Film assez long cependant Benicio DEL TORRO y joue remarquablement bien mais on n'est pas transcendé enfin un bon documentaire si on y dépeint correctement le personnage!
Tout comme le premier volet, le personnage du Che (Benicio del Toro est décidément celui qui pouvait le mieux l’incarner !) est montré ici dans toute son humanité, n’apparaissant pas comme un surhomme, juste comme un type charismatique avec ses convictions et son désir irrépressible de changer le monde. Cela peut parfois paraître un peu long et manquer de rythme, mais Soderbergh semble avoir choisi ce mode pseudo-documentaire dans le but de démystifier l’icône historique. Che n’a donc rien du héros romantique et charmeur, d’ailleurs sa vie intime semble définitivement reléguée au dernier plan ici, et l’on suppose que, celui-ci étant montré en proie à des crises d’asthme récurrenteq, la révolution en Bolivie a peut-être échoué à cause de l’absence de ventoline… Dit comme ça, ça peut casser l’ambiance, mais le film se laisse voir sans problème si l’on exige pas des scènes d’action toutes les deux minutes. En somme, un hommage honnête et respectueux à une figure révolutionnaire du XXème siècle.
Cette biographie du Che est probablement l'un des meilleurs films de Soderbergh. Avec toujours un sens du détail historique, "Guerilla" nous conte la chute du commandante dans une nature aussi belle qu'hostile. Benicio Del Toro confirme ; il est le Che. Sinon le film est une longue descente aux enfers filmé (je me répéte=) dans des décors naturels magnifiques. Soderbergh prend clairement le parti du Che mais on lui pardonne. Ernesto Guevarra est un prophéte martyr du marxisme, une sorte de Jesus converti à la violence et aux fusillades. Comment ne pas être fasciné par cet individu? Et je ne suis pas communiste pour autant=)
Magnifique second opus de Soderbergh !! L'interprétation de Benicio del Toro est toujours aussi impressionnante et la sobriété de Guerilla par rapport à la première partie, qui en disait beaucoup, permet un véritable recentrement sur le personnage du Che. De très belles images et une réalisation parfaite - les scènes finales sont à couper le souffle...
Après la déception de la 1ere partie, je voulais espérer un 2ème volet plus palpitant. Las, une nouvelle promenade en forêt pour "racoler" des guerilleros boliviens qui considéraient le Che comme un étranger. Quelques contacts avec l'armée quand même, des trahisons de la part des paysans voire de certains de ses compagnons. Un homme asthmatique fumeur invétéré.Enfin la délivrance pour tout le monde : l'armée colombienne qui le retrouve et le fait fusiller. Une représentation du Che bien terne. On en a fait une légende, c'est un révolutionnaire raté que le film nous représente. Quitter sa famille, ses cinq enfants (quand a-t-il eu le temps de les faire ??) pour en arriver là, quelle vie gachée! (Le dictateur Castro a du s'en frotter les mains il ne risquait plus de lui faire de l'ombre). Les 2* pour l'acteur.
Malgré l'affiche nous le présentant comme un personnage christique, le Che n'est pas le sujet du film mais plutôt un prétexte pour Soderbergh de monter un film sur la guérilla. Encore moins que dans la première partie, ni les personnages ni les événements ne semblent être liés à une réalité historique mais, au contraire, à une simple fiction totalement romancée se s’axant que sur ses scènes d’action sans s’attarder suffisamment sur leurs causes idéologiques ni leurs conséquences politiques. Le personnage central apparait évidemment comme un héros salvateur, alors que la tache d’exécuteur meurtrier que lui accordait Castro est évidemment totalement occultée. Cette fois-ci l’atout de ce film de guerre n’est plus le jeu de Del Toro, mais ses beaux paysages. Il est aussi important de noter que ce dyptique a été filmé en espagnol, et non en anglais, ce qui s’avère être sa meilleure source de crédibilité.
Deuxième moment fort de la vie du Che (je passe pas mal d'épisodes). Ce second opus est a mon avis plus intéressant et retrace le combat du Che en Bolivie. Il n'y a aucunement besoin de connaitre le Che et sa vie pour voir les deux films. Benicio Del Toro est toujours aussi incroyable au niveau de son interprétation. A noter l'apparition furtive de Matt Damon et Marc André Grondin. Pour ce qui est de l'histoire, je dois dire que Soderberg n'a fait aucun changement, les événements sont retranscrits tels quels sans exagération notamment lors de la capture. L'assassinat du Che s'est déroulé ainsi. D'ailleurs, j'ai trouvé le passage de sa capture vraiment poignant. Soderberg fait bien ressentir le stress qu'il peut y avoir. J'ai bien aimé aussi, le passage a la caméra subjective lorsqu'il meurt. Alors bien sur, ce n'est pas un pur film d'action avec uniquement des scènes de guérilla et je trouve que ce n'est pas plus mal, parce que la vie du Che ne se résume pas a ça. Certains trouvent que Che ne fait que retracer le parcours d'un homme ou plutôt d'une loque asthmatique démystifiant totalement le personnage. Il faut savoir que c'est ainsi, les conditions ne sont pas favorables pour un asthmatique, et de toute façon, il le dit expressément qu'ils seront affaiblit. Et je ne trouve pas que ça démystifie le personnage. Au contraire ça ajoute de l'héroïsme. C'est beau un Homme qui meurt pour se idées, ses opinions, son pays ou un pays qui n'est pas le sien. Voulant la liberté de tous. J'aurai juste aimé, que Soderberg précise tout de même, et nous montre ce passage, qui est oublié dans son film. Le Che s'est fait couper les mains comme preuve a la CIA qu'il ait bien été abattu. C'est je pense encore un moment fort. De plus l'affiche promotionnelle est magnifique, avec des couleurs sublime et une belle mise en scène. Une deuxième partie plus intéressante et plus marquante que "L'Argentin" et sans surprise pour les amateurs.
