Le réalisateur Kevin Chu explique qu'avec Shaolin Basket, il a voulu montrer au monde entier de quoi était capable le cinéma taïwanais. "Je voulais montrer que le cinéma taïwanais pouvait faire les choses en grand et plaire aux spectateurs du monde entier", déclare-t-il. "Le basket vient d'Occident et le kung-fu d'Orient. C'est à l'image de cette rencontre unique entre deux cultures que nous avons bâti le film, pour le plaisir de tous. Nous avons associé les toutes dernières technologies au sens de la cascade unique que nous avons chez nous pour présenter ce spectacle autour d'une histoire qui fait appel à des aleurs universelles. Beaucoup se reconnaîtront en Shi-Jie et tous auront envie d'essayer de l'égaler dans ses exploits !"
Pour l'acteur Jay Chou (La Cité interdite), véritable icône de la chanson et du spectacle en Chine, l'action de Shaolin basket, dans lequel il interprète le personnage de Shi-Jie, est tout simplement extraordinaire. "Pendant toutes les scènes d'action sur le terrain – et il y en a beaucoup, les joueurs allaient tellement vite que nous avons été obligés de faire reculer les spectateurs", déclare-t-il avec enthousiasme. "L'action se déroule souvent à plusieurs niveaux, tout en faisant avancer l'intrigue et l'évolution des personnages. Il n'est pas uniquement question de marquer des points, aussi spectaculaires soient-ils. Chaque passe, chaque tir, chaque opposition est nourrie d'enjeux mais dans un environnement visuel extraordinaire."
Outre Shaolin Basket, de nombreux longs métrages ont abordé le monde du basket-ball. Parmi ceux-ci, citons notamment Semi-Pro (2008), Basket academy (2004), Coach Carter (2004), Space Jam (1996), Blue Chips (1994) ou encore Les Blancs ne savent pas sauter (1992).
Kevin Chu, le réalisateur de Shaolin Basket, est l'un des cinéastes les plus prolifiques d'Asie. On lui doit plus de cent films, parmi lesquels des classiques du cinéma d'arts martiaux comme Young Dragons : Kung-fu kids ou Island of Fire, avec Jackie Chan et Andy Lau.
Avec un budget d'environ 10 millions de dollars, Shaolin Basket peut être considéré comme l'un des films de l'industrie cinématographique taïwanaise les plus chers jamais réalisés.
Shaolin Basket, qui regorge de très nombreuses scènes acrobatiques toutes plus déjantées les unes que les autres, a logiquement demandé un gros travail technique. Ainsi, venant compléter l'expertise technique des cascadeurs, plus de quatre cents plans ont été retravaillés par ordinateur afin de donner encore plus d'ampleur à leur travail.
Shirley Chan, la costumière de Shaolin Basket, a tout fait pour que les athlètes du long-métrage soient idéalisés. Elle explique ainsi : "Pour les joueurs de l'équipe de basketball de la Première Université, nous avons créé des uniformes très simples qui soulignent leur énergie et leur passion du sport. Pour les joueurs de l'équipe Fireball, il était important de montrer leur endurance et leur beauté, nous leur avons donc conçu des uniformes qui soulignent les contours de leurs muscles."