographe et au décorateur, c'est tout ce qui reste de positif à trouver dans ce ratage complet....un de plus pour Kounen....
LE BON NUMERO. Kounen change d'odeur et donne priorité aux costumes, aux décors, à la lumière et la mise en scène. Du nez pour son choix de casting avec la troublante Anna Mouglalis et sa voix sensuelle. Une source d'inspiration et d'élégance.
Si le procès de Jan Kounen semblait être écrit d'avance chez certains en le voyant s'attaquer à un biopic en bonne et due forme, cela est en définitive très injuste. Celui-ci parvient à trouver d'emblée une élégance plastique et une puissance de ton auxquelles nous sommes immédiatement sensibles, les effets restant pour une fois très maîtrisés et globalement sobres. On ressent bien à la fois la beauté et la complexité de cette relation aux allures discrètes cachant en réalité une passion dévorante, bien qu'elle n'ait aucune chance d'aboutir. On a même droit à quelques moments assez dantesques, à l'image de cette première représentation du « Sacre du printemps », filmée avec une maestria assez dingue par un réalisateur inspiré comme jamais pour l'occasion. Mais alors pourquoi seulement trois étoiles ? Et bien parce que malgré tout, peut-être du fait que cette histoire ne m'intéresse pas plus que cela, qu'Anna Mouglalis et Mads Mikkelsen sont bons sans être bouleversants, qu'hormis quelques scènes donc, le film ne laisse pas un souvenir aussi grand que prévu et que l'émotion a du mal à nous gagner du début à la fin... Pour autant, les expériences visuelles séduisantes ne sont plus si courantes pour que l'on fasse la fine bouche, c'est donc sans grandes réserves que je vous conseille « Coco Chanel & Igor Stravinsky », le positif l'emportant assez facilement sur le moins convaincant. Très honorable.