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petithom
10 abonnés
473 critiques
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4,0
Publiée le 31 janvier 2009
Meilleur que la premier volet,le récit nous compte l'échec du Che en Bolivie pour renverser le gouvernement.On pense ici souvent au cinéma d'Herzog quasi documentaire et à son Aguirre dans sa façon de filmer les guérilleros.Del Toro est magnifique dans un rôle historique qu'il endosse avec humilité.
La suite del a saga du Che au cinéma est intéressante. Elle nous emmène au coeur de la foret bolivienne et le plonge le spectateurdans les derniers "faits d'armes" d'Ernesto Guevara. Le contenu est satisfaisant. On peut néanmoins regretter dans la deuxième partie l'absence de séquences consacrées à ses activités politiques à Cuba (prison de la Cabana, ministère de l'industrie ...)
Che, l'ensemble de l'œuvre, est finalement une oeuvre très intéressante à suivre et très fidèle à la réalité. Cette seconde partie, assez différente de la première au niveau de son approche scénaristique, nous illustre la "Guerilla", l'assaut mené par le Che en Bolivie afin de renverser la dictature et de redresser la vie des pauvres boliviens. Moins politique que le premier volet dans le sens que dans celui-ci le Che expose moins ces idées politiques, "Guerilla" nous montre toute la construction et le déroulement de l'assaut en Bolivie sous la forme militaire bien-sûr. B.Del Toro est toujours aussi bluffant et nous confirme que ce rôle était vraiment pour lui. Soderbergh assure à la mise en scène, réalise un film bien monté et à la photographie très belle.
Pour le mérite du réalisateur de mettre à l'écran un de ces personnages qui a fait l'histoire en combattant les dictatures alors qu'il aurait pu rester au chaud dans son ministère à Cuba. Et si Del Toro a été récompensé à Cannes,c'est que c'est mérité.à voir..
C'est la première fois que j'écris une mauvaise critique, et là franchement il le fallait ! Une deux-en un pour les deux parties. D'abord, il fallait être rudement bien documenté sur le personnage du Che Guevara, Fidel Castro, et la révolution cubaine AVANT d'aller voir ces 2 films, parce qu'ils ne nous apprennent RIEN ou presque : des flash-backs sans arrêt dans la première partie (on ne s'y retrouve pas, pourquoi ne pas avoir suivi la chronologie des évènements ?), qui s'arrête juste avant la conquête de La Havane, et la seconde reprend en Bolivie : faut suivre ! et cette 2ème partie, ce n'est QUE des mouvements de guérilla en Bolivie, on s'ennuie mortellement. Je voulais aller voir la seconde partie pensant en apprendre plus qu'avec la première... Eh ben non ! Ce film était l'occasion d'enrichir un peu notre culture sur ce passage d'histoire, non, on n'apprend toujours rien, on ne comprend rien, alors disons une étoile pour la prestation de Benicio del Toro, qui, apparemment interprète bien le personnage (si tant est qu'on en sait vraiment sur ce qu'il fut) et pour les paysages, allez, c'est toujours ça de gagné, sinon ça vaut zéro étoile
JE trouve ce deuxième opus moins réussi que le premier. Mais il me semble que cela ne tient qu'au choix de la période de la vie du Che mise en avant ici.
Le film nous montre l'année passée par le Che et ses quelques hommes dans la jungle bolivienne. Une révolution assez calme et surtout qui n’a menée à rien.
Au bout du compte Ernesto aurait pu rester à la Havane et se la couler douce en profitant du luxe des vainqueurs mais il a préféré continuer e combat ailleurs. Quel homme. Mais les paysans boliviens n’ont pas suivi autant que les cubains se laissant berner par le pouvoir en plae et l’armée.
Bon dans les films on passe de l’arrivée à la Havane directement en Bolivie alors qu’il y a eu beaucoup de choses entre mais bon.
Bénicio est toujours parfait et l’espagnol toujours aussi sexy.
Evidemment la fin du film est tragique puisque le Che se fait abattre comme un chien (je ne révèle rien tout le monde connaît sa triste fin).
Mort pour le combat des autres.
J’aimerais que beaucoup apprennent qui était le Che, un médecin, un homme qui a beaucoup voyagé pour « sauver » l’Amérique latine, un grand asmathique qui a mis sa condition de côté pour celle des peuples opprimés.
