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conrad7893
264 abonnés
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3,5
Publiée le 11 août 2013
j'ai bien aimé ce film d'époque avec cette actrice parfaite pour ce rôle en costume une belle histoire d'amour passionnelle entre une perceptrice et un notable de beaux paysage, de jolis costumes un bon film pour ma part rytmme bien sur très lent, mais pas gênant pour ce genre de film
Après l'éprouvant "Sin Nombre",Cary Fukunaga a choisi l'extrême chemin inverse. Soit l'énième adaptation d'un classique de la littérature anglo-saxonne "Jane Eyre",écrit par les sœurs Bronté. La modernisation de l'œuvre passe par l'apport de deux comédiens très en vogue,que sont indiscutablement Michael Fassbender et Mia Wasikowska. La première partie,gothique à souhait,épouse les tourments et les secrets de cette bonne,orpheline maltraitée durant son enfance,mais à la force de caractère impressionnante. Nouveau rôle où l'actrice polonaise peut opposer son physique gracile à sa farouche envie de vivre. En face,Fassbender campe un Rochester engonçé,qui exprime maladroiteent ses sentiments,même si parvien souvent à ses fins. Les deux font le boulot,sans étincelle,entre deux projets surement plus excitants. L'académisme pompant du film l'empêche de se distinguer dans la masse. Ca manque de surprises,et pire du souffle romanesque indispensable à qui veut se mesurer à ce type d'adaptation en costumes.
Alternative à la surconsommation de somnifères ? Equivalent des discours économiques balladuriens du début des années 90 ? Enième preuve de l'imminence de la fin du monde ? S'il est légitime d'hésiter quant à l'expression la mieux adaptée pour désigner un tel film, une chose s'avère en revanche certaine, l'ennui auquel il conduit inéluctablement. L'intrigue se traîne péniblement, agonisant pendant près de deux heures. Les personnages sont aussi passionnés et expressifs que des glaçons. L'héroïne semble même avoir un manche à balai dans le derrière, et un gros par dessus le marché. Seule la beauté des costumes et des paysages peut faire passer le temps. En clair, "Jane Eyre" est une véritable anti-promotion du roman éponyme.
Visuellement , cette nouvelle adaptation de Jane Eyre est magnifique , les paysages , les costumes , la musique , la photo , toute l'atmosphère du livre nous est rendu avec beaucoup de grâce , le flash-back du film est une très grande idée , l’interprétation est exceptionnelle , un grand moment de cinéma .
Une adaptation de Jane Eyre de plus, sans véritable passion, ne se démarque pas des autres adaptations et se finit en laissant un goût d'inachevé. Vraiment dommage, avec un si beau casting et un réalisateur prometteur.
Monument de la littérature anglaise « Jane Eyre » a subi de nombreuses adaptations autant au cinéma qu’à la télévision, Cary Fukunaga nous offre ici sa vision du roman. Que dire de cette énième adaptation du roman de Charlotte Brontë… Le film est plaisant à regarder l’ambiance y est délicieusement sombre et romantique. Les décors et les costumes sont à la hauteur de l’aspect gothique de la mise en scène. Les acteurs Mia Wasikowska et Michael Fassbender sont tous deux très crédibles dans leurs rôles respectifs. Le film n’apporte pas vraiment quelque chose de nouveau à ce roman, mais le pourrait-il réellement ? En somme une nouvelle transposition du roman sur grand-écran qui permettra à ceux qui ne le connaissent pas ou qui n’aurait vu aucune des adaptations précédentes de profiter de la beauté de cette intrigue et qui réjouira les fans de cette œuvre. Pour les autres un énième film en costume n’est ni indispensable ni à éviter, à regarder si l’on n’a rien de mieux à se mettre sous la dent.
Une adaptation très réussie du roman de Charlotte Brontë, notamment grâce à une mise en scène sobre et efficace et une interprétation à la hauteur. L'esprit d'une époque et d'une certaine classe sociale est montrée avec intelligence. Ce récit passionnant d'une histoire d'amour impossible remporte donc l'adhésion, avec un duo magnifique formé par Michael Fassbender et Mia Wasikowska. De ces deux là se dégage une intensité sans pareille.
Plutôt surprenant de retrouver Cary Fukunaga (à qui l’on doit Sin nombre - 2009) aux commandes d’un film d’époque (et en costume). Pour cette énième adaptation (on a arrêté de les compter) du roman éponyme de Charlotte Brontë (publié en 1847), le réalisateur nous offre une adaptation très académique et donc dépourvue d’une quelconque prise de risque. Mise à part une magnifique photo signée Adriano Goldman et de très bons acteurs (Mia Wasikowska & Michael Fassbender), on est tout de même loin de la version éponyme de 1944 mettant en scène Joan Fontaine & Orson Welles. Avec ses 120 minutes au compteur, Cary Fukunaga en restitue une adaptation mollassonne qui aurait mérité un bien meilleur traitement. Au final, le film débarque dans l’hexagone avec un an et demi de retard, il aurait tout aussi bien pu rester au fond d’un placard, on n’y aurait vu aucune différence.
Bien stimulante version 2012 abrégée du roman. Irréprochable travail de reconstitution, on se croirait revenu à ces temps obscurs de dressage des enfants à peine présentés par leurs tuteurs à un quelconque notalbe. Mieux valait risquer une échappée en grande jupe dans la nature en furie n'importe où, vers cette fenêtre qui luit là-bas... Jane (Mia Wasikowska, qu'on jurerait apparentée à notre Huppert nationale, même rousseur, visage large et solide, silhouette gracile) vient se confronter à l'ambigu Rochester (Michael Fassbender, regard et voix à tomber raide surtout de très près !). Une servante et son maître dialoguent, il parle lui d'égalité possible. Cette tentation du plus puissant socialement réjouit. Puis fait tâtonner entre froid et feu dans ce château qui invite à la superstition. Jane chérit la solitude, s'adapte à ses semblables (magnifique scène d'aveux !), applique sa philosophie "se respecter soi-même". L'entrechat de la fillette et le couplet de la pianiste Miss Ingram laissent planer le spectre de la déculturation. Autre ironie, l'héritage, certes fidèle au livre, artificiel après des épreuves aussi intenses. Missis Fairfax (Judi Lench) parfaite en loueuse aux ordres tant que la roue tourne, fondante ensuite dans les ruines. Le duo fonctionne, il atteint une forme d'égalité... Le jeune réalisateur multiculturel Cary Fukunaga (35 ans) accentue à dessein la détermination féminine de ce classique du romantisme victorien, une époque plutôt machiste. Point commun avec le fracassant "Sin Nombre" (2009) sur les gangs d'Amérique Centrale, traiter de nos vraies préoccupations quotidiennes.
Destin étrange pour ce film, énième adaptation du roman britannique classique de Charlotte Brontë, dont la sortie française s'est faite attendre... A plusieurs reprises reporté, il arrive enfin avec un distributeur qui n'y croit pas trop, un an et demi après sa sortie sur le sol américain... Et malgré le casting cinq étoiles, le pari n'était pas gagné d'avance dans les mains d'un réalisateur assez étonnant, Cary Fukunaga, auteur de « Sin Nombre ». Et pourtant... Déstructurant son récit initial, il modernise considérablement un ensemble jamais poussiéreux, dont il travaille pourtant le classicisme à chacun de ses plans. Film d'époque en bonne et due forme dans les codes du romantisme anglais, le film arpente pourtant parfois des pistes singulières, lyriques, à la limite du fantastique, qui lui donnent une tonalité si particulière. Brumeux, boisé, glacial, il oscille entre lumières à la bougie dans les couloirs sombres d'un château aussi mystérieux que son propriétaire et la lumière éblouissante qui donne sur les landes anglaises. Le magnétisme est complet avec un casting porté par deux superbes comédiens, Mia Wasikowska sublime dans son tiraillement et Michael Fassbender intrigant et fantomatique. L'élégante mise en scène sert à merveille le récit qui, contrairement à un « Bright Star » par exemple, arrive à transmettre d'authentiques émotions au travers de cette tragédie amoureuse passionnante. Fuyant le spectaculaire par sa lenteur et l'atténuation de ses rebondissements, elle est pourtant réellement fascinante d'un bout à l'autre car habitée, gracieuse, et troublante même... Brillant.
L'atmosphère de ce film reflète assez bien l'esprit du livre. Malgré tout je trouve que certains passages du livre ont étés mis au oubliettes et que ceux ci aurait permis de mieux cerner les personnages. Bon film tout de même mais qui ne reflète pas assez l'esprit du chef-d’œuvre de Charlotte Brönte.
Pas mal, sans plus... Je connaissais déjà l'histoire, mais étant fan de Mia Wasikowska après l'avoir vu dans Crimson Peak, je voulais voir cette version avec elle : déception. C'est mou, c'est long, ça ne m'a pas transporté. J'ai nettement préféré la mini série de la BBC (2006) avec Ruth Wilson qui donne bien plus de caractère et de relief à son personnage. Même Toby Stephens est plus convaincant dans le rôle de Rochester. Le format série à sans doute permis une meilleure immersion dans l'oeuvre de Charlotte Brontë, avec un développement plus riche.
BRIGHT STAR. Mia aux pays des merveilles. Soutenue par un super Michael Fassbender cette nouvelle version est beaucoup plus intéressante que celle de Franco Zeffirelli. Quoique un peu long, peu rythmé mais joliment romantique.
A voir surtout pour le casting car si le film est plutôt bien fait je suis resté sur ma faim. Je crois que c'est dû au fait que j'ai toujours dans la tête la version TV avec Ruth Wilson qui était vraiment bien.