AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,8
1389 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Che - 2ème partie : Guerilla ?
5
33 critiques
4
52 critiques
3
22 critiques
2
46 critiques
1
40 critiques
0
13 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Le Che était-il un usurpateur ou un héros ?
Il est étonnant de voir autant de critiques positives vanter une vision historique et authentique des événements relatés dans le film. Personne n'a donc lu au générique qu'il s'agissait d'une adaptation des mémoires du Che ? Personne ne se dit alors que tout cela pouvait être une vision enjolivée car racontée par celui qui s’est proclamé héros de sa propre histoire ? Il semblerait pourtant, d'après certaines recherches, que les mémoires du Che ne constituent pas le type de document idéal pour rendre compte avec objectivité de la réalité historique. Même si son idéalisme a fait de lui une icône populaire pour toute une génération d'occidentaux ivre d'idéaux révolutionnaires, le Che était aussi un tyran sanguinaire ayant établi avec Fidel Castro une dictature où il ne faisait pas toujours bon vivre…
Le film vaut-il donc parce qu'il permet de réfléchir sur la vérité historique à travers des mémoires, et par conséquent, de prendre conscience d'une éventuelle poétisation de l'histoire sous forme romanesque par ses propres acteurs ? L'intention de Soderbergh semble donner la réponse : "J'ai eu envie de consacrer un film (ou deux) au Che, non seulement parce que sa vie a des allures de roman d'aventures, mais parce que je suis fasciné par les défis techniques qu'entraîne la mise en application d'une vision politique de grande envergure."
Le plan de la mort du Che en caméra subjective ne symbolise t-il pas d'ailleurs l'illusion personnelle d'un idéalisme fou ? On percevra alors les deux épisodes du film non pas sous l'angle de la véracité historique, mais plutôt sous celui de la métaphore idéologique. Et on ne peut rester qu'admiratif devant la maîtrise de Soderbergh à réaliser un tel projet.
Il est étonnant de voir autant de critiques positives vanter une vision historique et authentique des événements relatés dans le film. Personne n'a donc lu au générique qu'il s'agissait d'une adaptation des mémoires du Che ? Personne ne se dit alors que tout cela pouvait être une vision enjolivée car racontée par celui qui s’est proclamé héros de sa propre histoire ? Il semblerait pourtant, d'après certaines recherches, que les mémoires du Che ne constituent pas le type de document idéal pour rendre compte avec objectivité de la réalité historique. Même si son idéalisme a fait de lui une icône populaire pour toute une génération d'occidentaux ivre d'idéaux révolutionnaires, le Che était aussi un tyran sanguinaire ayant établi avec Fidel Castro une dictature où il ne faisait pas toujours bon vivre…
Le film vaut-il donc parce qu'il permet de réfléchir sur la vérité historique à travers des mémoires, et par conséquent, de prendre conscience d'une éventuelle poétisation de l'histoire sous forme romanesque par ses propres acteurs ? L'intention de Soderbergh semble donner la réponse : "J'ai eu envie de consacrer un film (ou deux) au Che, non seulement parce que sa vie a des allures de roman d'aventures, mais parce que je suis fasciné par les défis techniques qu'entraîne la mise en application d'une vision politique de grande envergure."
Le plan de la mort du Che en caméra subjective ne symbolise t-il pas d'ailleurs l'illusion personnelle d'un idéalisme fou ? On percevra alors les deux épisodes du film non pas sous l'angle de la véracité historique, mais plutôt sous celui de la métaphore idéologique. Et on ne peut rester qu'admiratif devant la maîtrise de Soderbergh à réaliser un tel projet.
Exelente 2eme partie,il fallait le faire ce film, et SODERBERGHl'a bien fait avec un remaquable acteur.