Je n'ai pas aimé la première partie. J'ai fait un effort pour voir la seconde, que j'ai trouvé bien pire que la première. Je n'irai pas jusqu'à dire que ce film est nul. Il doit même être bien puisque tant de personnes en disent du bien. Mais moi je n'ai pas accroché, je me suis carrément ennuyé. La réalisation de Steven Soderbergh est longue et molle. Dans la première partie j'ai remis la faute sur l'aspect politique de l'histoire, mais dans la seconde partie sa ne peut pas être le cas, puisque il n'y en a presque pas. C'est donc mou, sans action pas de rhytme, même pendant les scènes de combats. Je ne trouve pas Benicio Del Toro si bon que ça... Bref, le genre de film dont je me serait bien passé... 3/10
La 2ème partie du Che, nous plonge directement en Bolivie au sud-ouest de l'Amazonie, ayant vu la 1ere partie qui se passe a 70% dans la forêt, voir une 2eme partie qui zap beaucoup de choses qui m'aurait intéressé comme sur cuba, Fidel Castro, ou la politique, le che 2eme partie peut se résumé a une tentative désespéré de libérer un pays a 15 personnes : on se demande comment il veut faire sans moyen ni argent et en étant tout le film dans les bois et se cachant. Bref vous l'aurez compris je l'ai trouvé très ennuyant. A éviter, et je comprend pourquoi il n'y avait que 3 personnes dans la salle (dont une qui dormait).
Cette magnifique suite de 'Che' est moins épique que la première partie. L'atmosphère plus lourde puisque de minute en minute on sent venir une fin que bien sûr on connait dès le départ. On est dans la jungle avec les personnages, le Che est là, on y croit. On ne voit pas passer les deux heures de film. Au delà de l'homme dont on suit le chemin de croix, une réflexion est inévitable sur le bien fondé de son engagement armé. De quels moyens disposent les pauvres pour exister dans un monde qui les écrase? la révolte armée est-elle la seule voie possible? La guérilla doit-elle précéder un retour à la justice, qui prendra plus de temps? Le Che est mort assassiné par un dictateur en 1967 et son combat a échoué. Mais aujourd'hui Evo Morales est président d'une Colombie démocratique, et l'image du 'Che' n'a jamais été si populaire, à Cuba comme dans toute l'amérique latine.
Qu'est ce que vous voulez? C'est la guérilla... si vous voulez des effets spéciaux et du rire aller voir autre chose. Je pense que si ce film n'est qu'à 2 étoiles c'est parce que le réalisateur s'attaque à un mythe.
un second volet plus abouti au niveau de la tension dramatique du film. Benicio est toujours Grand même si le film conserve les défauts du premier opus (le manque d'empathie envers le personnage central).Guerille n'est pas un film sur le che en tant que personnage historique mais une peinture de la guerille dans son quotidien, ses souffrances et ses doutes et son ennui.il n'en reste pas moins un personnage obsessionnel et cohérent.
C'est un film magnifique; le grand cinéma, au sens noble de terme.
Bien évidemment, il y a peu de suspense, nous connaissons tous la fin d'histoire. Par contre, quelle belle leçon de modestie (de la part de Soderberg) et de l'acteur principal (Benicio del Toro)... On ne le voit pas, il y a que Ernesto Guevara sur l’écran. C’est n’est pas un hasard s’il a eu le prix d'interprétation masculine lors du Festival de Cannes 2008 pour ce rôle et qu’il a été félicité personnellement par Aleida Guevara, la veuve de 71 ans du Che.
Soderberg raconte ceraines histoires et signale d'autres en astérix (comme le rôle de "Tania, la guérillera", célébrée comme héros de la révolution à Cuba et donc la famille fait bloquage sur son appartenance possible au KGB) ou la trahison très probable de Régis Debray ou encore beaucoup d'autres).
Oui, c'est un film qui pousse à s'interroger, fouiller des archives disponibles, essayer comprendre la révolution cubaine et surtout, surtout, la nature de l'homme.
Nous étions 3 dans la salle, le jour de la sortie du film, dans une salle UGC de provence.
On retient, pour l'intérêt du film, la description détaillée de la période la plus tragique de la vie du combattant : la partie bolivienne. On peut regretter que l'on apprenne (presque) rien de ce qui se passe entre la prise de Cuba et la mise en place de la révolution en Bolivie. Le film reste bon :)