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pfloyd1
128 abonnés
2 108 critiques
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0,5
Publiée le 1 janvier 2010
Oula , on ne sait pas trop à quoi s'attendre en commençant ce film.Beaucoup de scenes sont longues,trop longue.Rien que la premiere scene ou l'on voit les 2 acteurs principaux arrivés de loin jusqu'a depasser la camera, dure pres de 3 minutes!! On espere un rebondissement,un élément declencheur mais il ne se passe rien en fait sauf l'assassinat d'une pauvre femme à la fin. A part le coté "y'a des pauvres mexicains clandestins qui bossent pour pas grand chose" bah y'a rien , film à eviter
Que c'est film est lent, il ne se passe rien avant la fin, mais si on enlevait les longueurs, il n'y aurai plus du film, car il ferait 10mn. A éviter sous peine d'endormissement.
Le climat oppressant du film ne lâche pas le spectateur pendant 90 minutes. Où comment la violence quotidienne peut annihiler toute conscience chez des personnages sans espoir. On peut un faire un parallèle avec le cinéma d'Haneke de ce point de vue, cette lente montée de l'inéluctable jusqu'à un pic de violence quasi anodine pour les personnages. Les plans sont longs, très bien filmés et soulignent d'autant plus le cauchemar latent dont chacun est en proie. Un cauchemar sourd qui nous prend aux tripes.
J'avoue qu'il était dans un fond de tiroir depuis ma grande déception de "Sangre" en 2011, autre oeuvre d'Amat Escalante. J'ai quand même tenté un nouveau visionnage de celui-ci ayant un souvenir assez marquant des scènes de crime à la fin et je ne regrette pas de l'avoir conservé. Certes la mise en scène est excessivement lente et on se demande bien où veut nous mener ce réalisateur en nous présentant ces 2 immigrés mexiquains en galère de travail aux Etats-Unis mais dès qu'ils pénètrent dans le domicile de cette dame perturbée, c'est vraiment prenant. Une histoire simple, quelques idées originales dans le scénario et une bonne performance des acteurs font que "Los Bastardos" mérite amplement la moyenne et le coup d'oeil, s'il est suffisamment éveillé pour supporter les longueurs...
Hormis la dernière séquence plutôt bluffante, Los Bastardos est le genre de film qui nous laisse dubitatif quant au réel intérêt de sa réalisation si ce n'est une remise en cause assez limite et facile de la société américaine.
Il est clair que l'on se souvient longtemps de ce film. Rarementune oeuvre aura plongé le spectateur dans un tel maelstrom de violence sourde et psychologique. Au dela du postulat de départ c'est une critique de la véritable réalité du monde actuel et de la société qui le gére. Au fond , que nous montre ce film a part une vision réaliste de la cellule familiale qui explose , de la condition humaine qui pousse les étres humains à accomplir des actes de violence pour survivre ? En s'arrétant à l'affiche , on se met à l'abri de ce véritable pamphlet contre le pillage organisé par les médias pour les jt , qui met en avant le voyeurisme en oubliant de voir que ces hommes qui se prostituent presque pour obtenir un travail , que cette femme qui n'existe plus que par la violence que l'on manifeste à son égard , y compris son fils ,toute cette détresse humaine existe vraiment , c'est cela le constat terrible que ce film salvateur dresse içi avec une pertinence rare. Un uppercut qui va hélas passez inaperçu .
Il y a de multiples (bonnes) raisons pour ne pas aimer Los bastardos, voire le détester. Sa lenteur, d'abord, exaspérante au moins dans sa première partie ; son refus d'expliquer la psychologie des deux personnages principaux, ensuite ; enfin, une scène, d'une violence extrême, incompréhensible, elle aussi. C'est à se demander si Amat Escalante, jeune cinéaste déjà responsable de Sangre, pas précisément un film qui respirait la joie de vivre, n'a pas regardé Funny games de Haneke en boucle, parce que une bonne moitié de Los bastardos semble s'en inspirer clairement. Il n'y a pas beaucoup de raisons de ne pas rejeter le film mais une, quand même, et de taille : Escalante est un cinéaste. Chaque plan est découpé avec maîtrise et il a l'art et la manière de manipuler, de dérouter et de choquer le spectateur. Le résultat a beau être frustrant, le réalisateur mexicain a un potentiel énorme qui ne demande qu'à s'épanouir.