Cette deuxième partie s'avère extremement décevante. Pendant 2h on suit le Che et la guérilla Bolivienne dans les montagnes. Soderbergh a chosi de nous montrer le Che dans sa vie de combattant et de guérilléros. Certes mais au bout de 2h ça devient lourd voir pesant. Il n'exploite pas la dimension politique du grand homme.
Extraordinaire. Non pas 4 étoiles, mais 5. On a laissé dans le film précédent, Che et ses compagnons conquérants, pugnaces, vainqueurs ; ici on reprend la lutte : voyage, clandestinité, poignées de mains, accolades, entrainements en Bolivie. Puis la tension dramatique s'insinue, s'installe et grandira jusqu'à l'apothéose atroce. Que c'est beau une Révolution !! Que c'est dur aussi, révoltant, injuste de comprendre, sentir que cette fois, la lutte armée va échouer, être vaincue, dans l'isolement, la trahison. Benicio del Toro est un lion, une bête qui crève l'écran. Les scènes finales sont tout simplement intenses. Et le générique final, silencieux, nous arrache les larmes. Un silence qui donne à penser. Steven Soderbergh nous offre là une mise en scène inouïe, admirable, pour probablement un des meilleurs films de l'année. Il a fait des choix, et quel meilleur choix que celui de nous montrer un révolutionnaire en action et en parole ? "Aucun film n'est plus difficile que son époque"
Je mets 4 étoiles non pas parce que j'ai aimé ce film, qui est long et ennyeux, malgré l'interprétation magistrale de Benicio del Toro, mais parce qu'il montre de façon très réaliste qui était Guevara; un fils à papa en mal de sensations fortes, qui , après s'être amséé avec succès à faire le révolution à Cuba, c'est la première partie du film, se morfond dans l'ennui une fois la victoire acquise, et démontre son incompétence au gouvernement cubain. Après une calamiteuse tentative en Afrique dont Soderbergh ne parle pas, c'est dommage, il se met en tête de libérer l'Amérique du sud en commençant par la Bolivie, pays livré à une dictature féroce. Pas de chance, les Boliviens ne veulent pas de lui, mais il s'accroche désespérement et lamentablement à sa lubie, ce qui le mène à la mort. Soderbergh décrit minutieusement ce naufrage final. Beaucoup en ont fait un martyr. Pour moi,il symbolise l'échec d' un personnage qui était dans la vie beaucoup moins romantique et séduisant que sur la fameuse photo de Korda, avait beaucoup de sang sur les mains, et , finalement a eu tout faux.
J'attendai beaucoup de se 2eme film,le 1er m'avai laisser sur ma fin,mais je partai confient en achetant mon tiket.En sortant de la salle je me suis demendai si cété bien un film sur le "ché"Le ché s'est le mec qui a sa tete sur des tee shirt vendu partout dans le monde,s'est le révolutionnair par exellence,s'est le protecteur des peuples opprimé,s'est un mec qui méritai une film quasi parfait et se n'ai pas le cas,ses moyen,sa vie courte fut vaste et pourtant apart la jungle dans se 2eme film on ne voi rien,son echec dans le gouvernement,sa distance qu'a voulu castro entre eu,la contreverse qui dit qu'il a executé des innocent....et il y aurai encore beaucoup d'autre chose a dir.Se concentrer sur la bolivie et donc sa fin de vie sans trop s'éparpillé est une erreur,le film est plat et le ché ne ressor pas,ce film pourait etre un film sur la guérilla.Le charisme naturel de del toro est mi sous sourdine,le réalisateur n'arrive meme pas a fair passé de l'émotion,meme pour son execution sommair par la "CIA" ont ne si dit pas qu'un hero est mort,pourquoi un hero? Soderbergh oculte les cotés noir du ché,s'il ne parle pas de sa ses pour en fair un héros non?,car la plupart des gens pence cela du ché(et je ne dit pas qu'il ne l'ait pas)et au final a force d'etre neutre ,car oui s'est neutre le film se perd,ma perdu,mes 2étoile ne son la que pour del toro.
Ce 2ème volet du diptyque consacré à Ernesto "Che" Guevara prend un parti différent du premier.Là où "L'Argentin" montrait la guerre,le succès,l'ambition;"Guerilla" s'attarde sur la spirale de l'échec,les troubles intérieurs,l'aura mystique du personnage.Steven Soderbergh entoure le Che d'un voile mystérieux.C'est ce qu'on peut lui reprocher.Guevara ne laisse pas transparaître ses failles.Il est hermétique.On a du mal à cerner ses motivations.Il manque véritablement un parcours didactique.Car c'est l'autre défaut majeur du film.Faute d'enjeux dépassant le cadre de l'écran,le temps s'étire,sans rien raconter.Et la profusion des acteurs,donc des personnages,rend l'ensemble des plus confus.On ne sait pas qui est qui.On nous rappelle peu le contexte géopolitique de cette résistance en Bolivie.On voit juste des guerilleros qui crapahutent sans fin dans la jungle.Un Che dépassé par son idéalisme.C'est remarquablement filmé par Soderbergh.Benicio Del Toro reste magique.Cela dit,ressortir de 4h15 de séances sur le Che sans rien avoir appris sur lui,c'est quand même décevant.