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Djo D
63 abonnés
693 critiques
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3,5
Publiée le 8 avril 2014
Ce petit film britannique s'est vite monté une bonne réputation chez les amateurs du genre. Après visionnage, si le film n'est avant tout qu'un classique survival forestier, ce qui capte l'attention et permet à Eden Lake de survoler au-dessus de la moyenne de la plupart des métrages du genre, c'est surtout l'interprétation et la direction d'acteurs. Notamment Jack O'Connell, incroyable de maturité et de justesse dans le rôle du meneur de la bande de jeunes tortionnaires. Rarement un si jeune acteur n'avait pu autant incarner la violence à l'état pur. Kelly Reilly surprend même de minutes en minutes au fur et à mesure que le scénario sombre dans le glauque, son jeu prenant de l'ampleur sans jamais tomber dans les clichés du genre. Un très bon survival donc, sans concessions dans son traitement malgré un classicisme assumé. Surprenant même dans son traitement cru et réaliste d'une violence juvénile de plus en plus ordinaire et sans limite. Où les bourreaux ne sont finalement que les victimes d'une éducation parentale à la ramasse.3.5/5
Le probleme c pa la tache . C ceux ki les font. On ecrit sur les sujets ke lon connais (en reference au scenariste)jai pa encore vu le film mai kan on crache sur les films violents c hypocrites . Vous le saviez
Eden lake est très bon mais je m'attendais à mieux, le scénario est certe bon mais les acteurs sont en dessous. L'ambiance est pas mal, mais la fin est pas terrible, pour les adeptes de violence gratuite, ce film est fait pour vous. Après The Descent qui était excellent, ils mettent la barre un ton plus bas avec Eden Lake. 3/5 C'est un bon film mais il y a beaucoup mieux.
Eden lake est malheureusement sans surprises. Le genre même du film l'y propulse : c'est de l'"horreur-épouvante" caractérisé par de la violence extrême. Certaines scènes sont à la limite du supportable tant elles paraissent gratuites et paraissent la seule raison d'être du film et de la trame scénaristique. Cette dernière est particulièrement basique ce qui - limite - la rend peu crédible : un gentil petit couple qui transpire la joie de vivre et l'amour (ils passent leur temps à se galocher) finissent seuls et perdus entourés de psychopathes et vont passer un sale quart-d'heure. Du début à la fin, rien n'est surprenant si ce n'est qu'on espère bêtement que tout se passe bien en se doutant que c'est impossible. La toute fin du film est décevante. Elle donne la sensation d'avoir souffert une heure et demie pour rien, tant la conclusion est négative. On se retrouve dégoûté pendant tout le film, ainsi qu'à sa sortie. Ayant vu il y a quelques temps "Funny Games" de Haneke, je m'étais juré de ne jamais revoir un film comme lui. Funny Games était nouveau, brisait certains tabous du cinéma, était original et jouait même sur la dérision. En ce sens il était un film choc et méritait qu'on s'y intéresse, là où Eden lake semble être la même chose avec la volonté de montrer davantage de cruauté, mais avec beaucoup moins de subtilité. Certains voient dans Eden lake une certaine critique sociale, notamment de la violence. Je trouve qu'étant donné le contenu du film, rien n'est fait pour être subtilement caché. C'est bien trop "énorme" pour qu'il y ait un second degré si présent. Malgré tout, l'ambiance de la société isolée et malsaine des Cornouailles m'a immédiatement fait penser - à juste titre apparemment - aux Chiens de Paille de Peckinpah, là ou l'analyse psycho-sociale joue, au contraire, un très grand rôle.
Et vlan! un film de plus pour effrayer les ménagères et les bourges, pour leur faire croire ou dire que les gens hors des villes ou retirés de la civilisation sont infâmes, cruels et tue à tour de bras tout les inconnus!!!! Voilà le mirroir de la société actuelle! alors que le vrai violence se trouve le matin au bureau quand le boss te vire ou te harcéle, que t'as des dettes à ne plus en voir la fin de la liste, et que tes gamins te prennent pour un "looser" car tu peux pas leurs payer la console, TV, PC, mobile et le phone dernière génération!!!