Un putain coup de poing dans la tronche qui vous remue votre petit cul doré bien au chaud dans le fauteuil... Ben ouais, si vous voulez savoir à quoi ressemble (et pourquoi pas un jour à Marseille ou ailleurs en France?...) "poubelle la vie" à l'ombre des "sombres héros" Mexicains plutôt que "Plus belle la vie" dans l'écran cathodique... Alors, à bon entendeur salut!
Le cinéaste est un prétentieux qui tente de tromper son mode en ajoutant une dimension sociale ; et oui les immigrants n'ont pas la vie facile ! Il ne s'agit ni plus ni moins qu'une pâle copie de "Funny Games" de Haneke... Mais là où Haneke pointait la violence gratuite ici Amat Escalante pense que d'ajouter une raison plu sociale va apporter de la densité à son film. Ce n'est pas le cas... Beaucoup de plans trop longs qui n'apportent rien au récit : les 5 premières minutes qui voient les deux lascars marchés, une mére qui prépare à manger mange et range la cuisine pendant 10 bonnes minutes, des longueurs qui sont inutiles à part combler les trous béants du scénario bien mince. Le meurtre est d'une violence énorme et d'un réalisme inouï... Au vu du sang-froid dont font preuve les meurtriers on se dit que l'immigration n'est qu'un prétexte car généralement des immigrants viennent travaillés pas pour tuer gratuitement et de sang froid (car il est clair qu'ils sont venus pour intimider non pour tuer)... Mise en scène prétentieuse pour un scénario trop vide d'idées.
Les apparences sont parfois trompeuses, si le synopsis et l'affiche présage un film violent et cru, il n'en est rien (ou presque) et le bilan de ce "Los Bastardos" s'approche du néant. Déjà, il faut parler de ces deux premiers tiers du film inutiles dans lesquels il ne passe absolument rien et qui, de plus, ne sert aucunement la suite de l'histoire. Les personnages principaux sont à l'image du film: peu bavards et peu intéressants. Cette politique du vide ne présente qu'un seul intérêt: rendre les rares scènes violentes plus choquantes et innatendues. Tout ça pour ça? ....
Bon d'accord on est pas devant un film d'action mais plutot devant un film qui conteste l'"american dream". L'action est loin d'être présente (mais on était prévenu) et cela n'est pas, personnellement, pour me déplaire. On se dit enfin un film qui traite la violence psychologique, la pauvreté avec intelligence mais tout de même à ce point! Non seulement il ne se passe pas grand chose mais le scénario est vide, tout comme les dialogues (autant faire un film muet!). Heureusement pour nous que la durée n'est que d'1h20!
Attention, quelques précautions sont à prendre avant d’aller voir ce film ! Premièrement, assurez-vous d’être majeur car certaines scènes peuvent choquer, deuxièmement, assurez-vous d’être muni d’une boite de Guronsan ou d’avoir ingéré suffisamment de café car Los Bastardos, bien qu’il ne dure qu’une heure trente, paraît en faire le double ! Drame mexicain sur les travailleurs clandestins, la première chose qui frappe ici, c’est qu’il ne se passe rien, le ton est donné d’entrée de jeu avec un début en plan fixe et silencieux d’une durée interminable. En réalité, c’est le film en lui même qui paraît interminable, ponctué de plans fixes silencieux ou avec dialogues, c’est après une heure d’attente que les choses bougent et vire au cauchemar. Amat Escalante est LE Michael Haneke à la sauce Mexicaine. Un film contemplatif (ou soporifique pour certain) où même la fin du film nous surprend. Une montée en puissance efficace certes, mais dénué d’intérêt !
Copiant collant les tics vus dans maintes productions minimalistes, Amat Escalante abuse des lenteurs, plans séquences et non-dits, en restant confus dans ses intentions. La seconde partie, sorte de mauvais remake de "Funny Games", dévie vers le mauvais goût.
Alors c'était ça le fameux film de toute une génération!!!! et ben la tristesse du truc! il ne se passe rien, c'est très long et il ne se passe rien de très révélateur sur la misère sociale des deux méxicains ni de cette pauvre femme déboussolée et dépressive.... Si le film ne repose que sur sa fin tragique, c'est bien peu pour enthousiasmer le spectateur....Mauvais!