Derniers Avis : Che - 2ème partie : Guerilla - Page 10

Oh mon dieu... là Soderbergh s'est surpassé. J'espérai que le film remonterait un peu la première partie et bien je n'ai pas été déçue. Ce film était ennuyeux au possible. Pendant 2h10 on voit des gens qui marchent dans la jungle, tout cela filmé au filtre bleu sûrement pour pallier à la surexposition. Des gens qui veulent partir, d'autres qui les trahissent. La trame est molle, le scénario (si tant est quil y en ait un) donne l'impression d'avoir été torché en quelques minutes. Les scènes de nuit au filtre bleu ont vraiment donné le coup de grâce à ce film, à croire qu'il n'y avait aucun budget. A la fin même la fenêtre de la cellule du Che était bleue. Quel horreur pour Ernesto Guevara qui doit se retourner dans sa tombe.

J'ai mis 4 * à ce film comme au premier d'ailleurs car je trouve que c'est une manière originale d'aborder un personnage à la foi historique et mythique. Ce n'est pas un film didactique historique mais un film qui témoigne d'une ambiance un état d'esprit pour le reste il suffit d'acheter un livre d'histoire il y en a plein en ce moment, le cinema apporte ici quelque chose de plus dans le premier c'était l'entousiasme d'une révolution un peuple qui se lève et se libère ici c'est l'importation loupée d'une révolution on voit bien comment elle ne "prend pas". Pour ceux qui regrette de ne pas avoir un film d'action où il se passe "quelques chose" toute les 3 mn c'est effectivement loupé mais la guerre c'est surtout de longues attentes.... Ce film colle à la réalité sans tomber dans le "docu-fiction-bal-déguisé"

Comme le 1er...ca se laisse regarder mais confus et lent parfois

Je partage les critiques précédentes. On pardonnait le rythme lent du premier volet qui nous immergeait dans la torpeur de la jungle cubaine. Ici ce parti pris naturaliste devient carrement superficiel. Aucun des paradoxes qui animaient le che sont restitué, aucun enjeu politique n'est exploré, le portrait est creux et on siasit a peine les implications des nombreux personnages qui vont et viennent mollement. Del Toro est immense d'avoir su incarner le personnage avec si peu de matière...
je recommande plutot un bon docu sur le CHE sur dailymotion !!

Le Che méritait mieux que cette longue et inutile marche funèbre sans intérêt aucun, tout n'est qu'une longue marche sans qu'on en explique le but, un film sans intérêt, si le premier volet pouvait prétendre à être un téléfilm, ce volet qui essayait d'être un peu plus contemplative, réussi surtout à être le film avec la pire utilisation des filtres… en effet, un filtre bleu est constamment collé à la caméra ce qui rend le film et sa réalisation horrible.

Que de longueurs dans ce film. plein de bla-bla pas forcément utiles (en fait carrément inutiles) qui ne font que ralentir le rythme déjà pas emballant du film.
Quel déception j'attendais énormément de ce film et finalement il ne m'en reste pas grand chose.
Le Che est idéalisé dans ce film et les exactions plus "sombres" qu'il a pu commettre sont passées sous silence!
Plus de 4h00 au total pour si peu!!

Une étoile pour le jeu de Benicio, et les magnifiques plans de Soderberg. C'est tout.

J'avais apprécié le premier. Mais en voyant celui-ci j'ai eu l'impression de revoir le premier une deuxième fois.
Histoire d'une guerilla qui marche, suivi de histoire d'une guerilla qui marche pas...

Très decevant de la part de Sodenbergh. Où est passé le grand metteur en scène? Il est vrai qu'on retrouve un peu de sa patte dans ce film qui est, certes, meilleur que le premier, mais tout aussi ennuyeux. Les plans, même caméra à l'épaule, sont trop construits, trop travaillés, pas assez dans l'action. Même Benicio del Toro ne mérite pas son prix d'interpretation à Cannes. Le film nous laisse sur notre fin malgrè le bel effort d'éviter les clichés hollywoodiens, nottement grâce aux dialogues en espagnol. Vraiment déçu.