Ah j'oublie! ZE FILM ! ah! absurde du début à la fin, on essaye d'instaurer un semblant de romantisme à deux balles entre les deux fraichement fiancés. Mais c'est tellement mal écrit que c'est à la limite du ridicule. Et puis alors là les personnages complètements hallucinants! Le film se veut un soit disant "réalisme", je me demande à quel moment! Car les téléphone on du réseau qu'à la main des momes, le clou de 20 cm planté à la vertical : OUIIII on voit ça partout dans les forêt! des clous qui poussent, et qui ne blessent que les victimes!. la nana se cache dans une béne à ordure dont on voit le fond à peine qlq centimètres d'ordure et de boue, mais oups! en faite c'était comme une bétonnière, elle tourne, car la nana sort de la béne complétement recouverte de boue jusqu'au cuir chevelu!!! Passons aussi les cliché du genre, le soit disant sauveur en bagnol qui passe par là, qui fait partie des méchant, et la fameuse maison havre de paix qui est en fait le nis du mal !
Alors franchement dans tout ça, POURQUOI une si haute note?? si ce n'est objectif atteint : Film pour bourge phobique de la masse sociale, ou qu'ils se mettent les mains devant les yeux pour se faire autopersuadé qu'il n'en font pas partie!
"Eden Lake" est certainement l'un des films les plus dérangeant qui m'ai été donné de voir. Mais contrairement à ce qui était attendu, il se révèle dérangeant pour de mauvaises raisons. A commencer par un manque d’intérêt total au sein même de son écriture. Des ados tueurs, ok. Mais pourquoi ? Dans quel but ? Car hormis l’exhibition d'une violence gratuite plongeant même à certains moment dans les abysses du sadisme pure (bye bye "Saw" et compagnie), on creuse, on fouille sans jamais trouver la moindre importance à ce scénario, au final absolument révoltant. C'est d'autant plus regrettable car la technique est impeccable et l'interprétation solide. Un film se posant comme une sorte d'exception aux règles de finesse et de bon goût du cinéma anglais.
Même si Eden Lake ne m'a pas plus plût que cela, je ne pourrais jamais dire qu'il est mauvais, parce que justement, c'est surement l'un des thrillers horrifiques les plus soignés et les mieux réalisés que j 'ai pût voir de toute ma courte vie de cinéphile. Répugnant de par son sadisme et son côté gore très poussé, le spectateur se trouvera plus d'une fois en total impuissance devant ce qui se passe à l'écran, alors que les situations l'énerveront à tel point qu'il voudra faire partie du scénario pour pouvoir aider le couple malmené. Bien que les situations se révèlent parfois un peu trop "lourdes" ( j'entends par là qu'elles sont parfois improbables ), elles conservent un réalisme saisissant et une angoisse qui vous prendra aux tripes. Je ne sais pas pourquoi, mais les bad guys de ce film, à savoir des jeunes complètement tarés, ne m'ont pas parut crédibles, particulièrement leur leader, qui manque de charisme et de technique. Je sais bien qu'il est jeune, mais il existe d'autres talents qui auraient surement été bien meilleurs que lui. Personnellement, il m'a donné l'impression de surjouer son rôle, lui faisant perdre toute la crédibilité qu'il devait avoir. A par ces quelques imperfections que je viens de vous citer, je dois bien avouer que cet Eden Lake m'a foutu une claque imparable. La violence et la talent de la mise en scène rendent ce long-métrage convaincant et terrifiant, nous rappelant au passage les scènes de carnages de The Descent premier du nom, réalisé par le même équipe, qui est le meilleur film d'horreur que j'ai put voir, d'un niveau bien supérieur à celui de cet Eden Lake.
Pour son premier film, James Watkins, qui avait déjà rédigé les scénarios de films d’épouvante de moyenne facture, nous plonge dans un survival d’une violence et d'une réalisme éprouvants. Prenant pour modèle le schéma des citadins pris pour cible par des campagnards hyper-agressifs (on pense évidemment au Délivrance de Boorman ou aux Chiens de paille de Peckinpah), le fait d’avoir utilisé un groupe d’adolescents désœuvrés et délinquants en guise de menace potentielle apporte à cette chasse à l’homme sans concession une dimension sociale propre au cinéma britannique. La tension qui monte entre le couple formé par Kelly Reilly, Michael Fassbender, tous deux excellents, face à cette bande de gamins à la recherche d’un exutoire à leur détresse sociale va grimper crescendo jusqu’à des niveaux de barbarie inhumaine terrifiant puis à une conclusion aussi surprenante que terriblement fataliste.
