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Votre avis sur Los Bastardos ?
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Le traitement de la violence au cinéma est soit formaté ou bien totalement immoral. Pour LOS BASTARDOS on peut dire que la violence est inouïe, carrément asphyxiante même si celle-ci n’est pas incessante. En effet, la présentation des personnages se fait dans une ambiance tendue mais pas nécessairement ‘sauvage’. Ce qu'il y a d'atroce ici c'est bien sur la gratuité des actes, la force du propos avec un appauvrissement des dialogues, des moments de silence qui augmentent le suspense dans une tension optimale. La psychologie du film est purement angoissante car tout se situe dans la pulsion, l'absurdité, la monstruosité. Le sexe, la drogue et le meurtre dérangent, répugnent comme jamais. C'est brut de décoffrage, on en ressort abasourdi. Un spectacle immonde mais puissant, LOS BASTARDOS frappe très fort.
On finit par ne plus savoir comment distinguer le bon, et le mauvais cinéma mexicain ; ce dernier semble scindé, aujourd'hui, en deux parties. La première serait celle, poétique et ennivrante, du jeune cinéma d'auteur contemplatif, dont Carlos Reygadas semble être le talentueux initiateur. L'autre, un cinéma excessivement radical, au fort potentiel social, plombé par un refus de récit et de rythme qui vire à la vacuité. Du cinéma pour les festivals internationaux, en somme. "Los Bastardos" , deuxième long-métrage d'un autre jeune (révélé avec le polémique "Sangre"), fait clairement partie de cette seconde partie du cinéma contemporain mexicain. L'ancrage dans le social, ici, rélève du discours moralisateur lourdaud et inefficace : le cinéaste tend à démontrer comment, par l'oubli des immigrés aux Etats-Unis, ceux-ci atteignent, pour l'argent, pour la survie, le stade criminel. Tout d'abord, le film montre l'attente d'un groupe d'immigrés au bord d'une route où quelques habitués viennent recruter au noir pour un chantier, de la maçonnerie ou autres. Ensuite, et la rupture est inexplicablement abrupte, la caméra suit la mission tout d'un coup meurtrière de deux de ces immigrés. La temporalité repose sur le principe de 24h, et le film de tenir sur quatre situations étendues au maximum. Les plans n'en finissent pas de se figer pour ne rien dire, et le rythme minimaliste de l'arrière-fond (sonore, ou infime mouvement) ne guide jamais où chacun de ses plans va nous mener. Chaque scène durant une vingtaine de minute où rien ne se passe, l'ennui règne. Et puis "Los Bastardos" se concentre soudainement sur une mère de famille qui ne comprend plus son adolescent de fils. Les deux tueurs arrivent, s'attachent à la femme, au point qu'on ne pense plus qu'ils aient l'intention de la tuer. Un long cunnilingus purement provocateur vient remplir la case 'Sexe' du film. Car c'est bien entendu, la violence physique ne suffit pas à choquer. On attend que les tueurs repartent, mais ains
Avant d'obtenir le prix de la mise en scène (cannes 2014 ) avec "Helli", le mexicain Amat Escalante propose avec " los bastardos" - 2008 ( les bâtards) une réflexion sur l'immigration latino aux Usa.
Le scénario est minimaliste. On suit le parcours de deux jeunes mexicains ( on imagine que leur séjour n'a rien de légal) qui acceptent n'importe quel boulot pour survivre aux Usa.
Maçonnerie, cueillette, assassinat, on est ici dans un monde ou la réalité rime avec la folie, la déshumanisation complète.
Beaucoup plus réussi ( selon moi) que sa réputation, " los bastardos" adopte un regard dubitatif et glacé sur les chances concrètes de succès du processus migratoire pour ceux qui tentent leur chance.
Les comparaisons avec le style de Haneke sont pertinentes pour la seconde partie de ce titre.
Le scénario est minimaliste. On suit le parcours de deux jeunes mexicains ( on imagine que leur séjour n'a rien de légal) qui acceptent n'importe quel boulot pour survivre aux Usa.
Maçonnerie, cueillette, assassinat, on est ici dans un monde ou la réalité rime avec la folie, la déshumanisation complète.
Beaucoup plus réussi ( selon moi) que sa réputation, " los bastardos" adopte un regard dubitatif et glacé sur les chances concrètes de succès du processus migratoire pour ceux qui tentent leur chance.
Les comparaisons avec le style de Haneke sont pertinentes pour la seconde partie de ce titre.
Julien D
Commençant comme un pamphlet intéressant sur la situation sociale de la communauté latino-américaine, ce film se transforme en huis-clos rappelant trait pour trait "Funny Game". Si beaucoup lui reprochent son rythme lent, c'est qu'il est constitué d'une série de longs plans séquences permettant, à défaut d’installer un quelconque suspense, de faire monter l'aspect tragique de la situation. Et il monte, et il monte... et PAF! Quand la violence explose enfin le public peut finalement se réveiller de son sommeil contemplatif.
Los Bastardos est un film qui se laisse pas faire et qui ose! Ah qu'on aime l'Amérique du sud.