Après un premier volet décevant du fait d'une superficialité extrême et de choix narratifs plus que discutables, voici la seconde moitié du destin d'Ernesto Guevara qu'a tenté de matérialiser avec "Guérilla" cet honnête faiseur Hollywoodien nommé Steven Soderbergh. L'ouverture est, n'y allons pas avec le dos de la cuillère, tout simplement catastrophique avec un oubli volontaire de plus de la part du réalisateur et cette escapade Congolaise peu glorieuse et pourtant pas relatée. Soit dit là où le Che avait lamentablement échoué, comme un piètre meneur d'hommes et un théoricien limité généralisant avec un mépris détestable les peuples Africains. La peur de regarder le mythe droit dans les yeux jusqu'à le désacraliser (comme la première partie avait "omis" d'évoquer la sanglante répression suivant la prise du pouvoir des Barbudos) ? Sans doute. A vrai dire, seule la légende semble intéresser Soderbergh. Néanmoins, malgré ses inexactitudes et son côté romancé dressant un portrait peu nuancé de Guevara, ce long-métrage se révèle tout à fait passionnant dans son traitement plus qu'attractif du pourtant très ennuyeux "Journal de Bolivie", lequel était monotone et mal écrit. Il se montre résolument fidèle à l'épopée montagneuse du Che et de ses hommes, décrit brillamment quelques situations cruciales et a de plus le mérite de ne pas sombrer dans la caricature tant sentimentale qu'historique en se laissant dans le fond une marge de manoeuvre assez réduite (ce qui jouera en sa faveur). On regrettera le non-développement des rapports avec Debray and co ainsi qu'une reconstitution de la capture aseptisée. On saura aussi apprécier le réalisme de l'environnement tant naturel qu'humain, jusqu'au village dont Ernesto G. ne sortira pas vivant, troublant de ressemblance. Soderbergh a donc réalisé un dyptique moyen, choisissant subjectivement ses événements pour traiter une figure lisse et consensuelle, tout en retranscrivant brillamment plusieurs épisodes belliqueux. Mitigé.

Bien que Guerilla fasse la suite de la première partie,certes, ce film continue les qualités de l' Argentin, mais souvent il est lent, lourd et parfois bavard. Plusieurs scènes inutiles fatiguent le spectateur. L'histoire est mal articulée et pas toujours claire. Cependant, il s'agit d'un Grand film avec beaucoup de qualités: Les scène de la détention de Ché est son point fort où on fait confronter le point de vue du pouvoir dominant de l'Amérique Latine et celui de la révolution. La lâcheté des paysans est bien montrée ce qui a abouti à l'isolement de Cuba et à la précarité des Etats de l'Amérique Latine. L'échec de Ché pourrait de venir un sujet de discussions concernant l' histoire récente des luttes populaires ainsi que de leur avenir

Une deuxième partie bien réalisée où la guerilla en Bolivie est rendue avec réalisme mais en même temps elle est trop longuement concentrée dessus et la personnalité de Che Guevara à l'image de son identité voilée paraît curieusement plus effacée.
Par ailleurs il y a encore des ellipses dans ce biopic(notamment son activité en-dehors de l'Amérique).
Dans l'ensemble Soderbergh a principalement adapté les mémoires du Che en montrant son activité révolutionnaire sur le terrain en traitant son sujet avec trop d'académisme et pas assez de passion.

Je suis déçu de cette suite qui s'adresse plutôt aux initiés. Effectivement, Soderbergh fait ses choix et ne montre pas des pans entiers de l'histoire du Che. Comme on l'a beaucoup dit, ceci est un biopic, pas une biographie. Si la première partie est assez compréhensible puisque elle représente la révolution cubaine beaucoup plus courue, la deuxième reste trop abstraite et longue.

Une chose est sûre : Benicio Del Toro est l'un des plus grands acteurs du moment. Une autre l'est tout autant : ce 2ème volet est loupé et l'ensemble restera pour moi une grosse déception. J'attendais de ce second épisode une plongée à l'intérieur même du Che, que Soderbergh nous livre sa vision du révolutionnaire et nous décrive le personnage autant que ses actes. Or il n'en ressort pas grand chose. Résultat : je me suis ennuyé quasiment de bout en bout. Il n'y a que la dernière 1/2 heure qui m'a quelque peu tenue en haleine grâce à quelques scènes d'action. C'est franchement dommage d'en rester là et j'espère très fortement qu'un autre réalisateur osera reprendre à son compte la vie du Che.

Deuxième partie du Che, très maîtrisée, sans emphase. Nous sommes transportés au cœur de la guérilla, au cœur des exigences de l'impossible. Où l'on comprend pourquoi le Che, seul contre tous, sans l'appui des paysans boliviens, traqué par les militaires et les américains, a bel et bien vu sa révolution avortée, ses rêves inachevés. Benicio del Toro est incontestablement le plus grand acteur du moment.