Faire un film sur un homme devenu un symbole, presque un mythe, sans tomber dans l'adoration ou la caricature, voilà le défi qui attendait Soderbergh et Benicio Del Toro. Attendus au tournant par les cinéphiles, les fans ou les détracteurs du Che, ils nous offrent deux films tout en finesse, un visage humain et réaliste du personnage. Le second film, Guerilla, est différent du premier. On y découvre un homme prêt à renoncer à une vie confortable et calme au profit d'un engagement politique sans faille et à une détermination exemplaire.
ffred
Après la première partie décevante, je ne pensais pas allé voir la suite. Mais laissant le bénéfice du doute au metteur en scène et à son acteur principal, j'ai décidé de leur laisser une seconde chance. Mais non, rien n'y a fait. Encore plus ennuyeux que le premier, pas aussi éclaté et cette fois dans l'ordre chronologique. Des crapahutages dans la montagne et quelques affrontements avec l'armée, ça s'arrête là. La mise en scène est plus simple mais c'est répétitif et long, trop long. Plus de deux heures à bailler et à avoir envie de sortir avant la fin. Même les images sont moins belles que dans le premier film, tournées caméra à l'épaule la plupart du temps, la nausée était de plus, très proche. Benicio del Toro est toujours aussi peu charismatique pour un leader révolutionnaire. Quelques seconds rôles de choix malgré tout, comme Marc-André Grondin, Rodrigo Santoro, Franka Potente et même Matt Damon pour une seule scène et deux acteurs un peu oubliés Joaquim de Almeida et Lou Diamond Phillips. D'un autre côté, les deux parties s'imposaient certainement car s'avaler tout d'un coup en plus de quatre heures aurait été certainement insupportable. La même histoire sur un seul film de deux heures auraient peut être fait gagner en intérêt et en intensité dramatique. Deux choses absentes ici. Grosse déception donc pour Soderbergh et Del Toro. Expérience à oublier.
Très bon film , sur un homme courageux qui s'est battu pour la libération de la bolivie dans le but de créer un front de libération sud américain et a sacrifié sa vie familiale, un vrai homme de conviction... Malgré quelques longueurs cela n'enlève rien au film et reste très interressant!!
Je reprends en quelque sorte ma critique sur "Che : 1ère partie : l'argentin". Dense, hyper-documenté, passionnant, intense, amplifié par la prestation habitée, magique, du très grand Benicio Del Toro. La fin est prenante, d'une très grande intensité dramatique, nous montrant un Che cassé par la lutte, christique, qui précise avant de rendre l'âme qu'il n'a jamais cessé de croire en l'homme et à l'amour. Soderbergh avec ce projet épique a rendu un très bel hommage à cet immense symbole de résistance contre toute sorte d'impérialismes, à cet homme altruiste hors du commun qui s'est battu toute sa vie pour la liberté de ses semblables.
Déjà pas emballé par la 1ére partie, j'ai pris mon courage à deux mains pour affronter la deuxiéme partie!!!! Je me suis retrouvé devant un film encore plus long, bavard et ennuyeux que le 1er!!! C'est sûr que pour bien comprendre le mot "guerilla", passer deux heures devant une vingtaine d'hommes dans la forêt, y'a pas mieux!!! Bref, le seul point que je retiendrai est la prestation de Del Toro et ensuite..... rien d'autre que l'ennui que ce film a suscité!!!
Mieux que la 1ere partie, le film garde quand meme certaines longueurs qui, sont selon moi, indispensables pour retranscrire la dureté, la fatigue et le temps passé a attendre de cette guerilla ; mais quand meme assez ennuyeux.
La fin est belle et retranscrit bien l'image du Che.
La fin est belle et retranscrit bien l'image du Che.
décevant.... ce deuxième volet est quasiment en trop...
Ce film est long, très long, trop long! On s'ennuie ferme pendant de nombreux passages alors certes ce n'est pas un film d'action mais quelques passages auraient pu etre supprimé pour rendre le film plus digeste. Côté positif, toujours mention spéciale pour Benicio, le seul acteur je pense qui était capable de jouer Ernesto Ché Guevara.