Le film d’épouvante est un genre qui a dut mal à se renouveler portant à l'écran toujours les mêmes ficelles. Le spectateur est toujours en proie à une sensation de "déjà-vu" et pourtant, Eden Lake de James Watkins nous plonge dans une atmosphère nouvelle... pas forcément angoissante mais plutôt dérangeante. Ne vous fiez pas de cette affiche dégueulasse où on a l'impression d'avoir à faire un énième navet. Non, ici, on est plongé dans une Angleterre paisible,calme au premier abord mais qui se révèle, en fouillant un peu plus, terrifiante. Un film sociologique qui traite des classes populaires, de leurs "cultures " et de leurs "coutumes" mais aussi et surtout, de "leurs territoires". En effet, on entre véritablement avec les protagonistes dans un nouveau monde qu'ils/on ne connait pas. Et c'est là, l'idée intelligente du metteur en scène, on ressort du visionnage étrangement terrifié et en se questionnant: et si cela pouvait arriver? Car, oui ce film est extrêmement réaliste et c'est peut être le fait qu'il ne va pas dans la surenchère qu'on est véritablement captivé. Du côté de la réalisation, c'est sobre avec quelques plans bien trouvés notamment la vision hélicoptère qui nous fait penser qu'on observe des rats dans une expérience. Bon film et très bon divertissement.
Excellent thriller où les adolescents sont les maîtres du jeu et de la peur. Le film nous parle des comportements déviants et violents de certains adolescents/enfants qui font désormais partie du quotidien. Le fait est qu'aujourd'hui, un enfant de sept ans peut rouer de coups un camarade de classe sans ressentir le moindre remord. Un gosse de douze ans peut en poignarder un autre et filmer la scène avec son téléphone portable pour diffuser l'agression sur le web. Eden Lake nous parle de cette jeunesse là. Cette jeunesse sans repères, sans limites, sans empathie, composée de meneurs et de suiveurs aussi perdus et dangereux les uns que les autres. Ces petits caïds du quotidien capables du pire. A voir absolument!
C'est bien vrai que l'on sort bien attristé de ce film... une profonde mélancholie... ce qui vous laisse déjà devinez peut-etre qu'on est pas forcément dans le marrant happy end avec plein de ballons gonflés de toutes les couleurs , la fiesta, et la piscine en exterieure...quoi que...
C'est bel et bien un film anglais, je ne suis pas sur que les americains ce seraient permis tant de noirceur... le pire c'est de se dire que ses gamins ne semblent pas venir de quartier désérité au taux de chomage galopants...ça ne fait que rajouter de la noirceur au film... si même les enfants de relatives "bonnes familles" deviennent sadiques ou tournent mal... le tableau est pas folichon.
Le film est prenant et on a l'impression que le realisateur à voulu nous montrer une partie non négligable de cette jeunesse anglaise qui ne connait pas les limites et qui fait peur, la délinquance des jeunes en grande bretagne est un vrai probleme national.
Le point faible du film c'est qu'il va quand même trop loin dans cette violence, c'est un peu cliché, même si elle reste plausible, quand ils fouttent le feux à certains personnages (entre autres scenes) ce sont là des passages que je trouve poussés trop loin... mais le film ne s'essoufle pas et garde neanmoins un bon rythme, le film n'est pas loin de mériter un 3,5 étoiles.
Alors à voir pour la sacré perf des jeunes acteurs, Fassbender fait du Fassbender et Kelly Reilly est la seule douceur du film, quelle belle rose dans un monde de brute...mais la rose se fannera-elle malgré ses épines ? ... je le crains...priez pour elle...
C'est la violence à l'état pur, comment à partir de rien ou presque une situation peut dégénérer vers l'insoutenable et l'irréversible. La tension est palpable dès le début et ira crescendo. Les retournements de situation qui dans d'autres films sont favorables ici finissent tragiquement. Les morts sont les justes. Bouleversant d'autant que certainement proche de la réalité!
Aucune logique : "nos vélos sont foutus on continue à pieds" 3 minutes plus tard, ils se déplacent comment les gamins ??? en vélos Genre y a pas de réseau en forêt et ils se contactent entre eux sans le moindre problème / aussi quand elle feinte le 999 sur le portable de son mec, elle est censée ne pas avoir de réseau alors qu'une minutes plus tard le boloss appelle ses potes.
Bref trop d'incohérences dans ce film, puis se faire poursuivre par des gosses... une fessée puis s'en va.