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Un visiteur
2,5
Publiée le 31 décembre 2009
Un film qui semble trés audacieux, mais qui s'éssoufle trés vite, la faute à un script vide, on a l'impression qu'il n'a pas d'âme... les acteurs ont beau donner tous ce qu'ils ont pour nous raconter cette histoire, il ne font pas le poids, face à la réalisation sublime de Jan KOUNEN...qui semble être le seul et unique interprète de l'oeuvre, tant sa réalisation domine le film tout entier.Ce qui déçoit dans ce film, c'est qu'on arrive pas très bien à saisir ce qui habite les deux personnages centraux, ce qui les motivent, et comment, ils se sont petit à petit laisser entrainer dans cette passion fusionnelle. Dommage !
Centrée sur cette histoire amoureuse, ce long est un peu plus classe que le premier, sorti la même année. Anne Mouglalis est plus charismatique qu'Audrey Tautou dans le rôle de Coco Chanel. Mais la réalisation de Jan Kounen est d'un ennui, telle conventionnelle que ça en gâche un peu l'ensemble.
Un joli livre d'images, et c'est malheureusement tout (bravo pour les costumes : futur César ?) ! Cette liaison (n'ayant cependant probablement jamais eu lieu - en revanche, en 1920 Chanel est la maîtresse du Grand-Duc Dimitri, simple silhouette dans le film) entre deux personnalités exceptionnelles méritait un bon scénario et un souffle épique : rien de ce genre ici dans cette réalisation pâlichonne et léchée comme un numéro de "Vogue". Anna Mouglalis - maigre, glacée et hiératique - promène un ennui poli qui lui tient lieu de seul talent, quant à Mads Mikkelsen, à part une certaine crédibilité physique, quelle erreur de casting ! Je rejoins en revanche de nombreux spectateurs pour louer la composition sensible d'Elena Morozova, la seule à tirer avec éclat son épingle du jeu.
Voici donc Chanel N°2 : Coco Chanel & Igor Stravinsky, signé Jan Kounen, cinéaste en général peu porté sur l'académisme. Mais comme Anne Fontaine dans le lisse Coco avant Chanel, le réalisateur semble quelque peu gêné aux entournures par la forte personnalité de la grande mademoiselle. Du coup, c'est Stravinsky qui est mieux traité, joliment dessiné avec ses doutes, ses fêlures et son génie longtemps incompris (superbe scène d'ouverture du spectacle des Ballets russes en 1913). Le personnage de Coco Chanel est moins travaillé mais au moins n'est-elle pas érigée en icône. Autoritaire et hautaine, fragile aussi, elle apparait ici sous un abord assez antipathique, sans doute proche de la réalité (dommage qu'on ne la voit pas plus au travail). La mise en scène est bien trop sage, limite compassée, mais son élégance et sa précision ne peuvent laisser indifférent.
Si le film échoue dans le rythme et dans la mise en scène un peu trop passe partout d'un Jan Kounen assez inattendu dans le registre trop soft pour lui aller.Le tout manque ...cependant les costumes,le charme froid de Anna Mouglalis et le fond intéressant sur le fait qu'un artiste est inspiré par la passion fonctionne.Le film réussit à nous capter à certains moments lorsqu'il traite de ce dernier point.
Jan Kounen est indubitablement un grand réalisateur dont les talents de metteur en scène ne sont plus à démontrer, et l'esthétique de ce film, noire et exquise, prouve bien sa maîtrise. Néanmoins, après le saisissant chef-d'œuvre qu'était "99 francs", ce "Coco Chanel & Igor Stravinsky" paraît bien austère. La faute à un scénario peu intéressant mais aussi à des acteurs sans vie au jeu monolithique qui plongent le film dans l'ennui. Quel dommage car les fulgurances du cinéastes sont bien présentes, et ce dès les premières scènes avec la magnifique séquence du ballet. Mais rien à faire, les acteurs ne semblent pas croire en leurs personnages. L'intérêt principal du film tient donc dans la beauté de ses images, mais il n'en reste pas moins difficilement inoubliable.
Je pensais que le film ferait dans le gnian gnian et le cul-cul à souhaits et bien on peut dire que pour mon plus grand bonheur j’ai été déçue de ce côté-là. Mads Mikkelsen nous offre un jeu d’acteur épatant, il est absolument éblouissant et envoutant dans ce film dans lequel Coco est dépeinte comme une véritable garce. Quelques longueurs qui ne sont absolument pas dérangeantes et qui au contraire permettent au spectateur de bien rentrer dans le film. Il n’est pas un chef-d’œuvre à mes yeux mais reste un bon film que j’ai pris beaucoup de plaisir à regarder.
