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Un visiteur
2,0
Publiée le 8 août 2010
Film Socialisme, ou la prétention faite chose... J'avoue que tout au long du film, j'étais tiraillé entre deux sentiments: La colère, et puis la compassion.
La colère, parce que le réalisateur sombre dans la facilité. S'agit-il ici d'une caricature du cinéma d'auteur ? Si tel est le cas, c'est réussi.
La compassion, car loin d'être inaccessible, le film propose des ficelles bien trop voyantes pour qu'on puisse crier à la subtilité: le fracas de la société de consommation représentée par un son saturé et une image au grain douteux, l'utopie socialiste symbolisée par un enfant, une vague réflexion sur les liens enfant-parent, une tentative d'hommage au surréalisme avec un lama dans une station-service...
Le mérite de ce film, c'est qu'il suscite un questionnement. Ce questionnement se résume à l'oeuvre en elle-même: Qu'est-ce que Godard a voulu faire ?
Ce n'est ni de la branlette intellectuelle, ni un film de bobo. C'est tout simplement de la poésie visuelle. Visionner ce film c'est comme lire des extraits de poèmes. C'est indéniable; les gens préfèrent les romans de gare aux poésies d'auteurs.
Incompréhension totale. C'est le sentiment que l'on peut ressentir à la sortie de Film Socialisme. C'est en tout cas le mien. Ici, les conventions sont bousculées : on est dans un système de narration éclatée, avec l'usage de différents types d'images, de médias. Ce dispositif semble être un moyen pour Godard de faire du cinéma d'une autre façon en questionnant ce qui le perturbe : l'Europe, la possibilité d'un avenir pour notre société, l'humain. Ecrit comme ça, surtout avec Jean-Luc Godard à la tête du navire, le film aurait définitivement de la gueule. Sauf que Film Socialisme est un objet repoussant, un atroce pensum qui n'a pas sa place dans une salle de cinéma mais plutôt sous forme de film expérimental dans un musée. Honnêtement, quand on lit certaines critiques qui adoubent cette "chose non identifiée" comme une nouvelle façon de cinéma, qui survolerait le paysage cinématographique actuel, je songe à baisser les armes et à me mettre au patchwork. Tout ceci ne respire pas, reste prostré sur lui-même et installe dès les 1ères minutes un fossé entre le spectateur et le film, qui n'aura de cesse de se creuser au fil de "l'évolution du film". Cette conceptualisation de la société est peut-etre réservée à une certaine élite du cinéma, mais il ne faudrait peut-être pas confondre admiration pour un réalisateur et aveuglement. Toutefois, visuellement parlant, le film n'en est pas moins beau et agréable à régarder, avec des apparitions fulgurantes de Patti Smith. Film Socialisme peut être regardé comme un bien triste testament du maître Godard. Il est incroyablement dur d'imaginer que Film Socialisme sera sa dernière oeuvre.
Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai pris la peine de voir ce film...je n'ai vu jusqu'à present qu'un ou deux films de Godard, et ca n'est clairement pas ma tasse de thé. Disons que Godard a une reputation d'antisemite convaincu qui le suit partout, alors j'ai voulu juger sur piece, et je n'ai pas été decu : dans la 1ere partie de cette chose, les reflexions nauseabondes affluent en voix-off, comme par ex. "L'acte de creation de l'etat d'Israel, c'est Einstein qui trouve la bombe" ou bien la question "Et l'argent de la banque de Palestine, qu'est-il devenu ?" avec pour reponse un agent du Mossad qui sourit pour montrer ses dents en or ! Difficile apres ca de donner encore une chance aux deux autres parties du film - la 2eme partie est une sorte de boursouflure aussi incomprehensible que la 1ere, et la 3eme...je n'ai meme pas regardé jusqu'au bout. Godard ne fait des films qui n'interessent que lui-meme, ca n'est meme pas du cinema.
Dans ma (jeune) vie de cinéphile, je me suis endormi dans deux salles de cinema. Une fois lors de la projection de "avatar" au bout dune heure, et lautre lors de "film socialisme". Et le fais que je me sois endormi est typiquement révelateur du cinema daujourdhui. Dun coté on a un pure blockbuster américain, bourin, qui mise entierement sur le spectacle, et dun autre coté on a des pseudo-films intellectuel qui ne laisse aucune chance au spectateur de rentrer dans son univers. Si ce nest pas le comble pour un film ...! Godard, encore une fois, se désinteresse completement du public, tourne un film pour une sorte de caste cinéphile parisien où trois bobo à lunettes lui sirent les pompes, et lance un gros "fuck" au reste de la france. Un film complexe ne fait pas forcément un bon film. Un film barré ne fait pas forcément un bon film, etc... Encore un film de Godard à ranger dans la case "masturbation intellectuelle".
Je ne connaissais pas du tout JLG, eh bien... je n'ai pas du tout accroché. Je n'ai rien compris! Je retiens quand même quelques passages très bien filmés et intéressants.
Godard très contemporain de ce film. Il évoque des questions existentielles mais d'actualités qui nous concerne. Assez difficile de suivre le fils conducteur du film, c'est au spectateur de fonder ses propres réflexions en rebond aux images et aux mots proposés par le film. J'ai l'impression que Godard nous donne ici, les clefs pour comprendre (et changer) les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui.
Enfin un vrai film... et pas une petite comédie à la française. Travail de l'image, du son, du texte ! De l'émotion, des sentiments, de l'humour, de la poésie... Un film ouvert qui n'est pas servi prémaché, un film à penser... moderne !