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Un visiteur
1,0
Publiée le 3 août 2012
Il y a une phrase en baseline sur l'affiche de film socialisme, reprise ensuite par un personnage : "la liberté coûte cher". Pour Godard, qui semble régler des comptes avec le cinéma, la liberté signifie s'affranchir de tout projet narratif, de ne plus dire mais de laisser s'entrechoquer des bribes de voix, de morale, des saynètes comme suspendues en l'air, dans un kaléidoscope impressionniste qui se suffit à lui-même, qui devient le film. Malheureusement, sans doute à cause des ronflements d'un voisin qui s'est affalé au bout de dix minutes, je n'ai pas tout compris de la démarche. Casser le projet narratif et son intention, est-ce que ça ne revient pas à s'absenter, à ne plus dire là où justemetn on voulait dire, à laisser l'esthétique,voire le hasard, prendre le pas sur le propos ? J'ai quelque mal à accepter que, dans le bordel créatif et politique dans lequel nous vivons, la seule liberté dont il est question ici, c'est celle de Godard (auto intitulé JLG), ce monsieur un brin désabusé pour ne pas dire cynique qui se garde bien de répondre aux questions en balançant un film en forme de renoncement. J'y ajoute celle du spectateur, qui, comme moi, a voulu savoir où en était un type que je considérais comme un des rares intellectuels du cinéma, de lui dire merde.
Après visionnage de "Film socialisme" une chose est sûre : les produits hallucinogènes que Jean-Luc Godard ingurgite sont d'une redoutable efficacité. Un mandat d'arrêt international devrait être lancé par Interpol afin de mettre le grappin sur son dealer. En effet, le mot "délire" est celui qui semble le mieux résumer l'heure et demi offerte au spectateur. Des images de diverses origines se succèdent, dans la confusion la plus totale, avec pour seule explication quelques mots littéralement balancés à la face du spectateur. Ce patchwork touche un peu à tous les thèmes, que ce soit la politique, la religion ainsi que le social. Cette approche, très godaresque, n'est pas nouvelle mais le réalisateur franco-suisse pousse le bouchon encore plus loin que d'habitude. Une telle recherche est bien évidemment louable, et imaginer un cinéma sans Godard reviendrait un peu à imaginer un être humain sans cervelle. Seulement, quid de la notion du plaisir ? J'ai dû prendre un double efferalgan tellement ce déluge visuel et auditif m'a soulé. D'autant que le contenu pseudo-politique fait sourire. Il ne suffit pas de compiler des images d'actualité ou de cinéma pour engager une vraie réflexion. Aligner le mot "hellas", une image de Delphes et un extrait de la "Bataille de Marathon" (je n'ai pas reconnu le film en réalité, j'ai honte) permet-il de cerner l'héritage politique grec et son usage aujourd'hui ? Enfin, l'élitisme de Godard provoque en moi des picotements désagréables. "Je multiplie les références historiques et culturelles, et que ceux qui me comprennent profitent, les autres peuvent aller se faire foutre", tel est le message que j'ai perçu avec "Film socialisme". On aboutit finalement au constat suivant : oui Godard est un réalisateur fascinant et indispensable, mais son cinéma est d'une approche si difficile qu'il conduit à deux réactions, une adhésion totale et enthousiaste ou alors un rejet radical. Je me place dans la seconde catégorie, du moins pour l'instant, car c'est bien évidemment le genre de film qu'il faut revoir.