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1,0
Publiée le 20 octobre 2020
Ayant vu des documentaires et lu des livres sur Stravinsky. Les personnes de la vie réelle n'ont rien de commun avec les personnages du film par leur personnalité ou leur apparence. Diaghilev est réduit à un homme idiot, Nijinsky est risible même les regards sont totalement différents de ceux des personnes réelles. Eh bien ils ne pouvaient tout simplement pas vendre un film ayant Stravinsky et Chanel qui n'est malheureusement pas Audrey Tautou a qui ils auraient du faire jouer le rôle d'Anna Mouglalis qui n'a pas de ressemblance avec Chanel. Le jeux d'acteurs est très mauvais dans ce film et tout le monde est si prétentieux. Surtout Mouglalis a désespérément besoin de paraître comme une femme fatale. C'est un film sur une période de la vie du génie Igor Stravinsky et tout ce que nous pouvons écouter ce sont des variations du Rite du printemps. Apparemment le réalisateur est plus fasciné par le scandale que par la belle musique de cet homme. Le film est une mauvaise adaptation d'un mauvais livre donc même l'intrigue n'est pas serrée. C'est une honte pour un génie musical comme Igor Stravinsky...
De bons moments portés par les acteurs, la musique, les costumes, les décors. Comme si le film voulait parler la plupart du temps au travers des émotions procurées par la création...
Film d’une grande maitrise scénique et d’une poignante austérité. La rencontre de deux personnages qui ont marqués leur époque, l’un Igor qui marque la fin d’une époque, celle de l’artiste romantique et solitaire, l’autre Coco, l’avènement d’une autre époque , celle de l’artisan entrepreneur, c’est une femme d’affaires indépendante et autoritaire, sans homme que l’on s’évertue à appeler «mademoiselle». La reconstitution à elle seule mérite le coup d’œil, travail d’orfèvre, entre «Art nouveau» et vision esthétique. Aucun effort pour en mettre plein la vue, aucun voyeurisme, par contre on a du mal à trouver la rencontre vraiment intéressante, et la passion n’y est pas. Un film qui traite de l’amour entre deux artistes majeurs, mais bizarrement dépassionné. C’est un choix assez courageux du cinéaste, mais je ne m’y retrouve pas. Reste le tableau presque abstrait de cette France entre deux guerres, hors du temps et ciselé dans le marbre, d’une perfection glacée qui ferait même peur. A réserver aux esthètes purs et durs, c’est sûr.
Le sujet en lui-même a déjà peu d'intérêt et si la réalisation se veut élégante et fluide, elle s'avère rapidement compassée et désuète pour ne pas dire pompeuse.
En effet, la Coco est une bourgeoise insupportable qui s'habille comme un sac et qui trimbale ses colliers et ses breloques comme un revendeur de camelote qui brille sur une plage à touristes. Elle incarne la prétention et le superficiel dans toute son horreur.
Stravinsky, lui, est un abruti qui n'a jamais pondu qu'une cacophonie abjecte, et à cet égard, le seul moment un tant soit peu intéressant du film se déroule lors de la représentation de son Sacre du printemps : le public choqué et vociférant quitte la salle à grand bruit et à raison, scandalisés par une telle ineptie sonore.
Ces deux-là font quasiment ménage commun, prouvant par là-même que les contraires ne s'attirent pas : le mauvais goût, si.
Jan Kounen, décidément très éclectique, délivre -peut-être à son insu- un film à l'image de ces deux guignols dont les comédiens ont du mal à se dépêtrer : Mads Mikkelsen y est très constipé et Anna Mouglalis aussi glamour qu'une vieille porte de prison rouillée.
Enfin, et comme si cela ne suffisait pas, le caractère lancinant permanent dont est victime le film le rend particulièrement pénible à regarder, aussi pénible que le fond sonore de Stravinsky : on ferme donc les yeux et on se bouche les oreilles, catastrophés devant une telle calamité audio-visuelle.
Ce film respire l'ennui du début à la fin. Je n'ai pas apprécié le jeu d'Anna Mouglalis, qui aboie plus qu'elle ne parle. Le seul point positif, la reconstitution au niveau des costumes et des voitures magnifiques; quant à la musique de Stravinski a sûrement réjoui les amateurs.
il ne s'agit pas d'une relation d'amour mais plutot d'une relation passionnelle ou les deux amants trouvent une source d'inspiration considerable et srtt reciproque.c'est a cette periode que coco decide de creer son fameux chanel 5 et igor ses compositions neo classiques enfin séduisent le public. une relation determinante pr chacun d'eux dans leurs futurs profesionnels,une relation ou la passion et création ne font plus qu'un. les acteurs sont convaincants et le style chanel est bien planté dans le film. j'ai passé un agréable moment