Avis : Los Bastardos - Page 4

Exercice : Brodez un film dont l'histoire est : "2 illegaux mexicains aux USA vont tuer une femme chez elle."
Vous avez le droit de faire 5mn de demarrage avec 2 types qui marchent au loin vers la camera sans parler puis encore 5 mn sur des types en train de bosser, et d'autres plans inutiles etc... Vous aurez gagner 50 mn de timing. Apres vous pourrez faire 10 mn de fumette de crack a la pipette (l'accessoiriste ne peut fournir de materiel cretible de junkies, il s'excuse.)
Attention, l'accessoiriste n'a aussi que 2 cartouches a blanc pour tout le film !
Conseil : Lors des projections public, n'attendez pas la fin, FUYEZ avant de vous faire lyncher par les spectateurs.

Dès le premier plan, le réalisateur nous plonge dans l'ambiance qui sera celle de tout le film à l'exception d'un court prurit de sexe triste et de violence gratuite vers la fin. Plan fixe sur un canal aux parois bétonnées, bruits de circulation en fond sonore, du fond de l'image deux personnages avancent vers nous. Il leur faudra quelques minutes pour arriver, sans rien dire. On s'ennuie déjà. Ce n'est que le début.

Visages inexpressifs, jeu d'acteur inexpressif, situations banales, vides, personnages survolés comme de loin, aussi vides que le reste. Partout l'ennui qui déforme le temps. Pour ne rien arranger, le réalisateur s'amuse à des jeux de caméra esthétisants, mais sans plus de signification que le reste du film. Presque kitsch par instants.

Au bout du compte, le générique (fond rouge, fond blanc, musique répétitive, textes qui défilent) apporte une oasis de fraîcheur et de nouveauté. Enfin, il se passe quelque chose ! Dommage d'avoir attendu 1h30 pour nous montrer ce court métrage minimaliste. Ha non, vous croyez qu'il ne l'a pas fait exprès ? :o\

On retrouve bien la patte de Ayhan Ergürsel, le monteur des 3 singes, pas plus de 3 plans à l'heure sinon y'a surchauffe. De l'anti-cinéma à l'état pur.

J ai deja vu des films nul mais alors celui explose les scores !!! C est d une nullité incroyable !! Du début à la fin c est chiant les dialogues tiennent sur une simple feuille!! Comment on peu sortir un film comme ça !!

Interprétation approximative, scénario inexistant, réalisation et musique médiocre, voilà qui résume bien ce film sans aucun intérêt !

NUL A CHIER ! Un des films les plus mauvais que j'ai jamais vu, meme si les photos et l'histoires donnent une un bonne image (il faut jamais se fier aux apparences!)Pas besoin de réecrire les autres critiques : Un film constitué de scenes sans dialogues et qui ne servent strictement à rien. Trop déçu

Lent, très lent, à la limite du chiant. Des plans fixes sans aucun intérêt, qui n'exploitent rien, pas même un jeu d'acteur intéressant. Effectivement, cela créé de la tension: quand y aura-t-il du mouvement?
Quant à la dénonciation de la misère sociale, elle ne repose que sur ce que le spectateur en présuppose déjà. Autrement dit, j'ai vu des expos photos autrement plus revendicatrices.

Violence gratuite, scénario euh... pas vraiment de scénario en fait (la moitié du film est inutile à la compréhension du massacre des 2 dernières minutes), épilogue vaseux...

Un seul conseil: fuyez!

très ennuyeux. C'est sympa de filmer les choses comme elles sont mais il faut que ce soit intéressant. Si on veut on peut même filmer un gars qui lasse ses chaussures ou va acheter du pain. Ca n'a aucun intérêt.
Jesus a un bon style sinon. La coupe de cheveux est classe. Le mieux c'est l'affiche en fait.

Je deconseil fortement ce film, la seul chose qui restera en memoire, c'est l'image horrible de la fin, les 2 etoiles sont merite, car l'ambiance est la, ainsi qu'une athmosphere bien rechercher par le realisateur, mais moi qui voulais passer un bon moment.. c'est rate!!! un peu de pub en passant pour "the reader" / "gran torino" / "la secretaire" et "les mesrines"...;)

Los Bastardos m'a fait penser à un Funny Games à la sauce Mexicaine. Ici pas de jeunes gens propres et froid dans l'exécution d'une violence perverse comme dans l'oeuvre de Haneke, mais deux immigrés mexicains las et en sueurs, à la fois acteurs et victimes de la violence avec un grand V. Violence de leur condition, de la vie, de l'Amérique, de l'homme envers l'homme. La beauté des plans séquences, la violence crue et l'ambiance malsaine ne laisse évidemment pas indifférent et on ressort chamboulé d'un film comme celui-ci. C'est une expérience visuelle et humaine.

Dès le premier plan, qui dure une plombe, et jusqu'au bout: chiant à MOURIR.