30 premières secondes : l’intrigue. 2 premières minutes : l’effroi. 10 premières minutes : le rire. 30 premières minutes : l’instinct de survie et le profond besoin de partir. Voilà, grosso modo, les phases par lesquelles je suis passé durant ce film au titre déjà pas forcément bandant. Il faut dire que j’ai beau être ouvert à l’expérimentation, je ne me retrouve pourtant pas dans l’autisme. Parce que là, Godard nous fait une magnifique caricature d'un sketch des Inconnus qui caricaturait déjà son cinéma. Je bidouille les couleurs, je bidouille le son, je fais dire tout et n’importe quoi à mes personnages : c’est ça le nouveau Godard. Enfin... N’importe quoi : j’exagère, il y a une règle. D’abord chaque phrase ne doit pas être intelligible en soi. Exemple : « Aujourd’hui, les Russes pensent encore que 35-36 (sic). » Ensuite, quand quelqu’un dit quelque chose, il faut que l’autre réponde quelque chose qui n’a strictement rien à voir. Dans ce film l’exemple est poussé à l’extrême puisque plusieurs dialogues peuvent s’enchevêtrer en même temps et pas forcément dans les mêmes langues (même si le ton monocorde est le même pour tous). Je veux bien qu’un artiste ne veuille pas appeler un chat « un chat », et qu’il entend se montrer plus subtil, mais néanmoins faire de l’abstrait pour le seul but de l’abstraction c’est quand même une démarche assez pathétique en soi. C’est faire croire que ce qu'on dit est profond en se basant sur le simple fait que personne ne le comprendra. Quel intérêt pour un auteur que d’utiliser des métaphores aussi obscures pour parler du monde d’aujourd’hui si c’est pour qu’au final, les seuls qui les comprennent, sont ceux qui ont déjà parfaitement connaissance de ce type de discours ? C’est vraiment une démarche d’intello barbant pour les mêmes intellos barbants qui partagent les mêmes valeurs. Bravo l’esprit de communication ! M. Godard, vous êtes bien sympathique comme personnage mais, à mes yeux, ce film reste quand même une belle fumisterie.
Hé les mecs, si on tournait un film en jouant à Colin Maillard et en raclant les micros contre le bitume ? C'est sans doute ce qu'a dit JLG à son équipe de tournage au moment de réaliser ce... machin. Non mais quelle arnaque ! JLG n'a fait qu'un seul bon film à mon sens, c'est Le Mépris. Tout le reste : Au secours ! Pierrot le Fou est dans mon top 3 des films les plus chiants jamais réalisés, j'ai failli pleurer tellement je m'ennuyais en le regardant. À bout de souffle, c'est la même histoire en légèrement moins chiant. Bref, je suppose que JLG est un grand imposteur, mais on ne s'en rendra compte que dans quelques siècles, le temps que l'orgueil français et sa nouvelle vague s'estompe...
Comment apprécier ce pot-pourris qui représente tout ce que je vomis chez JLG, tout cet intellectualisme outrancier dénué d'intelligence. Désolé mais il n'est plus ce qu'il était, et ce film, qui n'en est pas un, n'est formellement qu'un montage d'images laides et de sons tonitruants, de répliques à la Eric Cantona, souvent sans rapport, et parfois sans raccord (mention spéciale à " to be or not to be une juive" sur image d'un ciel en avion dans la partie "L'Egypte"). Bravo Godard, une fois de plus, je hais ton "cinéma". Très Mauvais.
Oui c'est bien de "SOCIALISME" dont il s'agit : une magnifique image sur laquelle on plaque des dialogues incompréhensibles, des concepts abscons, une prétention démesurée, une distance immense avec le sympathisant, un joli goût de foutage de gueule. Un film extrêmement réussi sur ce qu'est devenu le socialisme en France aujourd'hui. Bravo gogo. T'es toujours le meilleur.
J'ai rarement vu un "film" (oui film entre guillemets car ce n'est pas un film selon moi) aussi imbuvable . Pour vous donner une idée imaginez un film de Quentin Dupieux, c'est à dire illogique, sans sens et bien étrange mais vous enlevez la dose d'humour barrée et voilà ce qu'est Film Socialisme . Un film vide, filmé avec les pieds ou le fond et le but me dépasse complétement, c'est quoi l’intérêt de ce "truc" sérieusement ?
Godard filme des gens sur un bateaux, d'un divers autre endroits, et ... je sais même pas comment expliquer, ça relève presque du génie de faire un truc comme ça, un truc aussi creux ... Ça parle souvent de Nazi et de la guerre, parfois de chats(??), parfois je ne sais pas trop de quoi ça pouvait parler mais ça parlait de tout et de n'importe quoi .... On a un aspect documentaire, les gens ont l'air de se faire chier comme des rats morts et le spectateur peut sombrer à tout moment dans une dépression immense tellement ce film n'a aucun sens, tellement abstrait que pourrait croire qu'un film de David Lynch est simple . Non vraiment c'est un film ultra personnel et en dehors du réalisateur qui a du piger la totalité de ce qu'il voulait faire passer comme message le spectateur sera largué au bout de cinq minutes .
La réalisation est mauvaise, en 60 ans Godard n'a toujours pas su maitriser le son, on entend parfois plus les bruits de fond, le vent ou de la mer que les dialogues . Puis Godard oblige il étale sa culture car oui Godard est supérieur à la masse, oui Godard comprend le monde et nous cite de grand écrivain avec une grand subtilité en montrant le même bouquin dix fois !
Un film insupportable, une sorte de sodomie visuelle, une sorte de lavage de cerveau qui vous formate à vous faire croire que vous avez vu un truc au dessus de l'intelligence de base mais au final on a juste un film vide et profondément chiant .
J'ai mis une demi étoile car la photo est parfois vraiment magnifique. Normal me direz vous vu ses références appuyées aux grands peintres. MAis tout de même, la scène d'intro sur le bateau (avec la lumière bleue en fond, omniprésente) par exemple est d'un point de vu esthétique très réussie. Pour le reste ce film me fait penser que celui-ci a plus sa place dans une gallerie d'art contemporain, où nombre d'artistes et pseudo-intellectuels pourraient ergoter dessus indéfiniment que dans une salle obscure ou dans son salon. Pour paraphraser le scketch des inconnus sur le cinéma je dirais que ce film est vraiment "boulversifiant".... Ce qui veut dire très pesant, très ennuyeux mais surtout très prétentieux comme seul nos amis français (plutôt parisien) peuvent en pondre. En effet, il semble que le bavardage philosophique pûrement réthorique soit typique de la France. Vous ne verrez jamais un intellectuel anglo-saxon par exemple, se gargariser à tel point et avoir aussi peu d'humour et de détachement par rapport à sa pensée. En gros si vous voulez un exemple de prétention lourdingue typiquement parisien, choisisez ce film. Monsieur Godard, pourquoi ne vous êtes-vous pas arrêté dans les 70, lorsque vous faissiez encore des films?
Un film qui se veut "intello". Malheureusement on se fou visiblement de notre gueule. Chaque parole est "une prétention d'intelligence ou de sagesse" mais n'est en réalité qu'une branlette intellectuelle inutile. Pas de sens pour chaque paroles, poésie et réflexion du film. C'est comme un simplet qui tente de se rendre intéressent en faisant de la pseudo philosophie à partir de trucs qu'il a entendu, en posant des questions vides de sens, et en apportant des réponses qui ne veulent absolument rien dire!
En fait, ils ont essayé de perdre le spectateur dans un flot de paroles pseudo-philosophiques. Il valait mieux perdre ceux qui se font avoir, pour qu'ils ne voient pas l'aboslu débilité des propos. Ceux qui ne sont pas perdus dans ce flot de stupidité seront abassourdi par la pilule qu'on a essayer de leur faire avaler.
Si vous êtes un de ces types (rare heureusement) qui essaient de briller en soirée en pêtant plus haut que leur capacité cognitive, ce film est fait spécialement pour vous!
Si vous n'aimez pas qu'on se fiche de vous et qu'on insulte votre intelligence, fuyez et ne vous retournez pas.
En un mot, le pire film que j'ai jamais vu, un scandale, un foutage de gueule, un film qui à des prétentieux énormes et qui est risible du début à la fin!
Quel ennui! Mon premier Godard...La premiere partie ( une croisiere)passe encore: accumulation d'images, discours enchevetrés, on peut alors y lire un miroir de notre monde saturé de verbiages mais la seconde partie dans un garare est ridicule: dialogues irréels, situation incompréhensible, jeu des acteurs nl..Tout cela devient pesant, insensé.A quoi sert de proposer un amas de verbiages et d'images si on à rien à dire?
La question est : qu'est ce que Film socialisme chercher à montrer ? Un monde corrompu par dela l'être humain depuis ses débuts, des visages blêmes mêlés de vies fantômes et d' un nombre de citations incalculable ? Je n'ai pas du tout apprecié ce Godard, il ne suffit pas de citer les "grands" pour en devenir un.