Suite et fin de l'aventure dans ce magnifique deuxième volet consacré au che. Comparable sur le plan esthétique , il s'avère plus prenant que le premier volet. Malheureusement , il ne s'épargne pas quelques longues palabres parfaitement inutiles et caricaturales . Il est honteux , je dis bien honteux que del toro ne soit pas nomminé aux oscars . C'est absolument révoltant.
selenie
Après une première partie avec trop de défauts mais aussi aux qualités certaines ce second opus est beaucoup moins ambitieuse. Au lieu de decrire l'époque cubaine entre 59 et 65, sa politique et ses relations avec Castro (sujet plus sensible et plus polémique) Soderbergh déçoit et choisit la guérilla bolivienne. Epoque sans réelle importance si ce n'est sa capture. Cette période est bien reconstitué et décrite mais plus de 2h sur une quinzaine d'homme qui y croit à peine mais vive d'espoir aux côtés de Guevara c'est long et sans rebondissements. La mise en scène est précise et Del Toro toujours aussi "vrai" mais on sort du film en se disant qu'un homme si vertueux n'existe pas et que le fait d'occulter sa part d'ombre lèse le film ; Un Oliver Stone par exemple en aurait sans doute pas oublier le poil à gratter.
J'avais déjà eu un peu de mal avec le premier épisode. Là j'avoue que j'ai un peu souffert des longueurs et de l'action un peu trop au ralenti à mon goût. Non mais c'est vrai, Steven Soderbergh veut nous montrer un Ché traqué et acculé par l'armée bolivienne. Surtout qu'on sait déjà comment ça va se finir... Alors il filme ça comme s'il était en vacances sur la côte. Doucement le matin et pas trop vite le soir. Mais il devrait y avoir de la fièvre, de la révolte, du rythme et de la violence!!! Je sais pas moi! Encore un peu et je m'endors tellement ça ressemble à une douce berçeuse... A part ça, j'ai gardé la même gêne qu'avec le premier épisode. Je le trouve encore trop complaisant avec le personnage historique du Ché. J'avais espéré voir dans ce second épisode un regard critique sur le personnage pour faire contrepoid au premier (qui n'en n'avait pas du tout du regard critique). Et puis là non pareil, toutjours la même complaisance (coupable ou volontaire?). Cette fois la montagne n'a pas accouché d'une souris mais d'un "caliméro".
Caine78
Après un premier opus estimable mais en définitive guère concluant, Steven Soderbergh revient à peu près avec les même intentions, mais avec pourtant un peu plus de conviction. Il y a certes encore cette espèce de ventre mou (très long, avouons-le), qui permet certes (comme dans le premier d'ailleurs) de comprendre la souffrance, les difficultés des révolutionnaires perdus dans cette jungle Bolivienne. L'ennui se fait ainsi de nouveau bien réel, et c'est vrai que cela pose tout de même problème, de manière générale bien sur, mais encore plus lorsque l'on s'intéresse à une personnalité aussi charismatique que le "Che". Heureusement, le début sait se faire accrocheur, tout comme le dernier tiers, assez intense il est vrai. Car enfin tout ce qui nous avait ennuyé jusque-là avec ce parti pris de la "caméra à l'épaule" sait se faire enfin payant. Peut-être un peu tard me direz-vous, et vous n'aurez pas tort! Mais ne serait-ce qu'à travers ces dernières 45 minutes, on ressent enfin du cinéma, avec cette figure détruite et épuisé du "Che" que Benicio Del Toro rend tout aussi remarquablement que dans "L'Argentin". Au final, il est vrai que ce dyptique n'emballe pas, et pourtant il nous faut tout de même saluer le travail de Soderbergh, qui n'aura il est vrai en rien démérité. Courageux.
Rarement je suis portée à écrire des critiques négatives... Je trouve que la 2ème partie aurait pu tenir dans le 1er film. En enlevant les longueurs qui ne nous apprennent rien, il était possible de faire un bon film de 2 heures à la gloire du Che.
Bravo pour le rôle pricipal et les paysages cependant.
Bravo pour le rôle pricipal et les paysages cependant.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse