Mon compte
    Jane Eyre
    Note moyenne
    3,8
    2279 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Jane Eyre ?

    258 critiques spectateurs

    5
    26 critiques
    4
    95 critiques
    3
    81 critiques
    2
    39 critiques
    1
    14 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Plume231
    Plume231

    3 550 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2014
    L'intrigue d'un de mes romans préférés, celui qui m'a foutu en l'air deux de mes nuits tellement il est captivant, est ici condensée en seulement deux heures mais tout en parvenant à dégager la profondeur de chacun de ses rebondissements ; ce qui n'est pas du tout le cas par exemple de l'adaptation BBC de 2006, pourtant deux fois plus longue, dans laquelle on avait plus l'impression de voir un enchaînement de scènes rapidement expédiées qu'une histoire d'amour passionnée.
    Ici le scénario fait une entorse à l'oeuvre d'origine, bienvenue car ajoutant une petite pointe d'inattendu, en jouant, du moins dans la première partie, avec la chronologie et en commençant par la fuite de Jane Eyre après une cérémonie de mariage foireuse. Mia Wasikowska, dont le physique aussi fascinant que peu conventionnel correspond à merveille à l'idée qu'on se fait de l'héroïne, et Michael Fassbender, avec tout ce qu'il faut de splendeur sombre et tourmentée pour jouer un Rochester pleinement convaincant, apportent beaucoup d'intensité et d'émotion à des personnages forts et complexes, et font pour beaucoup dans la réussite de cette transposition.
    Si la réalisation reste classique, elle est soignée sur le plan visuel et ne manque pas du souffle romanesque qui m'a transporté lors de ma lecture du chef d'oeuvre de Charlotte Brontë. On en sort plus que satisfait et je vais même dire que jusqu'ici c'est la meilleure adaptation du roman que j'ai vue.
    Julien D
    Julien D

    1 128 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2013
    Pour faire une énième retranscription cinématographique du célèbre roman de Charlotte Brontë, Jane Eyre, le réalisateur Cary Fukunagata fait, en toute logique, le choix d’user d’un classicisme exacerbé. Sa maitrise stylistique permet d’apporter à son film une qualité visuelle ultra léchée et une touche gothique fidèle à l’esprit du livre qui, l’une comme l’autre, sont dignes des références du genre. Cependant, cet académisme pèse très lourd sur la mise en scène de cette romance, en faisant faire passer la psychologie tourmentée de ses personnages bien avant leurs sentiments, car si l’inverse aurait entrainé la guimauve tant redoutée et omniprésentes dans bon nombre des précédentes adaptations, ici le résultat est tristement très terne. Les personnages sont d’ailleurs brillamment interprétés par la ravissante Mia Wasikoswa et Michael Fassbinder, sans conteste les deux acteurs les plus à même d’incarner la froideur de ce récit.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    600 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2012
    Bien que ce soit une énième adaptation du célèbre roman de Charlotte Brontë, j'ai découvert cette histoire pour la première fois. Film d'époque, "Jane Eyre" revêt des apparences douteuses et peut apparaître comme du même acabit que "Orgueil et Préjugés", mais on en est loin (outre les décors). Le scénario est assez ambigu car le réalisateur, Cary Fukunaga, ne met pas l'accent en permanence sur la romance mais favorise une atmosphère singulière et la talentueuse Mia Waikowska qui répond parfaitement à la dimension féministe du scénario. En effet, l'actrice d'"Alice aux Pays des Merveilles" incarne un personnage fort et intelligent ayant un sens de l'observation très aiguisé. Dans une économie de mots et de gestes, elle réussit à faire vivre une éducation et une enfance des plus rudes retranscrits dans une première partie où règne injustice et méchanceté. L'interprétation de Michael Fassbender est correcte mais pas saisissante tandis que les autres seconds rôles ont beaucoup de mal à se faire remarquer (Jamie Bell, Imogen Poots,...), seule Judi Dench réussit à nous étonner par sa débrouillardise affirmée pour le jeu. Là où le film vient surprendre, c'est dans la charge conséquente de mystère qui détache du genre neuneu du film romance. L'image est sombre et les couleurs sont froides, les paysages brumeux et le château revêt un apparence lugubre et hantée. Le montage vient habilement laisser présumé une fin très lourde en émotions. Cette ambiguïté dans la limite des genres permet une intensification des sentiments tourmentés des personnages et sème le doute auprès du spectateur qui s'imagine l'extrême voire même l'impossible. Outre le jeu de la superbe actrice et la qualité de l'image, le scénario devient vite monotone et redondant. On tourne autour du pot de la romance qui a du mal à apparaître. Ce qui fait qu'on s’ennuie et qu'on attend impatiemment que les personnages agissent et aillent au bout des choses. Aussi, la clés du mystère est quelque peu décevante et le final est envisageable dès le début. En bref, remarquable pour son actrice et cette qualité de confusion mais peu envahissant dans l'intrigue qui ne tient, en fait, qu'à un fil...
    tixou0
    tixou0

    647 abonnés 1 976 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2012
    Nouvelle adaptation cinématographique (soignée) du célébrissime roman de l'aînée des soeurs Brontë, Charlotte : Moira Buffini (d'origine irlandaise) au scénario (on se souvient de son "Tamara Drewe" en 2010 pour Frears) et Cary Joji Fukunaga (Américain d'origine nippo-suédoise, surtout connu jusque-là pour "Sin nombre", sorti en 2009) à la réalisation. "Jane Eyre" est une somme de plus de 500 pages, comportant de nombreux personnages, reprenant beaucoup de la vie de son auteur (récit à la première personne présentant une jeune fille au physique banal mais d’une nature passionnée, enseignante après de longues années passées dans une pension sinistre etc.) avec de multiples digressions. La scénariste est fidèle à l'essentiel de la trame principale, même si l'histoire débute par la fuite nocturne de l'héroïne après son mariage avorté, et sa rencontre inespérée avec les Rivers (qui s'avéreront être des cousins de la branche Eyre, ce que le film n'indique pas - et qui pourtant rend plus compréhensible la générosité de Jane, légataire universelle des biens d'un oncle paternel commun vivant à Madère, à leur endroit), pour ne revenir à la chronologie du livre que via ses souvenirs. Le rythme général est plutôt lent, les « rebondissements » évacués de tout spectaculaire, les dialogues recherchés, les décors naturels magnifiés, les scènes d’intérieur les plus nombreuses : tout cela rend justice au style et au romanesque de l’auteur (« Jane Eyre » est une fresque romantique, teintée de « gothique » - cf. l’atmosphère étrange de Thornfield Hall, et encore « sociale » - très éclairante sur la place des femmes dans la société victorienne), mais reste un peu trop attendu dans la présentation, ne permettant donc pas d’y trouver LE point de vue qui ferait date…. L’atout majeur de cette « Jane Eyre »-là vient de son impeccable distribution : Mia Wasikowska est parfaite dans le rôle-titre (l’âge de son personnage, ou peu s’en faut : 21 ans lors du tournage - l’essentiel du roman présente Jane Eyre entre 18 et 19 ans, un physique peu spectaculaire, voire presque ingrat, mais un visage apte à révéler les bouleversements de l’âme, beaucoup de force et de grâce : un beau talent), Jamie Bell (coïncidence amusante : Charlotte utilisait comme ses sœurs le nom de plume « Bell », et était logiquement « Currer » Bell, pseudonyme donc « masculin ») compose pour sa part un « St-John Rivers » très convaincant (pasteur animé par la vocation du missionnaire, il propose à Jane de l’épouser pour qu’elle puisse l’accompagner en Inde, guidé par son estime et son admiration, mais pas par l’amour – il est en effet épris de Rosamond Oliver, un personnage secondaire oublié par le script) et Michael Fassbender confirme son aptitude à se couler avec aisance dans des peaux très différentes (voir le « David » de « Prometheus » par exemple, après le rôle dérangeant dans « Shame ») – son « Edward Rochester » est saisissant. Les rôles secondaires méritent aussi d’être loués : pour n’en citer que deux, Judi Dench en Mrs Fairfax, et Sally Hawkins à contre-emploi en « méchante » tante Reed.
    Ti Nou
    Ti Nou

    428 abonnés 3 387 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2012
    La mise en scène est, à l'image des deux interprètes principaux, très élégante. Cependant, elle est un peu froide : elle appuie donc efficacement la solitude de l'héroïne mais peine à dépeindre et à faire croire à la naissance des sentiments amoureux.
    Alasky
    Alasky

    299 abonnés 3 101 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2013
    Beaucoup d'émotions, c'est un beau rôle de composition pour la jeune Mia Wasikowska. Vaut le coup d'oeil.
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2012
    Depuis quelques années, sous l'influence notamment des adaptations de Jane Austen, le cinéma anglo-saxon a pour tradition d'adapter les grands romans de la littérature anglaise du XIXè siècle.
    Le roman de Charlotte Brontë, Jane Eyre, n'échappe pas à la règle.
    Le film de Cary Fukunaga applique de façon très appliquée - et c'est bien là le problème - la règle de l'adaptation littéraire du roman anglais du XIXè.
    On retrouve des acteurs confirmés englués dans des costumes qui les oppressent. La caméra se veut toujours attentiste et posée, témoignant d'une tension latente, prête à exploser à tout moment.
    On pense à Jane Campion et son biopic de Keats, on pense à Keira Knightley dans Orgueil et préjugés.
    Mais si on pense à ces autres films, c'est bien parce que jamais Jane Eyre ne parvient à imposer sa marque de fabrique. C'est bien triste à dire, mais le réalisateur a dix ans de retard (si ce n'est pus !) avec ce film qui sent déjà la naphtaline. On sent toute l'application méticuleuse à proposer une adaptation luxueuse, par ses décors, par ses costumes, par sa photographie, par son casting de stars mais jamais le réalisateur ne semble vouloir faire autre chose de son matériau. Comme si son cahier des charges excluait toute appropriation personnelle du roman de Charlotte Brontë. Et c'est bien là que réside le problème, croire que faire du cinéma constitue à remplir méticuleusement une grille critérée, de les cocher une à une afin de produire un bon film. Dommage.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    109 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2012
    Jane Eyre est un drame romantique. Une histoire finement racontée nous captive par sa tristesse et cet amour tragique. Mia Wasikowska dans le rôle de la gouverante ingénue qui tombe amoureuse de son patron livre une prestance forte et fragile. De belles images !
    Kloden
    Kloden

    115 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2015
    Je craignais un peu cet essai de Cary Fukunaga à un genre ô combien éloigné de son très réussi Sin Nombre, avec l'adaptation du roman Charlotte Brontë. C'est une chose que d'arriver à immerger dans un univers délimité de façon aussi précise et efficace que le réussissait son premier long-métrage, mais c'en est une autre que de trouver le souffle particulier, excessif et intime qui sied à toute oeuvre romantique. Je ne dis pas que Fukunaga est un réalisateur dépourvu de subtilité, mais n'étant pas de culture européenne et donc sans doute pas imprégné de l'histoire littéraire du continent, il n'était pas dit qu'il sache restituer l'essence d'un tel récit. Et puis, ce que je l'avais vu tourner semblait toujours davantage préoccupé par un souci de modernité que d'installer de la mélancolie. C'est un fait, en tout cas, que celle-ci ne prend pas sur Jane Eyre, bien que j'aie du mal à savoir pourquoi. Les cadres demeurent très beaux, les personnages sont décortiqués dans les règles du genre et l'ambiance gothique semble ne demander qu'à prendre. Le problème, c'est qu'elle parait un brin déconnectée de son récit, comme si le cordon ombilical avait été coupé entre la substance de celui-ci et sa mise en images. Résultat, je trouve l'ensemble bien trop peu vivant, dénué de souffle et de passion. Appliqué à ne pas se tromper sur les règles (surtout grammaticales) pour mettre en place une telle histoire, Fukunagu a oublié la plus importante d'entre elles ; l'effusion de sentiments et l'épanchement constant au cœur de toute oeuvre romantique, dont la charge incombe ici finalement aux seuls personnages alors que la mise en scène reste trop en retrait. Un récit plutôt propre mais trop évanescent, qu'on ne pourra malheureusement que se contenter de vivre par procuration. J'espère beaucoup plus du prochain film du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 août 2012
    Un très bon film pour une très belle histoire. Les acteurs sont tous excellents. J'ai particulièrement apprécié la photographie du film, les images sont splendides, surtout l'utilisation du clair obscur.
    shindu77
    shindu77

    77 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2013
    Le film est plutôt intérressant. Michael Fassbender est une valeur sûre. Mia Wasikowska confirme quant à elle son potentiel. La relation entre les deux protagonistes et la tournure des évenements sont intéressante. Le film manque de de rythme et souffre quand même de longueurs.
    Cluny
    Cluny

    66 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Quand j’ai vu que le réalisateur du très intéressant « Sin Nombre » s’attaquait à la dix-huitième adaptation au grand écran du chef-d’œuvre de Charlotte Brontë, je me suis léché les babines, curieux de voir ce qu’allait en faire un metteur en scène dont le style tendu magnifié par une très belle photographie avait su donner vie à l’histoire tragique de deux gosses pris dans les griffes de la Mara salvadorienne. En effet, quel grand écart entre cette histoire moderne traitée avec une précision et une sécheresse proche du documentaire, et ce classique de la littérature romantique, entre deux univers si contextualisés et si différents, l’Amérique centrale d’aujourd’hui et l’Angleterre du milieu du XIX° siècle.
    Le résultat est déconcertant, justement parce qu’il est sans surprise. Si on retrouve une très belle photographie, un soin particulier accordé au choix des cadres, et particulièrement une alternance de plans serrés sur les visages ou les mains et de plans de grand ensemble, comme cette plongée digne de « La Mort aux Trousses » sur Jane Eyre perdue dans la lande, c’est à peu près tout ce qui reste du style de « Sin Nombre ». Normal, direz-vous, vu le grand écart évoqué plus haut. Mais Cary Fukunaga n’apporte pas non plus de nouveauté et d’originalité dans le traitement de cette histoire si souvent adaptée. Au contraire, il fait souvent preuve d’un académisme compassé, et son sens du rythme semble gelé par le difficile exercice de réduire 736 pages à 1 h 55.
    De ce point de vue, l’objectif est atteint. A l’aide d’un point de départ du récit au deux-tiers de l’histoire et de nombreux flash-backs, le scénario restitue fidèlement les principaux moments du roman. Mais en choisissant de centrer l’intrigue autour de l’affrontement amoureux de Jane et de Rochester, il accorde beaucoup d’importance aux scènes de dialogue, et ne s’autorise que quelques échappées dans des scènes plus réussies comme l’évocation de l’internat dickensien, ou comme le choix d’exagérer la dimension gothique du manoir de Thornfield-Hall.
    La volonté de précision de la reconstitution se voit partout : choix des intérieurs et des extérieurs, manoirs et paysages, gamme chromatique des costumes, éclairage kubrickien à la bougie. Mais ces accessoires engoncent les personnages, et le jeu très intériorisé de Mia Wasikowsaka (à la Star Ac, on lui aurait dit qu’elle est mono-expressive !) et de Jaimie Bell renforce cette impression de componction qui finit par rendre le récit pesant et pour tout dire, un peu mou du genou. Le film a les qualités et les défauts de ce choix de la fidélité à l’intrigue et à l’ambiance. Il se laisse regarder parce que l’histoire est forte, la réalisation léchée et les acteurs impliqués. Mais il maintient aussi le spectateur à distance par manque de fantaisie et de touche personnelle.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 août 2012
    N'ayant pas lu le livre de Charlotte Brontë, je ne peux pas juger de son adaptation au cinéma. Par contre, j'ai trouvé ce film d'une lenteur exaspérante. Il n'est cependant pas inintéressant et l'histoire se laisse suivre (avec quand même un peu de difficulté avec la ligne du temps au début). C'est rigolo comme l'était l'époque victorienne : on a du mal à tenir le coup devant tant de sérieux, de réserve et de contenance surannés. L'ennui ne tarde pas à venir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 février 2012
    Grosse déception x'D. Je m'attendais pas à ça. C'était lent, triste, terne, sans saveur (oui comme le bouquin *sort*). En soi, chui pas une grande fan du bouquin mais j'aime bien le personnage de Jane Eyre. Là, je l'ai carrément pas aimé. Rochester, il a beau être Fassbender, y a des choses qui pardonnent pas, notamment une incompréhension totale de tout ce qui vous entoure. Donc voilà, Jamie Bell était aussi à son désavantage.
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2012
    Cette nouvelle version cinématographique du roman de Charlotte Bronté ne révolutionnera pas l'histoire du cinéma, mais il est tout de même à voir, ne serait-ce que pour son interprétation avec des acteurs qui, pour la plupart, ne sont pas dans leur registre habituel...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top