Pour être honnête j'attendais beaucoup plus de ce film mais le scénario est si pauvre. Il a commencé lentement trop lentement pour moi. Le film donne un aperçu unilatéral et peu profond des conditions des travailleurs mexicains qui essaient de trouver un emploi et du comportement des Américains à leur égard. La discrimination et les abus sont marqués dès la première heure du film. Mais malheureusement pour eux ces deux gars ont essayé de vivre le rêve américain de la mauvaise façon. Je conclus cette critique par si vous n'avez rien de mieux à faire ou si c'est une nuit froide et ennuyeuse n'hésitez pas à le regarder. C'est peut-être un bon film si vous êtes familier avec le type de films de ce réalisateur mais pour mon niveau c'est plus que médiocre...
Los Bastardos est avant tout un film lent, se posant sur un vrai faux rythme avec des plans de caméra figés sur de longues scènes où peu de choses se passent. Mais c'est ici que le film est le plus malin, il nous prend au final à contrepied et choque par sa violence ultime. A ne pas mettre entre toutes les mains.
Remake plus ou moins conscient du Funny Games d'Haneke en mode chicanos, Los Bastardos est plombé par une mise en scène lourdingue (et ce malgré quelques très rares fulgurances, comme cette valse des pioches, chorégraphie céleste). Le film vaut plus pour sa première moitié, narrant avec un certain flegme les conditions de travail des immigrés clandestins que pour sa seconde moitié, errance vouée à se finir en bain de sang.
Ce film est un coup de poing à la tête du spectateur pour de mauvaises raisons.
Ce realisateur mexicain chouchou de la croisette paraît il est connu pour faire des oeuvres apre et sans concession,et surtout provocateur,ce film en est le résumé,en terme de technique cinématographique il y a beaucoup denplan fixe et long qui étire les scènes ce qui a la longue devient assez rébarbatif.
La morale de cette est très douteuse,choquante,voire écœurante.
Ame sensible s abstenir
Ce realisateur mexicain chouchou de la croisette paraît il est connu pour faire des oeuvres apre et sans concession,et surtout provocateur,ce film en est le résumé,en terme de technique cinématographique il y a beaucoup denplan fixe et long qui étire les scènes ce qui a la longue devient assez rébarbatif.
La morale de cette est très douteuse,choquante,voire écœurante.
Ame sensible s abstenir
Trop de longueurs.
Aucun suspense.
Aucune morale.
Rien a voir avec Tarantino.
Aucun suspense.
Aucune morale.
Rien a voir avec Tarantino.
Des plans fixes interminable, très peu de dialogue, on s'ennuie en attendant un final choquant, pas très compréhensible. On à l'image de mexicains au bout du rouleau qui accepte un "travail" pas net pour pouvoir s'en sortir. Déçu après avoir lut le synopsis qui s'avérait intéressant ...
Los Bastardos est à tort présenté comme un film d'action (on a l'impression en lisant le pitch que l'on va voir un film de gangsta) mais il s'avère être une expérience ciné folle, et néanmoins extrément dure. Los Bastardos plaît ou pas, d'un réalisme impressionant, dérangeant qui peut facilement dérouté les profanes. Il ne se passe rien, et dans ce néant la folie se prépare, et le rêve américain s'effrite. Le final choque, est d'une violence extrème, une claque qui fait mal, la mort la plus réaliste de tout les temps dans une fiction; on en est renversé.
Bref c'est un film vraiment pas banal, et déroutant. Il reste gravé en mémoire.
Je n'ai pas mis le 4 étoile, du fait que ce film est excellent mais n'est pas mon favori.
L'un des défauts du film a été le comportement du public dans la salle, vraiment irrespectueux de l'expérience, et que le film n'est à regarder qu'une fois.
Bref c'est un film vraiment pas banal, et déroutant. Il reste gravé en mémoire.
Je n'ai pas mis le 4 étoile, du fait que ce film est excellent mais n'est pas mon favori.
L'un des défauts du film a été le comportement du public dans la salle, vraiment irrespectueux de l'expérience, et que le film n'est à regarder qu'une fois.
je trouv lé gen un peu dur ac se film, moi jm bien l'ambiance ke nou donne Amat Escalante, film pluto simpa a voir meme si c vrai sa ne bouge pa bokou, je trouv juste ke sa manke d'une bne musique. mé les acteur son pa mal kan a les 10 dernierre min je lé et trouvé tré bne
Los Bastardos lorgne vers le cinéma d'Hanaeke et Van Sant sans en avoir la puissance et l'originalité.Un film sombre assez ennuyeux et un peu vain ou la violence jaillit brusquement.
Grosse déception pour ce film qui a fait grand bruit à Cannes... personnellement je me demande pourquoi tant l'impression de déjà vue est permanente, le film semblant arriver avec 15 ans de retard. C'est bien simple ça ressemble à du Michael Haneke en plus socialisant et moins subtil, avec des plans aussi longs et neurasthéniques que ceux de Carlos Reygadas (justement producteur de ce film) le tout asséné avec une telle assurance dans ses effets (voir le générique et ses riffs de guitares par exemple) que ça donne encore moins envie d'être gentil avec le film, alors que ce n'est pas un grand ratage, c'est juste trop (trop long, trop lourd etc...).
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